14
Jan
2015

Installation d’un nouveau Rucher à Périgny – 17 180 (Charente-Maritime)

Depuis le 1er octobre 2014, La Communauté d’Agglomération de La Rochelle a proposé à Un Toit Pour Les Abeilles, la mise à disposition d’un terrain d’environ 32 m²,  situé à proximité et en contrebas de la zone industrielle de Périgny, en Charente-Maritime, sur le site des Quatre chevaliers.

Ce terrain accueille depuis la fin d’année 2014 une dizaine de ruches de parrains « Entreprises locales ».

Un Toit Pour Les Abeilles remercie la CDA de La Rochelle pour le terrain mis à disposition, et avec lui sa collaboration au développement des colonies d’abeilles.

A découvrir, quelques photos de l’installation du rucher, avec Claude POIROT, Apiculteur Vendéen  et référent Un Toit Pour Les Abeilles, en charge du Rucher de Périgny et Régis LIPPINOIS, fondateur.

Les ruches sont ainsi, alignées sur le terrain encore vert en cette saison, mis à disposition par la CDA en contrebas de la quatre voies.

 

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13
Jan
2015

Arrêt sur image …

Alors que le monde autour de nous, court, toujours aussi pressé, nous vous proposons une petite « pause », une parenthèse enchantée…

Et si nous, le temps d’un instant, nous prenions le temps d’admirer la nature et ses merveilles…

C’est ce que nous vous proposons ce matin, grâce aux quelques lignes et photos transmises par l’un de nos parrains…

« Amis des abeilles et des plantes, donc amis de la vie, bonjour et bonne semaine.
Nous n’avons pas pu résister à vous envoyer cette remarquable photo chargée de tellement de symboles.

Bel instant de vie que cette image qui rassemble avec force tous les moyens naturels pour être bien dans sa tête et bien dans sa peau.
Synergie évidente entre le monde végétal et le monde animal qui assure les ressources vitales de l’homme et sa  perpétuité.
Le bouton de bigaradier (oranger sauvage) d’abord, remède universel pour tout ce qui touche les excès de nos émotions.

Regardez avec quelle générosité il s’offre à la requête de son amie l’abeille.
Il a bien compris que pour assurer sa pérennité il a besoin d’être  fécondé et pollinisé et qui mieux que l’abeille pourrait s’acquitter de cette mission incontournable pour la survie de l’espèce.

Avez-vous,  comme nous, un sentiment d’admiration devant l’énergie déployée par l’abeille pour être à la hauteur de cette besogne?
De toute évidence elle n’est pas atteinte par les problèmes qui déciment nombre de ses congénères.
Il  faut dire qu’elle a la chance de butiner dans un environnement exempt de tous produits chimiques.

Dans le JARDIN DE JACKY les pesticides insecticides fongicides sont formellement interdits
Incroyable la quantité de pollens que va ramener, cette admirable et infatigable ouvrière dans sa ruche.

Merci d’avoir pris la peine de nous lire. Peut-être avez-vous partagé avec nous cet instant d’émotion!

Bonne et heureuse année »

Merci Jacky 😉

www.lejardindejacky.ch

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07
Jan
2015

Un Toit Pour Les Abeilles lance « Folies Royales »

Nombreux sont ceux qui souhaitent lutter contre le déclin des abeilles et de la biodiversité.

Parmi les actions et initiatives possibles :

  • Ne pas/plus utiliser de pesticides et autres herbicides
  • Vous pouvez planter des fleurs mellifères dans vos jardins, terrasses ou balcons
  • Installer un hôtel à insectes
  • Parrainer une ruche avec untoitpourlesabeilles.fr et recevoir en cadeau des pots de miel locaux et terroirs personnalisés
  • Privilégier l’achat de produits écoresponsables et engagés dans la sauvegarde des abeilles et de la biodiversité !

Un Toit Pour Les Abeilles a lancé en décembre dernier, une Gamme de Cosmétiques, engagée et responsable, à base de Miel, de Gelée Royale et de Cire d’Abeille BIO de nos apiculteurs !

En achetant un produit de la Gamme www.folies-royales.fr, vous faites un geste pour les abeilles et la biodiversité tout en prenant soin de vous.

Pour chaque produit acheté ce sont 5 petites abeilles parrainées  et 1 mètre de fleurs semées…

Alors rejoignez vite les défenseurs des abeilles et agissez avec nous pour sauvegarder l’espèce !

MERCI à vous tous, amoureux des abeilles pour votre soutien et votre engagement à nos côtés…

Et vive les abeilles !

Source : www.folies-royales.fr

 

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03
Nov
2014

Art Book : Honey Bee (Une Action concrète pour la sauvegarde des abeilles)

Un Toit Pour Les Abeilles a souhaité mettre en lumière l’initiative originale d’une marraine, qui a voulu, à sa manière, participer à la sauvegarde des abeilles :

Elle a ainsi imaginé et concrétisé un recueil d’illustrations ayant pour thème les abeilles.

« Nous sommes vraiment ravis que notre prise de conscience ait touché Un Toit Pour Les Abeilles et que notre travail ait plu.
« Honey Bee » (c’est le nom du recueil), est né d’une idée il y a un peu plus d’un an, alors que je lisais un article sur la société Monsantos et les dégâts causés , entre autres, par leurs politiques de pesticides.

