Réalisation de paniers tressés (suite) : le torchis
Quelques photos de la réalisation de la garniture en torchis. Pour plus de détails :
Quelques photos de la réalisation de la garniture en torchis. Pour plus de détails :
Un toit pour les abeilles vous présente le verger de variétés anciennes des apiculteurs Chantal JACQUOT et Yves ROBERT, ainsi que leur rucher de pollinisation au Clos du Chêne, situés sur la commune de Jugy.
Sur une surface de 650 m2, Chantal JACQUOT et Yves ROBERT vont planter 16 pommiers de variétés anciennes, espacés de six mètres entre eux
(Belles fleur jaune, Châtaignier, Cusset, Croque…).
Parmi les variétés disponibles chez le pépiniériste, ils ont choisi celles spécifiques à leur région (Saône-et-Loire et Val de Saône). La plantation d’une haie naturelle et mellifère permettra quant à elle d’isoler le verger des cultures voisines.
Ainsi, leur verger va donner plus de fruits que ce qu’on peut imaginer. En effet, un verger diversifié sur une surface de seulement 10 ares peut approvisionner en fruits toute une famille.
Or, l’immense majorité des vergers familiaux traditionnels ont été abandonnés et détruits. Ce sont des écosystèmes riches qui ont ainsi disparus, laissant des vides dans les paysages ruraux.
Aujourd’hui, l’achat de fruits traités, calibrés et conditionnés n’a plus autant la faveur du public. La (re-)création d’un verger ou la sauvegarde d’un verger traditionnel sont à nouveau d’actualité…
La pollinisation des fruitiers du verger est réalisé par un petit rucher composé de quatre ruches de type Warré de l’exploitation apicole de Chantal Jacquot.
En effet, La pollinisation des pommiers dépend de la présence d’insectes pollinisateurs. Les abeilles ont une place de choix dans un verger conduit naturellement. De plus, elles sont de bonnes indicatrices de la qualité de l’environnement.
Cette initiative a reçu l’agrément et le soutien financier du Conseil Régional de Bourgogne en 2011 dans le cadre de l’appel à projet vergers conservatoires, relatif aux actions de préservation de la biodiversité en Bourgogne.
Il s’agit de paniers à abeilles bien sûr…
Il seront ensuite recouvert de torchis (terre + paille) et d’un « toit » de chaume (paille de seigle ou jonc).
La réalisation du tressage est simple et rapide (1 heure par ruche).
Le tribunal de Lyon a reconnu ce lundi la responsabilité de Monsanto dans l’intoxication de Paul François, un agriculteur charentais, par un puissant herbicide en 2004.
Le jugement a ouvert la voie à des dommages et intérêts, ce qui représente une grande première en France. Mais Monsanto ne compte pas en rester là puisque la société envisage de faire appel de sa condamnation.
Les faits remontent au 27 avril 2004. Ce jour-là Paul François a reçu en plein visage des vapeurs de Lasso en ouvrant la cuve d’un pulvérisateur. Ce produit est un puissant désherbant produit par Monsanto, leader mondial de l’agrochimie.
L’agriculteur est alors pris de nausées et d’évanouissements. D’autres troubles apparaissent, l’obligeant à interrompre son activité pendant près d’un an (bégaiements, maux de tête, troubles musculaires, vertiges).
En mai 2005, un an après avoir inhalé les vapeurs, des analyses relevaient dans son organisme des traces de monochlorobenzène, un solvant présent pour moitié dans le Lasso, au côté du principe actif, l’anachlore.
Trois ans plus tard, celui qui est devenu le porte-parole des victimes des pesticides obtenait en justice que ses troubles soient reconnus comme maladie professionnelle par la Mutualité sociale agricole. Il lançait alors une procédure en responsabilité civile contre Monsanto.
A l’audience, le 12 décembre 2011, devant la 4è chambre civile du TGI de Lyon, son avocat, Me François Lafforgue a reproché à Monsanto d’avoir «tout fait pour laisser le Lasso sur le marché» alors que sa dangerosité avait été établie dès les années 1980, d’où son interdiction au Canada, en Angleterre et en Belgique. Ce n’est qu’en 2007 qu’il a été retiré du marché français.
Selon Me Lafforgue, Monsanto aurait aussi manqué à son «obligation d’information» en ne détaillant pas la composition du produit sur l’étiquette, et en n’avertissant pas des risques liés à l’inhalation, ni de l’obligation de porter un masque.
Rappelant qu’il n’y avait eu «aucun témoin» de l’accident, la défense de Monsanto, Me Jean-Philippe Delsart, a mis en doute la réalité de l’intoxication. Et souligné que les problèmes de santé n’étaient apparus que plusieurs mois après, alors que, selon lui, le monochlorobenzène est très vite évacué par l’organisme.
Mais le tribunal peut aussi simplement «ordonner une expertise pour déterminer si les maladies de Paul François», désormais invalide à 50%«sont en lien ou pas avec son accident», a-t-il dit.