Je me suis alors demandé comment, en tant qu’artiste amateur, je pouvais, à mon échelle, protester contre leur façon d’agir, informer le plus de gens possibles sur la dégradation des écosystèmes et la disparition des abeilles en France et partout dans le monde. L’idée de l’artbook m’est alors venue grâce à d’autres artbook de charités disponibles un peu partout sur internet et pour diverses causes.

J’ai alors contacté tout les amis que j’avais dans le milieu de l’illustration jeunesse en leur demandant s’ils étaient intéressés par cette aventure. Tous, ou presque, ont répondu un grand « oui », car beaucoup d’entre eux ont à cœur la protection de l’environnement et nous essayons tous, à notre échelle, d’agir en ce sens.

J’ai donc réuni une trentaine de personnes en leur donnant pour thème  » les abeilles et la nature » et tous ont offert à l’artbook des illustrations touchantes, poétiques, engagés, chacun selon ses convictions et avec son style.

Le résultat est l’artbook fait avec le cœur par des artistes passionnés que vous tenez entre les mains.
Une fois le livre terminé, l’annonce au public a été la seconde étape. Comme nous fréquentons tous les conventions sur la culture japonaise ( japan expo entre autres) nous avons donc commencé à informer le public de la vente de cet artbook. Chaque artiste a donc mobilisé son propre public et le résultat a été une vente de la totalité des artbook. Les gens étaient très enthousiastes à l’idée de participer à la sauvegarde des abeilles en France tout en achetant un beau livre illustré.

J’ai vraiment été étonnée et touchée de voir les retours que j’ai eu sur l’artbook, beaucoup m’ont demandé des nouvelles des fonds collectés, etc.

Voilà, dans les grandes lignes, l’histoire d’Honey Bee,  Juste des artistes passionnés et une idée
Le chemin parcouru m’étonne encore… »

Voici le témoignage sincère d’Alix, qui a su transformer ses convictions en Acte concret pour l’environnement.

Nous avons le plaisir de vous partager ci-dessous quelques illustrations de l’Artbook « Honey Bee »…

 

Un Grand MERCI à Alix et aux illustrateurs qui ont participé à l’Art Book HONEY BEE…

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26
Sep
2014

Ruche Paille

Quelques photos d’une nouvelle ruche paille confectionnée par Denise, durant cet été, avant les pluies, lorsque la paille était encore sèche et de bonne qualité.

Elle abrite un panier tressé pour recevoir un essaim en Bourgogne : On l’appelle un cabotin

Un grand Merci Denise pour ce beau partage …

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25
Sep
2014

Récolte d’Essaim

Merci à Denise pour les photos impressionnantes de cette récolte d’essaim…

 

 

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25
Sep
2014

Pourquoi les abeilles disparraissent-elles ?

En plein somment du Climat, les scientifiques et les apiculteurs s’interrogent sur la disparition particulièrement alarmante des abeilles.

Cette année, la production du miel a chuté en France de manière drastique. Une baisse de plus de 50% et jusqu’à 80% dans certaines régions…

Agriculteurs, Apiculteurs et Scientifiques veulent nous alerter sur les dangers liés à la disparition des abeilles.

Nous devons tous nous sentir concernés et agir …
Merci de diffuser largement autour de vous.

UnToitPourLesAbeilles.fr : Parrainez une ruche pour sauver les abeilles

Source : www.bfmtv.com/planete/pourquoi-les-abeilles-disparaissent

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22
Sep
2014

Dossier INRA

DOSSIER PRESSE INRA : Les Chercheurs volent au secours des abeilles

Un dossier très complet à lire :

Détail des chapitres :

Partie 1 – Le déclin des abeilles

– Abeilles, un déclin préoccupant
– Une armée d’ennemis
– Des prédateurs venus d’ailleurs
– Les pesticides scrutés par les chercheurs
– Stress en synergie
– L’abeille européenne, trop douce pour ce monde de brutes ?

Partie 2 – Ecologie et pollinisation

– Super-pollinisateurs et écologie du butinage
– Les fleurs : impénitentes séductrices
– Remettre l’écologie des abeilles au coeur du débat
– Agriculture et abeilles au programme de la recherche
– Le miel, une douceur sous la loupe

Partie 3 – La vie dans les ruches

– La ruche, une cité parfaite
– Des abeilles bien élevées
– Une communication pleine de sens
– A table !

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15
Sep
2014

Poème : L’abeille et la fleur

Un poème pour commencer la semaine tout en douceur…

L’abeille et la fleur


Allez à vos champs et à vos jardins,
Et vous apprendrez que c’est le plaisir de l’abeille
De butiner le miel de la fleur.
Mais, c’est aussi le plaisir de la fleur
De cèder son miel à l’abeille.
Car pour l’abeille,
La fleur est une source de vie.
Et pour la fleur,
Une abeille est une méssagère d’amour.
Et pour les deux,
Abeille et fleur,
Donner et recevoir le plaisir
Sont un besoin et une extase.

Khalil Gibran


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09
Sep
2014

2014, année noire pour les producteurs de miel

L’année 2014 représentera la pire récolte de miel depuis au moins 30 ans. C’est l’UNAF, l’union nationale de l’apiculture française qui l’affirme. Son communiqué évoque moins de 10 000 tonnes récoltées cette année, c’est 50% de moins qu’en 2013 et 3 fois moins qu’il y a 20 ans.

A peine 20% de la production habituelle et des abeilles qui meurent de faim dès le début septembre. Ce sont les conséquences d’un été frais et pluvieux, venu accentuer un phénomène, hélas, beaucoup moins conjoncturel.  Car selon Alain Marchais, producteur-Récoltant de miel à Veignié en Indre-et-Loire, ce qui menace l’apiculture française, c’est la « monoculture » autrement dit l’hyperspécialisation des productions agricoles.

Alain Marchais Producteur-Récoltant de miel Veigné (Indre-et-Loire)
Les grandes étendues céréalières font reculer la biodiversité et présentent des taux de pollution, aux pesticides et insecticides qui provoquent la surmortalité des abeilles.Ce constat n’est en rien novateur, il était déjà au coeur de la plus grande manifestation des apiculteurs européens, en 1992 à Bruxelles. Alain Marchais y était et n’a jamais abandonné le combat. Aujourdhui, il porte tous ses espoirs sur la nouvelle génération d’agriculteurs qui prône le développement d’une agriculture moins intensive, tournée vers l’économie locale.L’hiver prochain, la pénurie de miel français obligera les consommateurs à se tourner vers des produits d’importation, très souvent de moins bonne qualité.Source : francetvinfo.fr/2014-annee-noire-pour-les-producteurs-de-miel

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08
Sep
2014

Livre : Tout sur l’Abeille

Une Bande Dessinée très jolie et très complète sur les abeilles, pour petits et grands…

 

Auteur : Jack Guichard
Illustrateur : Carole Xénard
Collection : Les albums
Prix : 18 €

Dès que le soleil de mai resplendit, une multitude d’insectes envahit la nature. Pour celui qui aime observer ce monde qui l’entoure, celui de l’abeille est un des plus fascinants. Que savons-nous vraiment de l’abeille ? Savez-vous que les abeilles transportent le quart de leur poids en pollen sur leurs pattes ? Savez-vous que certaines colonies d’abeilles peuvent emmagasiner plus de 3kg de nectar par jour ? Savez-vous que les abeilles voient la vie en bleu ? Savez-vous qu’elles sont apparues il y a 70 millions d’années ? Qu’elles ne s’attaquent à l’homme que si elles se sentent agressées ? Un grand album documentaire pour tout savoir sur l’abeille à travers des planches d’illustrations décalées et humoristiques qui servent les informations scientifiques et présentent l’abeille avec ses drôles de particularités…

Jack Guichard a été Directeur du Palais de la découverte. Professeur des Universités, il est à la fois scientifique et spécialiste d’éducation et de communication.

Carole Xénard est illustratrice pour la presse et l’édition jeunesse, avec une petite spécialisation dans les bestioles en tout genre.

À paraîre le 26 septembre 2014

Source : http://www.editions-lepommier.fr/Tout-sur-labeille

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07
Sep
2014

Les mille facettes de l’apithérapie

 © Migros Magazine – Véronique Kipfer
Photos: Imago – Blickwinckel / Istockphoto

 

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06
Sep
2014

L’abeille, une diversité génétique étonnante

Des chercheurs ont découvert près de 3000 gènes découlant de leur adaptation à différents environnements au fil du temps, associés notamment au système immunitaire ou à la capacité à hiverner.

Agence France-Presse

PARIS

Contrairement à la plupart des espèces domestiquées par l’Homme, les abeilles font preuve d’une étonnante diversité sur le plan génétique qui leur a permis de s’adapter aux changements successifs depuis leur apparition voici quelque 100 millions d’années, selon une étude publiée dimanche.

L’abeille (Apis mellifera) joue un rôle crucial pour les sociétés humaines, dont un tiers de l’approvisionnement en nourriture dépend de la pollinisation des fruits, noix et légumes par des insectes. Le déclin des colonies d’abeilles observé ces dernières années, lié notamment aux maladies et au changement climatique, a donc de quoi inquiéter.

Pour mieux contrer le phénomène, les scientifiques tentent de comprendre les forces et les faiblesses des différentes espèces d’abeilles, inscrites dans leur génome.

Des chercheurs ont donc analysé et comparé l’ADN de 14 sortes d’abeilles issues d’Europe, d’Afrique, du Moyen-Orient, des États-Unis et du Brésil.

Ils ont notamment découvert près de 3000 gènes découlant de leur adaptation à différents environnements au fil du temps, associés notamment au système immunitaire ou à la capacité à hiverner.

«Nous avons utilisé des techniques de pointe et identifié un haut niveau de diversité génétique chez les abeilles. Contrairement à d’autres espèces domestiques, l’élevage des abeilles semble avoir dopé les variations génétiques en croisant des abeilles provenant de différents endroits du monde», résume dans un communiqué le principal auteur de l’étude, Matthew Webster, biologiste à l’université suédoise d’Uppsala.

«Ces résultats semblent aussi indiquer que les croisements intensifs ne sont pas une cause majeure de déclin des colonies», souligne-t-il.