Selon l’association «Générations futures», «si le juge venait à reconnaître la responsabilité de Monsanto dans cette affaire, cela constituerait une première et ne permettrait plus aux firmes de se (défausser) sur le gouvernement ou les utilisateurs eux-mêmes».
Le frelon asiatique a été introduit accidentellement en Lot-et-Garonne en 2004, par l’importation de produits commerciaux chinois. En 2011, le frelon a envahi plus d’une quarantaine de départements français et commence à se répandre dans le reste de l’Europe.
Son expansion pose de nombreux problèmes :
– environnementaux : le frelon est un prédateur de nombreux insectes;
il pourrait ainsi diminuer la biodiversité,
– économique : le secteur apicole (le frelon chasse les abeilles) est touché,
– de santé publique : des attaques ont été signalées sur des personnes.
Les chercheurs étudient la biologie et l’écologie de cette espèce invasive,
ceci afin de mettre au point des moyens de prévention et de lutte adaptés, comme un piège sélectif. Les données (scientifiques, piégeages) seront mises à disposition des apiculteurs, des pouvoirs publics, du public dans le but de protéger les ruchers, les personnes et de lutter contre cette espèce de frelon.
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La conférence sera tenue par Eric DARROUZET (maître de Conférences à l’Université de Tours) le :
Mardi 7 Février à 20h30
Salle Léopold Sédar Senghor
1bis rue de la Préfecture
Tours
Un toit pour les abeilles souhaite vous présenter ce mois-ci l’entreprise
MY NATURE BOX. Il s’agit d’une entreprise familiale du Maine et Loire qui conçoit et fabrique sur mesure des meubles et des stands en carton recyclé.
Lors d’un salon, les créateurs de MY NATURE BOX ont pu remarquer que la plupart des entreprises qui exposaient utilisaient des matières peu respectueuses de l’environnement pour leur stand.
Ils ont donc eu l’idée de proposer des solutions éco-responsables pour permettre aux entreprises de pouvoir créer des évènements, tout en réduisant leurs impacts sur l’environnement.
Vous trouverez alors chez MY NATURE BOX des meubles en carton pour aménager votre stand, des objets publicitaires conçus en matières recyclées, des éléments de communication (roll-up, beachflag…), mais aussi de la vaisselle bio-dégradable, des plantes dépolluantes et des plantes stabilisées.
Et comme chez nos abeilles, les plaques utilisées pour la conception des meubles sont en carton alvéolé, ce qui permet de le renforcer. D’ailleurs, ce carton est aussi appelé « nid d’abeilles » !
La colle utilisée pour assembler les meubles est à base d’eau.
Pour ce qui est des autres produits proposés, MY NATURE BOX a sélectionné ses partenaires selon des critères écologiques.
Leurs clients peuvent alors trouver tout le nécessaire pour mettre en place leur évènement, et ce en respectant l’environnement.
Alors si vous avez un projet de salon, un stand ou un bureau à aménager, nos abeilles vous conseillent de cliquer sur www.mynaturebox.com ou même par simple curiosité !
Et si vous souhaitez les contacter :
Tel: 02 41 95 38 64
Cel: 06 27 32 04 01
Email: contact@mynaturebox.com
Comme nous vous le racontions, Un toit pour les abeilles a été récompensé aux Trophées du Business vert et a obtenu le prix du « coup de cœur des internautes ».
Article publié le 12 décembre 2011 (voir l’article)
Le Sud Ouest a souligné cette récompense et a donc consacré un article à
Un toit pour les abeilles.
Voir l’article paru dans le Sud Ouest
C’est avec seulement 6 mois de retard 😉 que nous mettons en ligne les photos des enfants de l’école primaire de Fouras en visite sur le rucher.
Au programme : jeux et déguisements autour de l’abeille, présentation du métier d »apiculteur et visite aux abeilles.
Chaque enfant a pu découvrir le fonctionnement d’une ruche et repartir avec un pot de miel.
Un merci particulier à Marie-Paule et Alain de la fédération apicole Charente-Maritime (FACM) pour leur aide tout au long de la journée.
Cette semaine, nous avons commencé la préparation des ruches troncs. Voici notre méthode (simple et rapide) :
Cet article est la suite l’article publié le 21 novembre 2011 (voir l’article)
1) le tronçon de chêne est fendu en deux ( coins + masse)
2) nous donnons quelques coups de tronçonneuse à l’intérieur, dans le sens de la longeur
3) Nous évidons grossièrement l’intérieur avec les coins et la masse
4) finition rapide au ciseau à bois. Il n’est pas nécessaire de passer trop de temps sur cette opération, car il faut laisser des aspérité permettant aux abeilles de fixer les langues de cire.
5) Les deux parties sont ensuite rassemblées et seront maintenue par un garrot (a venir sur les prochaines photos)
6) Sur le haut de l’ouverture, un trellis de bois permettra aux abeilles de fixr par le haut les langues de cire.
7) la ruche sera fermées (toit) par une grosse pierre plate comme une ardoise par exemple.