Plus surprenant, l’analyse génétique de l’abeille domestique suggère qu’elle n’est pas originaire d’Afrique, comme on le pensait. Elle semble issue d’une ancienne espèce d’abeille cavicole arrivée d’Asie voici quelque 100 millions d’années et qui se serait rapidement propagée en Europe et en Afrique.

L’ADN révèle en outre la grande influence que le changement climatique exerce sur la taille des populations d’abeilles selon les époques. «Les populations en Europe semblent avoir diminué durant les périodes de glaciation alors qu’au même moment les populations africaines se développaient», explique Matthew Webster.

Publiée dans la revue britannique Nature Genetics, l’étude «pose les bases qui permettront de chercher les mécanismes biologiques qui jouent dans la résistance aux maladies et à l’adaptation au climat, des connaissances qui pourraient s’avérer vitales pour la protection des abeilles», conclut-il.

Source : www.lapresse.ca/labeille-une-diversite-genetique-etonnante

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05
Sep
2014

Les récoltes de miel en forte baisse dans plusieurs régions

 

Un rayon de ruche dans les environs de Colmar, en octobre 2012.
Un rayon de ruche dans les environs de Colmar, en octobre 2012. (Photo Vincent Kessler. Reuters)

Intoxications des abeilles, météo défavorable… La filière apicole a subi une année difficile et demande des aides publiques.

 

Les apiculteurs ont enregistré cette année une baisse des récoltes de 50 à 80% dans plusieurs régions, alertent jeudi l’Union nationale des apiculteurs français qui appelle à «des aides financières exceptionnelles» pour assurer «la survie de la filière».

«Pire que les années 2012 et 2013 déjà extrêmement difficiles pour les apiculteurs français, la production nationale est cette année la plus faible de notre histoire», indique l’Unaf dans un communiqué. «A l’exception de l’Ouest qui semble quelque peu épargné, dans toutes les régions de France et en particulier dans les grandes régions de production comme Paca, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, les récoltes sont en baisse de 50 à 80%», rapporte l’organisation professionnelle.

«Aux intoxications récurrentes qui déciment le cheptel, viennent se surajouter cette année des conditions météorologiques catastrophiques pour les abeilles et l’activité apicole», explique l’Unaf. Face à cette situation exceptionnelle, l’Unaf estime qu’«il en va de la survie de la filière» et «demande au ministre de l’Agriculture que soit mises en place sans tarder des mesures d’aides financières»«Les apiculteurs français ne se satisferont en aucune manière de mesurettes dérisoires et insultantes comme en 2013, ni de simples déclarations d’intention», conclut l’Unaf.

La filière apicole française est confrontée depuis plusieurs années à une baisse des récoltes de miel, passées de 32 000 tonnes en 1995 à moins de 15 000 tonnes en 2013 pour un nombre de ruches similaire. Du coup, les importations sont en forte hausse, afin de faire face à la demande hexagonale. Les colonies d’abeille sont frappées par un taux de mortalité très élevé, lié à l’usage de pesticides, ainsi qu’à la présence de frelons asiatiques, de parasites comme le varroa et à une moindre diversité de cultures.

Source AFP : www.liberation.fr/les-recoltes-de-miel-en-forte-baisse-dans-plusieurs-regions

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15
Août
2014

Ruche « warré » en bois tressé

L’idée étant de réaliser des éléments de la taille d’une ruche warré.

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01
Août
2014

Mise en place d’un essaim « naturel » dans une ruche en bois tressé

Mise en place d’un « essaim récolté » dans une ruche en bois tressé (ici le chapeau a été réalisé avec un gros pot de fleur retourné + torchis).

 

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10
Juil
2014

Les vendeuses de miel

Merci à Zoé, Myrtille, Camille et Maud pour le ramassage du pollen, la cueillette des fleurs la réalisation des bouquets.

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25
Juin
2014

Revue « Le Lien Créatif » – paniers à abeilles

Pour tous lruche en bois tressé / panier à abeilleses amoureux de l’apiculteur d’autrefois, la revue le lien créatif a dédié un numéro aux ruches en paille ou bois tressé. Les photos et les articles sont magnifiques et mettent l’accent sur une apiculture douce et naturelle. Page 30, vous aurez aussi le plaisir de découvrir l’approche de  Régis ( directeur d’Un Toit Pour Les Abeilles) et sa fille  Camille.

Pour plus de renseignement ou vous procurer la revue : http://www.leliencreatif.fr/    05 61 94 36 33

Voici un extrait :

 

Voir l’article concernant Un Toit Pour Les Abeilles (paniers à abeilles)

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17
Juin
2014

La Caravane : Un nouveau Monde en Marche !

Durant 8 jours, une caravane des temps modernes a sillonné à vélo les routes de Paris à St Jean d’Angély. Son but, attirer l’attention sur la pertinence qu’un nouveau monde est en marche, un monde qui permet de créer des ponts entre producteurs, consommateurs et société civile, avec notamment le lancement d’une vallée bio « Val Bio Ouest ».
Cette caravane se compose de vélos, chacun porteur d’un projet symbolique d’« Un Nouveau Monde en Marche ».

Parmi les cyclistes qui l’ont fait, rallier Paris et Saint Jean d’Angély (soit 590km) :

Richard Vasseur aux couleurs d’Un toit pour les abeilles

Ils l’ont fait : rallier Paris à St Jean d’Angély à vélo. 590 kms en 8 jours, par un temps agréable et avec des rencontres magnifiques.