Fin mai, les enfants de Fouras ont découvert un oisillon tombé du nid. Ce que nous avions pris pour un bébé chouette était en fait un faucon crécerelle. Marie-Paule et Alain de la fédération apicole ont amené l’oisillon à la ligue de protection des oiseaux (LPO) qui pu le soigner et le nourrir. Début août, La LPO nous a informé que le faucon avait grandit et qu’il venait d’être relaché dans la nature. Merci aux enfants et à la LPO !
Cet article est la suite de l’articule publié le 16/09/11 : conservation des fruits grâce à la propolis
Dans cette expérience, la propolis n’a au final rien apporté pour la conservation de nos poires (récoltées vers le 20 août). Quatre mois après la cueillette (les photos sont prises le 2 janvier 2012), très peu de poires sont encore comestibles car la majorité se sont gâtées par l’intérieur (environ 4 poires sur 5 sont gâtées). certaines poires non traitées à la propolis sont elles aussi encore comestibles et le pourcentage est globalement le même que pour celle qui ont été « propolisées » (environ 20%).
compte tenu des condition (à l’intérieur en cagette pendant deux mois puis en extérieur, mais à l’abri de la pluie, dans un carton ouvert) les poires se sont tout de même bien conservées…mais il semble que la propolis n’ai aucun impacte.
Les poires qui sont encore mangeables sont par contre très bonnes !
Voici quelques photos prises le 2 janvier 2012 soit 4 mois après la cueillette :
Poires « propolisées » encore comestibles :
Poires « propolisées » gâtée de l’intérieur :
Poires non « propolisées » encore comestibles :
Remarque importante : il s’agit d’une expérience isolée et qui n’a rien de scientifique.
La ruche partagée
Parce que nous sommes à l’écoute des petites entreprises, nous proposons à celles-ci de partager une ruche, que nous gérons par nos soins, avec 5 autres parrains. En échange, chaque entreprise recevra 50 sachets de graines mellifères identifiés à ses couleurs. Les entreprises, ainsi que les collectivités peuvent donc partager une ruche pour 300 € par an.
Elles disposent également d’un espace internet propre leur permettant de se présenter et de suivre leur ruche. La mention « ruche partagée » apparaît alors en bas de son espace. Cependant, seul le logo de l’entreprise en question sera présent sur la ruche lors de la prise des photos.
La ruche se situe sur la commune de Fouras en Charente Maritime, elle est installée dans une zone de marais, préservée et sauvage qui côtoie champs en jachères et maraîchage biologique.
Nous mettons en œuvre sur ce rucher une apiculture « non interventionniste » comme elle était pratiquée par le passé.
En effet, les ruches sont installées sur un site sain, géré par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et le Conservatoire du Littoral.
Nos abeilles sont locales, c’est-à-dire qu’elles sont naturelles, nous les récoltons au moment de la période d’essaimage (mai-juin) dans la nature, les jardins, les écoles… Nous n’utilisons donc pas de souches sélectionnées et modifiées par l’homme puisque nos souches sont locales (abeilles noires principalement). Nous n’utilisons pas non plus les techniques d’élevage de reines et d’insémination artificielle, nous n’avons recours à aucun traitement chimique.
Nous avons également souhaité nous rapprocher le plus possible de l’habitat naturel des abeilles (arbre creux…), c’est pourquoi nous utilisons des ruches particulières, permettant aux colonies de se développer de façon harmonieuse, comme la ruche tronc et la ruche en bois tressé.
La ruche tronc
Afin de reproduire l’habitat naturel des colonies, Régis, gérant d’Un toit pour les abeilles, a décidé de se lancer dans la ruche tronc. Cette ruche présente des qualités incontestables pour l’abeille. En effet, l’épaisseur de ses parois la rend isotherme, permettant ainsi de garder la chaleur en hiver et de protéger la colonie des fortes chaleurs en été.
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La ruche en bois tressé
La ruche en bois tressé est une technique très ancienne que nous souhaitons utiliser pour le retour du printemps. Elle est faite à partir d’un tressage de branches sur une armature de chêne, le tout recouvert de bouse de vache séchée puis d’un toit de seigle permettant de faire glisser la pluie.
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La récolte de miel à l’ancienne
Il n’y a rien de mieux pour faire découvrir les ruches qu’une récolte de miel à l’ancienne avec les mains. Les gourmands ne diront pas le contraire…
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Les vertus de la propolis
C’est bien connu la propolis a des vertus bénéfiques chez l’homme, mais chez les fruits aussi. En effet, elle permet de les conserver. Nous avons fait l’expérience sur des poires et des pommes.
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La ferme bio de Saintes
C’est du côté de Saintes, dans le sud de la Charente Maritime qu’Un toit pour les abeilles a confié une ruche à la Ferme bio Aquamara.
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Compte rendu du dernier séjour au Maroc
Alain nous a communiqué les dernières nouvelles concernant la coopérative des femmes marocaines à Ahermoumou, qui a connu quelques difficultés notamment liées aux facteurs météo et au retard de transhumance.
De nouveaux apiculteurs à nos côtés !
Christian GRASLAND, apiculteur amateur dans la région Rennaise, a rejoint Un toit pour les abeilles, depuis la rentrée.
Christian est l’initiateur d’une association anti OGM Breton et a participé à de nombreuses manifestations. Il s’occupe également des ruches de la MCE (Maison de la Consommation et de l’Environnement) et récupère des essaims sur la périphérie de Rennes.
Son rucher est situé à St-Jacques de la Lande où il élève des reines et produit également des essaims (abeilles noires ou dites de pays).
Christian utilise des produits naturels et s’applique à une conduite du rucher biologique dans la mesure du possible. Bien que le territoire ne se prête pas à la labellisation biologique, il adopte une démarche respectueuse envers ses abeilles.
Chantal JACQUOT et Yves ROBERT viennent tout juste de nous rejoindre. Ils ont débuté en 2010 avec 3 ruches et leur objectif sur 2 à 3 ans est de développer une exploitation atteignant 200 ruches en vue d’obtenir un statut d’apiculteur professionnel.
Ils ont choisi des ruches Warré dites plus respectueuses des abeilles et proposent un miel de territoire. Outre le miel, l’élevage de reines et la production d’essaims, ils récoltent du pollen, de la propolis, de la cire d’abeille.
Le rucher est situé près du hameau de Tallant dans le canton de Sennecey-le-Grand en Saône-et-Loire (Bourgogne du Sud). Il occupe un verger bordé d’une flore diversifiée qui s’épanouit dès le printemps (pissenlit, fruitiers, aubépine…) et se prolonge tout l’été (acacia, ronce, trèfle…).
Ces partenariats avec Christian, Chantal, Yves et les autres apiculteurs sont possibles grâce à vos parrainages et aux soutiens des entreprises locales. Voici les parrains qui nous ont rejoints ces derniers mois, que nous remercions pour leur contribution :
Majencia : Le leader français du mobilier de bureau et de l’aménagement d’espaces tertiaires parraine 6 ruches, chacune à proximité d’une nouvelle agence; il permet le soutien d’autant d’apiculteurs.
Laboratoires Arkopharma : Pour sa gamme Arkoroyal, le N°1 du marché français et européen de la Phytothérapie et des compléments alimentaires engage une action de protection des abeilles et parraine 6 ruches proches de son site.
Les laboratoires LHS avec Naturland et Phytonature (Gammes de compléments alimentaires) : Ils parrainent 2 ruches.
Calligraphy Print : L’imprimerie certifiée ISO 9001 version 2000 et labélisée Imprim’Vert accueille 5 ruches sur son site.
CDI Recyclage : Le spécialiste du recyclage papier, du carton et du plastique, a souhaité poursuivre ses actions en matière de protection de l’environnement au travers du parrainage de 3 ruches proches de ses centres.
Buyster : Le fournisseur d’une solution de paiement d’achats sur Internet fixe et mobile s’engage dans le parrainage de 2 ruches.
L’Hôtel du Cap Eden Roc et le Château Saint Martin & Spa : Ces deux hôtels de renommée parraine chacun une ruche au travers du programme « Green Actors ».
Pierre et Vacances AVORIAZ et FLAINE : Chacun de ces centres de vacances s’est engagé et parraine une ruche.
Courvoisier : Le spécialiste de renommée internationale de cognac parraine deux ruches qui seront installées sur son site.
Ils parrainent aussi une ruche depuis peu :
Apivita : Fabricant de produits cosmétiques issus des produits de la ruche.
Maya Technologies : Microélectronique et systèmes embarqués.
Addax Prototypes et Production Electronique : Assemblage et câblage de prototypes de cartes électroniques industrielles.
Clair IMMOBILIER : Agence sur la Rochelle du réseau ORPI et affiliée à la FNAIM.
ASPSERVEUR : Un des leaders français de l’hébergement internet.
O’SITOIT : Solutions photovoltaïques.
Alternacom : Agence en communication événementielle du Groupe SOS, leader de l’entreprenariat social en France.
Nous remercions les entreprises et particuliers qui nous soutiennent et nous vous souhaitons de passer de bonnes fêtes.
Comme nous avions pu vous le dire en Juillet, après un printemps prometteur, la sécheresse n’a pas permis la montée de nectar tant attendue.
Cependant, toute la France n’a pas été logée à la même enseigne et si l’ouest (Bretagne, centre pays de Loire…) avec de grosses sécheresses a été pénalisé, d’autres régions ont eut des récoltes satisfaisantes.
Grâce a un automne plus chaud qu’à l’accoutumée avec, en Octobre et en Novembre, des chaleurs exceptionnelles, les abeilles ont pu remplir de bonnes provisions pour passer l’hiver.
La nouvelle obligation pour les agriculteurs de laisser des sols nus pour piéger les nitrates et éviter ainsi les ruissèlements (moutarde, phacélie..), a permis aux plantations de fournir des ressources en nectar et pollen cf Wikipédia Culture Intermédiaire Piège à Nitrates .
Avec ces températures plus importantes, les abeilles ont ainsi profité de cette belle miellée d’hiver, et malgré une activité intense, on a constaté que les ruches continuaient même à s’alourdir en réserves.