L’arrivée s’est faite vendredi après-midi lors du lancement de Val Bio Ouest, en présence de Ségolène Royal, ministre de l’écologie, Jean-François Macaire, président de la région Poitou-Charentes, Corinne Cap, Maryline Simoné, Benoit Biteau, conseillers régionaux, Françoise Mesnard, maire de St Jean d’Angély, Béatrice Abovillier, Préfète et Suzanne Tallard, Députée de la circonscription de Rochefort.

Fatigués mais heureux, ils ont gravi la dernière côte qui mène au silo Val Bio Ouest et ont fait un tour d’honneur dans la salle de conférence, invités par Edouard Rousseau. Les personnes présentes ont applaudi chaleureusement cette caravane des temps modernes et ses participants.

Laurent Muratet (Un nouveau monde en marche) et Pierre-Emmanuel Drouart (Un arbre sur mon chemin) ont repris la parole en fin de journée afin d’expliquer à tous leurs démarches personnelles et professionnelles, leurs engagements en faveur d’une société non violente, écologique et solidaire.

Bravo à tous les cyclistes, d’un jour ou de tous les jours : Laurent, Carl, Pierre-Emmanuel, Fabien, Laurent, Jérôme, Richard, Didier, François, Matthieu, Vincent, Marc, Manu, Issa Elle, Armand… et tous ceux qui ont participé de près ou de loin.

PS : une dizaine d’arbres fruitiers sera plantée sur le site à l’automne… grâce aux dons effectués en ligne. Vous pouvez encore participer !

Source : www.unarbresurmonchemin.com/un-nouveau-monde-en-marche

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16
Juin
2014

Blog The Little Greenway – 12/06/2014

Histoires d’abeilles, sentinelles de la nature…

Chers Greeners, The Little Green Way a mené son enquête, toujours dans le but de faire partager et découvrir les faits les plus marquants en matière d’écologie.

Aujourd’hui, nous vous proposons de vous imaginer tout petit (vraiment tout petit).Vous vous promenez dans une prairie fleurie et verdoyante. Là, au cœur de la nature, dans n’importe coin, recoin du monde,  demeure un animal exceptionnel : les abeilles.

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De fleurs en fleurs, d’arbres en arbres, elles butinent, transportent le pollen (éléments mâle) sur le pistil (élément femelle) pour assurer la fécondation.

Relevez la tête, vous avez là, la plus importante pollinisatrice du monde agricole, gardienne de la biodiversité et donc de notre alimentation de tous les jours.

1309510-Abeille

Ainsi, « 80% des plantes à fleurs sont pollinisées par l’animal et les abeilles sont considérées comme les meilleurs pollinisateurs ».

Bright Idea

Saviez-vous que « 30% de ce qui est dans nos assiettes est lié à la pollinisation »

Vous comprenez mieux maintenant que même du haut de ces quelques centimètres, l’abeille est garante d’un équilibre très fragile de la nature.

smiley-pascontent Alerte Rouge 

On ne s’en aperçoit pas du tout, mais ce peuple est en voie de disparition depuis quelques années dans plusieurs coins de la planète.

Dans certaines régions de la planète, les abeilles ont totalement disparu comme par exemple en Chine.

Nota bene : Nous parlons là des abeilles sauvages, les abeilles domestiques ne sont pas concernées par ce phénomène de disparition.

Après plusieurs études réalisées par des comités de scientifiques, le constat est frappant et reste similaire entre les différentes régions : des ruches désertées, mais à l’intérieur pas de cadavre, une reine en bonne santé et les larves en vie mais plus d’ouvrières…

Ce phénomène récurrent a été appelé dans les années 90 : le syndrome d’effondrement des colonies.

Mais alors quelles sont les causes de cette dissémination ?

Malheureusement, plusieurs facteurs…

L’agriculture intensive reste un facteur fondamental avec l’usage de pesticides et d’engrais chimique.

Mais d’autres facteurs sont responsables de cette dissémination comme le varroa est un acarien visible à l’oeil nu, qui est passé de l’abeille d’Asie, Apis Cerena à notre abeille européenne Apis Mellifera au début des années 1980. Ce parasite a gagné la totalité des départements français et provoque des dommages considérables dans les ruchers qu’il infeste. Il s’attaque aux ouvrières et bourdons adultes, mais également aux larves.

Le frelon asiatique ne fait pas que terrifier les phobiques d’insectes, c’est aussi un réel prédateur des abeilles.

Une dizaine de frelons en vol stationnaire suffisent à décimer une colonie en quelques jours.

 Mais c’est bien une combinaison de plusieurs facteurs qui pourrait expliquer la cause de cette dissémination. Les pathologies telles que les virus, maladies et parasites, les pesticides et l’appauvrissement des ressources alimentaires.

Alors que pouvons-nous faire ?

Des associations et entreprises existent et proposent des solutions assez accessibles pour favoriser la protection des abeilles.

Devenir parrain de centaines d’abeilles, ça vous parait surement improbable, et pourtant c’est ce que propose l’association « Un toit pour les abeilles  » !!!L’objectif de cette association est de proposer à des particuliers ou des entreprises de pouvoir parrainer des abeilles.

Simple et ludique, vous avez le choix entre plusieurs prestations :

Petit tours d’horizon>>

1. Choisir le nombre d’abeilles à parrainer

2. L’association installe une ruche chez l’un des apiculteur partenaire près de chez vous

3. La ruche ainsi que les pots de miel produits sont identifiés par votre nom

4. Des photos vous sont envoyés ainsi que vos pots de miel

Pour une somme comprise entre 8 et 25 € par mois, l’association vous propose de parrainer jusqu’à 16 000 abeilles pour une production annuelle de 24 pots de miel.

Ce service existe aussi pour les entreprises.

Mais si vous disposez d’un parcelle de jardin et d’un peu d’huile de coude, aller jetez un œil par là :)

==> http://www.soonsoonsoon.com/bp10056


D’autres astuces toutes simples pour aider les abeilles chez vous dans vos jardins :)

>> Tout d’abord et c’est très simple, planter un jardin favorable à la vie des insectes!!!

Achetez des graines bio chez un horticulteur spécialisé près de chez vous. Les plantes qui favorisent l’épanouissement des abeilles sont les plantes dites mellifères. Ce type de plantes sont sources de pollen et de nectar pour les abeilles.

>> Autre astuce concernant votre gazon: ne coupez pas trop court votre gazon et laisser pousser les petites fleurs comme les pissenlits, les pâquerettes, etc, en bref laisser des « zones sauvages «  dans votre jardin.

Les fleurs préférées par les abeilles :

  • les bulbes de dahlias 

  • les lis de nérine
  • les glaïeul d’Abyssinie.

L’automne, l’idéal est de planter toutes les variétés de crocus qui persisteront pendant le début de l’hiver.

>> Et encore un point important, les points d’eau sont fondamentales pour la prolifération des abeilles et leur bien être. Pourquoi ?? L’eau permet tout simplement aux abeilles de diluer le miel (celui qui nourrit les larves) et également de rafraîchir la ruche.

Mais attention, ne prévoyez pas de bassin trop profond qui risquerait de favoriser la noyade des abeilles.

Voilà les Greeners, nous avons maintenant toutes les cartes en main pour maintenir le nombre d’abeille dans nos pays, leur bien être étant complètement lié à celui de toute la nature, il est dans notre devoir de les protéger.

Cher Greener, n’hésitez pas à nous faire partager les photos de vos jardins « pro-abeilles » sur notre page Facebook.

Source : thelittlegreenway.com/histoires-dabeilles-sentinelles-de-la-nature/

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14
Juin
2014

Les abeilles sauveront-elles le monde?

Si cette question est abordée avec une approche purement pragmatique et économique, avec un rire gras cynique ou un air de biscotte brisée, la réponse est d’évidence non et la question ne devrait même pas être posée! Allons!

Les Français ne consomment que 600 grammes de miel par an et par habitant… Si ce produit disparaît, ils s’en passeront sans aucun souci…

Les abeilles en pollinisant les fleurs, favorisent la production de 35% de nos ressources alimentaires. D’accord. Si on ne dispose plus de fruits, de légumes et autres végétaux, on ne crèvera pas de faim non plus car il restera le blé, le riz et le thé… C’est bien là le principal. Non ?

Les abeilles pollinisent 80% des plantes à fleurs qui sans elles pourraient disparaître. Franchement, si la renouée des oiseaux ou l’hellébore fétide disparaissent, croyez-vous que nous nous en apercevrons? Même pas! En revanche, si nous abordons cette question avec humanité en amoureux de la vie, nous rappellerons tous les bienfaits que nous apportent ces ardentes butineuses…

Quel bonheur de pouvoir déguster ces miels, véritable quintessence de la nature, aux saveurs si différentes, clairs ou foncés, doux ou corsés…

Quel bonheur de consommer pollen, gelée royale, propolis, tous ces merveilleux produits naturels et encore authentiques, si bons pour notre santé et notre bien-être.

Quel bonheur de pouvoir déguster une cuisine variée, riche de tous ces légumes et tous ces fruits qui diversifient notre alimentation pour le plaisir de notre palais et la bonne forme de notre corps…

Quel bonheur de pouvoir se balader dans une campagne fleurie qui embaume des parfums exhalés par les différentes fleurs…

Les abeilles ne sauveront pas le monde mais elles contribueront à sauvegarder la qualité de vie qui est la nôtre… On peut aller plus loin. Aujourd’hui, les abeilles connaissent une situation préoccupante et leur survie n’est plus assurée. Plus de 30% des ruches périssent chaque année. Plus de 300.000 ruches mortes dans notre seul pays.

Les causes de cette surmortalité dramatique résident dans une dégradation rapide de leur environnement, contaminé par l’emploi de pesticides hyper puissants et toxiques, appauvri par la monoculture, stressé par les bouleversements climatiques, envahi par de nouveaux prédateurs.

L’agriculture intensive mise en place dans les années cinquante nous a conduit, en quelques décennies, une paille à l’échelle du temps, dans une véritable impasse. Les rendements stagnent et le prix à payer pour notre environnement est colossal: dégradation des sols et des eaux, érosion rapide de notre biodiversité… Poursuivre dans cette voie est irresponsable. Il est temps de faire marche arrière et de quitter le règne de l’agrochimie pour retrouver le chemin de l’agronomie ou de l’agro-écologie comme dirait notre ministre de l’agriculture.