Du côté des préparatifs à l’hivernage, les apiculteurs font le tour de leurs ruches et regardent l’état des provisions (une ruche consomme en moyenne 1.5 à 2 kg par mois).
Ils vérifient également l’état sanitaire; c’est la période où l’on soigne du varroa (parasite de l’abeille) et où l’on vérifie que les colonies soient bien protégées que ce soit des intempéries (pluies, vents…), ou encore des rongeurs (on diminue l’entrée des ruches).
Au mois de Décembre, les abeilles sont en pleine période d’hivernage.
Ce sont les jeunes abeilles d’automne qui sont destinées à passer l’hiver. Etant un insecte solaire et en plein équinoxe d’hiver, la reine a totalement ou presque cessé sa ponte, la colonie est arrivée au plus bas en terme d’individus (15 a 20 000 abeilles).
L’apiculteur est à cette période, à la préparation de son matériel apicole (réfection des cadres, gaufrage à la cire…) pour la prochaine saison.
Il prépare également le miel nécessaire et son stand pour les marchés de noël, foires et expositions.
Avec ce froid hivernal désormais installé, Un toit pour les abeilles vous invitent à penser au miel et autres produits de la ruche (pollen, propolis…) afin de parer aux premières grippes et maux d’hiver.
Et rien de mieux en ces temps festifs que d’inviter le miel à votre table.
C’est une belle manière de le célébrer et ce dernier se marie avec nombreux mets qui apporteront un peu de douceur à votre menu de Noël.
Ainsi, nous vous proposons quelques idées de recettes à base de miel afin de susciter votre envie et votre créativité culinaire puisque les mariages avec le miel sont nombreux.
Toasts chaud de roulés de jambon cru fourrés chèvre et pointe de miel
Foie gras poêlé sur tartine poêlée de pain épices
Hydromel pétillant
Mignon de porc marinade au miel et sauce soja, 5 parfums et gingembre
Dinde laquée au miel et farce aux marrons, girolles et petits oignons
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Nougat de Noël
Crumble de pommes caramélisées au miel et noisettes
Communiqué de presse de l’UNAF
Le ministère de l’Agriculture continue à autoriser le pesticide Cruiser et à délivrer depuis juin 2011 une autorisation de mise sur le marché pour le Cruiser OSR de Syngenta en traitement des semences de colza.
Ces « Cruiser » contiennent la substance active « thiamethoxam », un insecticide dangereux pour les abeilles. L’autorisation sur le colza, plante très visitée par les hyménoptères, est gravissime pour l’avenir du cheptel apicole français.
Les populations d’abeilles domestiques et sauvages ne cessent de disparaitre : ces autorisations sont une catastrophe pour les apiculteurs, pour l’agriculture et pour la biodiversité !
C’est pourquoi les apiculteurs ont organisé une journée de mobilisation nationale contre le Cruiser le 15 octobre 2011. Ces manifestations ont eu lieu en Ile-de-France, à Dijon, Grenoble et Agen.
La France à la traîne !
Ce printemps, la Slovénie a retiré l’AMM Cruiser sur maïs du fait des surmortalités des colonies apicoles. Fin juin, l’Italie renouvelait pour la troisième année consécutive son interdiction du Cruiser sur le maïs.
Quelques jours plus tard, paraissait dans ce même pays une étude de l’évolution de la mortalité des abeilles dans les régions maïsicoles : de 37,5 % sur la période 2007-2008 (avant l’interdiction), les mortalités observées sont tombées à moins de 15% pour la période 2010-2011, alors que les mortalités sont toujours de 30% en moyenne dans des autres pays de l’UE…
Voir aussi l’article « OMG: Le moratoire sur le maïs MON810 annulé »
Avoir des abeilles dans son jardin ne paraît plus aussi anodin qu’avant. Cependant, il y a des lois à respecter et il faut surtout tenir compte du voisinage, de façon à ce qu’il ne voit pas cela comme une menace directe.
Par exemple, offrez leur du miel à l’issue de la récolte et placez un abreuvoir d’eau avant que vos abeilles ne prennent la fâcheuse tendance à s’abreuver dans la gamelle du voisin d’à côté.
Voici quelques points à respecter :
1) Veillez à respecter les distances d’installation des ruches, vous les trouverez dans le Code rural (art. 206 et 207, chapitre 2), disponible auprès des organismes apicoles et à la préfecture. Mais le maire de votre commune peut également être habilité à prendre un arrêté à ce sujet.
2) Dans un délai d’un mois après l’installation ou de la prise de possession de la ruche, la législation vous oblige à en faire la déclaration chaque année, courant décembre, à la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations). Vous devez y déclarer tous vos ruchers.
3) N’hésitez pas à souscrire une assurance responsabilité civile et assistance juridique par l’intermédiaire d’une revue apicole, le coût en est particulièrement modique (environ 0,90 €/ruche).
4) Sur le plan fiscal, vous pouvez posséder jusqu’à 10 ruches sans payer d’impôt pour une consommation privée. Au-delà, vous devez remplir en plus de la déclaration de revenu habituelle le formulaire 2042 C et 2342 précisant que vous avez une activité agricole. Au-delà de 50, vous devez cotiser à la Mutualité sociale agricole.