Dans ce schéma, la sauvegarde assurée des abeilles nous indiquera la réussite de ce défi essentiel pour notre avenir. Et dans ce sens, oui, assurément, les abeilles sauveront le monde.

Source : http://www.avenir-de-lapiculture

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13
Juin
2014

Article de presse – Lorraine Magazine daté juin 2014

Sarah & les abeilles

Mettre du miel sur sa tartine de beurre le matin et avoir bonne conscience, tel est le principe du parrainage proposé par « Un toit pour les abeilles ». L’entreprise met en contact entreprises et particuliers avec des apiculteurs de toutes les régions françaises. En Lorraine, les abeilles de Sarah Holtzmann offrent tout le goût de leur terroir à leurs parrains. Une idée gourmande et généreuse.

En Europe, en France, vit le plus beau des insectes : l’abeille. Gracile dans son jaune et noir, elle danse de fleur en fleur et en les pollinisant, elle joue un rôle essentiel dans la préservation de la biodiversité. Depuis presque vingt ans, sa population en France ne cesse de diminuer, jusqu’à 30 % par an. « Un toit pour les abeilles » tente de renverser la vapeur et remettre ces petites monarchies mobiles sur leur trône. Depuis sa création en 2009, plus de 300 entreprises et 4000 particuliers ont été séduits par ce projet. En parrainant une ou plusieurs ruches, ces derniers participent au travail de protection des ouvrières et de leur reine. Mais ce n’est pas tout : en échange, ils ont aussi la chance de goûter le fruit de leur butinage et de faire connaissance avec un producteur et sa région.

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Le cœur à l’ouvrage

Disparition de colonies, changements climatiques brutaux, pesticides, les ennemis des abeilles et de leur apiculteur sont nombreux. Résultats : la production de miel baisse et l’apiculture elle-même est menacée. « Il y a deux ans, j’ai fait face à une perte d’abeilles. À l’intérieur des ruches, tout était mort et il n’y avait aucun miel à récolter. Je me suis tournée vers « Un toit pour les abeilles », au lieu d’aller vers une banque. Ce partenariat, c’est une sacrée béquille. On ne se sent plus seuls face aux difficultés », révèle Sarah Holtzmann. Elle fait partie des premiers apiculteurs à s’être lancés dans l’aventure d’ « un toit pour les abeilles » en 2010. De cent ruches la première année, elle en possède aujourd’hui 260. Pour améliorer sa production et être plus autonome, Sarah Holtzmann élève aussi ses propres reines et renouvelle ainsi ses cheptels, sans avoir à introduire des souveraines importées du Chili ou d’Argentine. Cela n’empêche pas son métier d’être soumis aux aléas de la nature, du temps et des hommes.

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Le goût des Vosges en pot

L’apicultrice voit les pratiques et les consciences évoluer doucement : « Dans la vallée du Rabodeau où je suis installée, il y a seulement des petits agriculteurs de montagne. Mais les pesticides utilisés par les jardiniers amateurs peuvent être tout aussi néfastes. Heureusement les gens reviennent sur ces pratiques ». Sarah Holtzmann ne se décourage pas pour autant. Attachée au terroir vosgien, elle partage avec ses parrains et clients un goût prononcé pour le miel de sapin.  « Il a une saveur spécifique, difficile à obtenir. Sa production repose sur deux insectes : l’abeille et le puceron », explique l’apicultrice. En effet, ce dernier absorbe la sève des conifères et, ne pouvant la digérer entièrement, la « rejette ». L’abeille vient l’en délester. Dans dix à quinze jours, Sarah réalisera sa première récolte de miel de fleurs sauvages. Une collecte exceptionnelle grâce à un printemps précoce. Mais la lutte pour sauver les abeilles continue et nos tartines crient déjà famine.