5) Si vous commercialisez votre miel, vous devez tenir un registre d’élevage, prévu par l’article 253-II du Code rural.
6) Vos abeilles ne doivent pas importuner les voisins ou les passants.
Vous observez plus d’agressivité après un nourrissement, c’est pourquoi il faut récolter ou distribuer le sirop en fin de journée ou à la tombée de la nuit pour limiter les risques.
Cliquez ici pour télécharger le guide apicole 2010 de l’UNAF
« Un Toit pour Les Abeilles » a été récompensé lors de la remise des « Trophées du Business vert » organisés par « L’EXPRESS » et « L’EXPANSION ».
En récoltant le plus grand nombre de votes sur internet la jeune société rochelaise à obtenu le prix « coup de cœur des internautes », toutes catégories confondues.
Ces récompenses sont l’occasion de mettre à l’honneur des hommes et des femmes investis dans l’écologie, la défense de l’environnement ou l’économie sociale et solidaire.
La sélection des candidats s’effectue sur la qualité de leurs démarches et la bonne santé de leurs activités.
Mercredi 7 décembre, les lauréats étaient reçus dans les salons de l’Expansion à Paris, en présence de Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L’Express.
Dans la même catégorie, le prix 2010 avait été remporté par le fournisseur d’électricité verte ENERCOOP.
« Un Toit Pour Les Abeilles » a été créée en 2010 par Régis LIPPINOIS et Olivier DEMAEGDT qui gèrent par ailleurs la société ECOLUTIS spécialisée dans la mise en place et la gestion de plateformes de covoiturage (récompensée l’année dernière par la « Marianne d’Or du développement durable »).
« Un toit pour les abeilles » proposent aux entreprises et particuliers de participer à la sauvegarde des abeilles en parrainant des ruches. Avec plus de 250 entreprises et 3000 particuliers le concept a permis d’ouvrir une 20aines de ruchers sur toute la France, la Belgique et le Maroc, de suivre sa ruche sur internet et recevoir un miel à ses couleurs.
Aujourd’hui, le Conseil d’Etat vient d’annuler le moratoire français sur la culture du maïs MON810. L’UNAF (Union Nationale de l’Apiculture Française) prend acte de cette décision et demande que la France renouvelle immédiatement son interdiction afin de protéger l’apiculture.
En février 2008, le Ministre de l’agriculture interdisait la culture du maïs MON810, seul OGM alors cultivé à grande échelle en France. Monsanto ainsi que différentes entreprises semencières avaient attaqué la décision devant le Conseil d’Etat qui avait saisi la Cour de justice de l’Union européenne d’une question préjudicielle. Le 8 septembre dernier, les juges européens ont partiellement invalidé les fondements juridiques du moratoire français. La décision du Conseil d’Etat a donc été prise à la suite de l’arrêt de la Cour, qui a décidé que la base juridique utilisée par la France n’était pas correcte.
Cette décision de la Haute juridiction française intervient alors que les OGM sont au cœur de la tourmente pour les apiculteurs. Le 6 septembre dernier, la Cour de justice de l’UE décidait que du miel contenant du pollen de maïs MON810 ne pouvait être commercialisé faute d’autorisation de ce pollen dans l’alimentation humaine.
Pour Olivier Belval, Président de l’UNAF, « du maïs MON810 dans les champs en 2012 serait une vraie catastrophe pour l’apiculture. Tout le miel contaminé serait invendable, sans compter des coûts d’analyses de détection exorbitants. La filière est déjà bien affaiblie par des mortalités accrues, nous demandons à Madame la Ministre de l’environnement et à Monsieur le Ministre de l’agriculture de confirmer l’annonce du gouvernement de septembre dernier et de reprendre immédiatement une interdiction du maïs MON810. Ce choix s’impose si on ne veut pas tuer l’apiculture française. »
Selon une étude de l’INRA de 2008, l’activité pollinisatrice des insectes, et de l’abeille en particulier, engendre 35% de nos ressources alimentaires dans le monde et le chiffre d’affaire induit est estimé à 153 milliards d’euros par an.
Source : UNAF
Suite de l’article du 05 septembre (voir l’article).
Nous ferons d’ici peu une fiche synthétique sur la réalisation de paniers à abeilles en bois tressés. D’ici là nous mettons à votre disposition les notes prises lors de la rencontre avec mr RIGAULT.
Après les ruches paille / terre et les paniers à abeilles en bois tressés, nous allons tenter l’expérience de la ruche tronc.
Sur la commune de Fouras, la semaine dernière un gros chêne centenaire, dont la base était fragilisée pas les capricornes, est tombé au sol entrainant avec lui deux autres chênes sains. La propriétaire nous à contacté pensant que nous serions intéressés pour récupérer quelques tronçons, les évider et y installer des abeilles.
Nous préparerons les ruches durant l’hiver. Ne restera plus ensuite qu’à récolté une colonie pour l’installer. Nous vous tiendrons au courant sur les étapes de la réalisation des ruches.
La fin de l’été a été l’occasion de faire une récolte de miel collective à l’ancienne (à la main) et collective. Cette journée a aussi permis de faire découvrir les ruches à un petit groupe d’enfant accompagnés de leurs parents.
Il ne tient qu’à nous de faire exister dès aujourd’hui un monde que nous désirons tous, plus coopératif et plus humaniste.
En sélectionnant 101 actions applicables par tous, Christophe Chenebault démontre, qu’en dehors des grandes décisions politiques, chacun est à son échelle un acteur du changement.
Pratique et enrichissant, le livre propose aussi aux lecteurs un répertoire de 600 organismes et services permettant de concrétiser leurs projets, un agenda engagé de 350 événements et la possibilité de poursuivre le livre en inscrivant leur propre action.
Je parraine une ruche d’abeilles – J’investis dans un zébu – Je plante des arbres – Je deviens Guerilla gardener – Je donne mes objets inutilisés – Je participe à un jardin partagé – J’héberge un voyageur avec le CouchSurfing…
En complément du livre, l’auteur invite les habitués, les curieux, les non-initiés et les accros aux gestes solidaires à se rendre sur le site Internet www.impliquez-vous.com afin de découvrir les clés pour améliorer le monde et partager leurs expériences.
A propos de l’auteur – Fondateur du média EVENE, premier site culturel français, Christophe Chenebault a longtemps dirigé des entreprises.
Après avoir contribué à démocratiser la culture, il se consacre désormais à des projets qui valorisent l’humain et la planète.
La préface est quant à elle, de Pierre Rabhi
Nouvellement paru, le livre « IMPLIQUEZ-VOUS ! » est publié aux éditions Eyrolles.
Pour les points de vente, consultez la page concernée sur le site www.impliquez-vous.com
Fin octobre, Un Toit Pour Les Abeilles a confié une ruche à la Ferme bio Aquamara. Les abeilles devraient assurer la pollinissation et se trouver bien dans leur nouvel environnement sans chimie. Après des parcours très divers mais liés au monde agricole Caroline, Mathieu, Aline et Gaël se sont installés du côté de Saintes dans le sud de la Charente-maritime.
Mathieu et Gaël nous ont offert un gros sac de pommes de terre qui en frites, feront j’en suis sûr le régal de petits et grands !
Le frelon asiatique, comme son nom l’indique, est venu de Chine transporté dans des poteries.
Il prolifère très rapidement et s’est bien acclimaté à la France.
D’abord, il a envahi l’ouest et, à ce jour, on en trouve presque partout voire dans des zones d’altitude.
Les frelons asiatiques font des vols stationnaires devant les ruches attendant que les abeilles ouvrières en sortent pour les attraper, les découper et en nourrir les larves.
Une dizaine de frelons suffisent à décimer une colonie d’abeilles ou à moindre mesure la stresser.
A ce jour, les moyens pour lutter contre ce prédateur sont artisanaux et ne permettent pas d’éradiquer cette espèce.
Ils souvent réalisés avec des bouteilles plastiques remplies d’un mélange à base de bière et sirop favorisant la capture de spécimens.
Une opération malheureusement dérisoire vu la vitesse de reproduction de ce frelon.
A cela, on ajoute le risque de capture d’autres insectes attirés par le mélange.
Les apiculteurs utilisent également des grilles à l’entrée des ruches empêchant le frelon d’y pénétrer (comme c’est le cas en Asie) bien que le Vespa velutina continue d’attraper les abeilles en vol.
Aucune mesure nationale n’a pour le moment été prise pour endiguer ce fléau ce qui implique qu’à ce jour, la destruction des nids soient à la charge des propriétaires des terrains sur lesquels ils se trouvent (de 70 à 400 euros).
A l’échelle locale, certaines collectivités (conseils généraux, mairies…) remboursent la destruction des nids effectués par les professionnels (remboursement de l’ordre de 70 €).
A ce sujet, nous souhaitions vous présenter l’invention de Raoul Gauffre qui nous semble digne d’intérêt.
Voici le reportage de quelques minutes diffusé sur TF1 et qui présente la réalisation de son piège à frelons.
A cela, vous pouvez consulter le schéma de construction
Piege a frelons asiatiques (Vespa velutina)
Schéma extrait de Abeilles et Fleurs parution Octobre 2011 (édité par l’UNAF)
Suite aux échanges avec Alain, voici le compte rendu du dernier séjour à Ahermoumou de septembre 2011
Ce fut un grand plaisir de retrouver le groupe toujours aussi accueillant, par un temps bien agréable.
Les remarques des quelques apiculteurs de la région nous ont fait comprendre que, suite au mauvais temps, pluies violentes répétées suivies d’une période de sécheresse, la dernière récolte de miel était bien maigre, une moyenne de 2 kilos par ruche.
En plus de ces mauvais facteurs météo, les femmes ont tardé à effectuer la transhumance.
Aussi, les ruches n’ont été transportées en montagne que fin juillet.
Nous avons effectué leur retour de la montagne au village de nuit et dans des conditions rendues difficiles par le mauvais état de la route (éboulements), la nuit et la précarité de notre véhicule…
Les femmes sont désormais confrontées aux difficultés qui sont le lot de tous les apiculteurs : récolte de miel peu importante et ruches faibles.
Après avoir trouvé un nouvel emplacement pour l’hiver, à l’orée d’un champ d’olivier et pour relancer la ponte de la reine nous avons mis en place un nourrissement sur un mois afin que les colonies se reconstruisent avant l’arrivée de l’hiver.
La réussite de ce groupe va être intimement lié à l’indépendance et l’autonomie qu’elles vont pouvoir acquérir grâce à l’expérience transmise au cours des formations.
Notamment, elles ont la possibilité de monter des dossiers afin de bénéficier d’aides de l’état marocain : Ces subventions permettront à l’avenir l’acquisition de ruches peuplées d’abeilles et de nouveau matériel.
Toutes ces femmes restent optimistes malgré cette première déception et nous continuerons à les soutenir.
Retrouvez les photos sur les espaces parrains des ruches d’Ahermoumou
On le savait, nombreuses espèces sont menacées.
Animaux menacés en nombre, c’est ainsi que Dimitri Delmas a intitulé son premier livre qui recense toutes les espèces en danger.
Designer et illustrateur, (diplômé de l’École nationale supérieure de création industrielle/Les Ateliers), ce livre présente dans un style très graphique de silhouettes, les animaux en voie d’extinction qu’il nous faut absolument préserver.
A la fois pédagogique grâce aux explications sur les menaces qui pèsent pour chaque espèce présentée et et artistique avec ses dessins à la main, ce livre est une idée cadeau à retenir.
56 pages, sortie le 5/10/2011 aux Éditions Actes Sud Juniors
Après Amandine, la petite abeille, les Editions Pour penser vous invite à découvrir Beebuti, la rose et le pissenlit.
Beebuti, petite abeille nous fait partager son quotidien de butineuse au travers ses rencontres.
Une jolie façon de faire découvrir le rôle des abeilles aux plus jeunes.
Écrit par Sandrine Simon et illustrations de Camille Magnanon.
Parution prévue pour fin octobre aux Editions pour penser
Le site de l’éditeur et boutique en ligne : www.pourpenser.fr
Découvrir également Le miel d’Amandine
La propolis est bien connue pour ses propriétés bénéfiques pour l’homme, mais elle présente aussi des qualités anti-bactériennes et antifongiques (empêche la prolifération de champignons) reconnues. C’est d’ailleurs notamment pour cette raison que les abeilles l’utilise. A proximité de l’un de nos rucher se trouvent un poirier et un pommier. Bien que retournés à l’état sauvage depuis de nombreuses années, ils offrent encore de beaux fruits. Cette année la récolte a donnée de 17 kg de poires et 8 kg de pommes. Nous avons alors cherché un moyen de conserver ces fruits le plus longtemps possible et l’idée de la propolis est venue.
Chaque fruit a été peint avec une solution de propolis diluée dans de l’alcool alimentaire.
Après quelques minutes, l’alcool s’évapore et la propolis fait un joli vernis sur le fruit. Nous espérons que la propolis va permettre d’augmenter la durée de conservation. Les fruits qui ont ensuite été placé sur de la paille dans des cagettes et stockés dans notre atelier dans un coin sombre. L’opération a été effectuée vers le 20 aôut. Mi-septembre, les fruit sont toujours en parfait était de conservation.
Nous vous tiendrons au courant de l’expérience. Si certain d’entre vous ont déjà tenté ce genre d’expérience, nous serions heureux d’échanger avec eux.
La fin de l’été a été l’occasion de passer une journée avec Monsieur RIGAULT (85 ans et la santé d’un jeune homme de 20 ans !) qui nous a initié à la fabrication des ruches d’autrefois, en bois tressé. Peu de personnes en France maîtrise encore cette technique aussi, il est urgent d’apprendre aux côtés de ceux à qui savent encore…
De façon a servir de modèle pour nos propres réalisations, Mr RIGAULT nous a donnée plusieurs ruches et enseigné les bases nous permettant de nous lancer. Il s’agit d’un réel savoir-faire présentant de nombreuses facettes telles que la date de cueillette du bois en fonction du calendrier lunaire. L’objectif est de mettre en activité un rucher dune dizaine de ruche dès le retour du printemps.
Ces ruches sont faites à partir d’un tressage de branches de viorne (coupées en 2 ou 3 dans le sens de la longueur) sur une armature de chêne. Le tout est recouvert de bouse de vache séchée puis d’un toit de seigle permettant de faire glisser la pluie.
Nous mettrons en ligne (dès que nous aurons un peu de temps) une fiche technique détaillée permettant à chacun de se lancer. Si vous avez vous-même une expérience dans ce domaine, n’hésitez pas à nous contacter pour échanger nous apporter une info ou obtenir une aide. Tous les volontaires pour conserver cette apiculture traditionnelle sont les bienvenus.
et dernière chance pour les abeilles de rentrer un peu de pollen avant l’arrivée de l’automne…
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