Source : http://www.lorrainemag.com/a-faire/sarah-les-abeilles/

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12
Juin
2014

récoltes d’essaims

quelques photos de récoltes d’essaims

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10
Juin
2014

Les abeilles posséderaient un système de navigation intégré

Pour se repérer dans l’espace, les abeilles utiliseraient un système de carte mentale, et non pas uniquement la position du soleil À l’instar des papillons, les scientifiques pensaient que les abeilles utilisaient la position du soleil pour retrouver leur chemin. Des chercheurs de l’Université d’Auckland estiment désormais que les abeilles construisent plutôt une carte mentale pour se repérer, comme les hommes et les mammifères.
Les abeilles posséderaient-elles un super cerveau ?
Selon les experts, elles seraient déjà capables de résoudre des problèmes mathématiques et posséderaient un cerveau pouvant rivaliser avec les ordinateurs. Et il semblerait désormais qu’elles possèdent un système de navigation intégré, leur permettant de retrouver facilement leur chemin. D’après une nouvelle étude, menée par des chercheurs de l’Université d’Auckland, les abeilles seraient capables de créer des cartes mentales des environs de leur ruche. Cela leur permettrait ainsi de localiser des destinations à des kilomètres de chez elles. Pas besoin de soleil Jusqu’à présent, seuls les humains, les requins et les pigeons étaient connus pour utiliser cette technique de carte mentale. Les scientifiques pensaient que les abeilles se contentaient de la position du soleil pour retrouver leur chemin. « Il y a moins de 50 ans, affirmer que n’importe quel animal non-humain créait des cartes cognitives était très controversé, car cela suggérait une théorie de l’esprit informatique », explique le Docteur James Cheeseman, de l’Université d’Auckland, au DailyMail. Pour savoir si cela s’exprime également chez les abeilles, les chercheurs ont capturé et anesthésié des insectes avant de dérégler les cycles circadiens de six heures chez certains d’entre eux. L’objectif ? Désorienter les abeilles avant d’observer leur comportement. Équipées d’émetteurs pour suivre leurs mouvements, les abeilles ont ensuite été relâchées dans la nature. Si les abeilles comptaient uniquement sur le soleil pour rentrer chez elles, le dérèglement de leur horloge circadienne interne ne leur permettrait pas de retrouver leur chemin. Or, les abeilles sont retournées vers leur ruche avec la même vitesse et précision que celles n’ayant pas subi de changement organique. Carte géographique mentale « Les résultats suggèrent que les abeilles se déplacent grâce à une carte mentale du terrain, en plus d’utiliser les directions données par le soleil », ajoute le chercheur. De précédentes études ont démontré que les mammifères se déplacent dans des régions géographiques en créant des cartes cognitives, c’est-à-dire une représentation mentale de points de repères comme des rochers, des arbres ou des buissons. Toutefois, personne ne savait réellement si les insectes possèdent également cette capacité. « Nos résultats impliquent que les abeilles sont similaires aux mammifères et aux oiseaux dans la façon dont leur cerveau construit des cartes cognitives métriques intégrées », précise le Docteur Cheeseman. Un cerveau minuscule mais puissant Cette découverte est d’autant plus remarquable que les abeilles possèdent un cerveau minuscule qui n’est pas composé des mêmes structures que les mammifères. Par exemple, les abeilles n’ont pas d’hippocampe, habituellement utilisé dans la navigation. Néanmoins, les insectes parviennent tout de même à construire des cartes mentales qui contiennent des informations concernant les directions, distances, repères, sources de nourriture et les détails sur le terrain. Un ensemble de critères qui leur permet de calculer leurs voyages de façon efficace, précise et directe.
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Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Bon à savoir | Commenter cet article
05
Juin
2014

Les abeilles de Gaspard

Merci à Gaspard pour son aide précieuse pour la récolte de ce bel essaim récolté à Fouras et  installé dans un tronc d’arbre évidé.

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Ecrit par Régis dans : récolte essaim | Tags : , , , , Commenter cet article
03
Juin
2014

10 gestes Eco-citoyens

10 Trucs et astuces pour être super tendance et éco-citoyen

Après le  « made in France » qui est devenu super à la mode, cela n’aura échappé à personne qu’aujourd’hui, la tendance, c’est d’être éco-citoyen. On prône tous d’ailleurs son côté « éco-responsable ».

Alors voilà les 10 incontournables pour être parfaitement dans les rails :

– On parraine une ruche, enfin une partie de ruche, ce qui aide les apiculteurs et nous fait participer à la sauvegarde des abeilles. En plus, on reçoit du bon miel qui peut même être étiqueté à notre nom!

– On adopte des poules pondeuses, âgées d’à peine un an, en les sauvant de l’abattoir. Oui, évidemment, cela ne peut se faire qu’en maison et sûrement pas en appart, même avec un balcon. L’avantage, outre les œufs frais, cela mange tout et tue les serpents… Inconvénients : les poules  s’oublient  partout, donc empêchez- les de rentrer dans votre salon si vous voyez ce que je veux dire….

– On fait son compost et on s’installe une jardinière de plantes aromatiques qu’on arrose avec amour, à  un euro les deux brins de basilic achetés en grande surface, cela devient vite rentable… Et puis, comme on va avoir du compost, on aura du bon terreau ! Il existe de petits composts parfaits pour les espaces citadins. Vous allez voir en plus, comme vos poubelles vont s’alléger !

– On privilégie les circuits cours en s’inscrivant dans une Amap  ou on file aux marchés des petits producteurs pour éviter d’avoir des fruits et légumes qui viennent de Rungis… Un seul mot d’ordre : TRAÇABILITÉ. Et là, on se refile les bonnes adresses entre copains des bons producteurs de sa régions.

– On adhère au réseau SLOW FOOD  par amour du vrai goût et des bonnes choses : on redécouvre des légumes oubliés (rutabagas, crosnes, pommes de terre violettes, panais…) et on devient une cuisinière incroyablement inventive, ou pas… 😉

– On consulte régulièrement les sites de financement participatif (ou Crowdfunding) comme ulule.fr ou kisskissbankbank.com  pour aider, moyennant quelques euros, un sympathique projet qui nous ressemble, ou qui a du sens.

– On chine et on se ballade sur les marchés des créateurs car ils regorgent vraiment de petites merveilles à découvrir, à offrir ou à s’offrir.  ;-)

– On fait du troc et on instaure les soirées « Fille mais pas que » pour s’échanger  fringues, vêtements d’enfants,  jouets/jeux, livres, DVD…  pendant que les hommes s’occupent des petits.

– On emmène toute la famille cueillir des fruits directement à la ferme :  fraises, framboises, cerises…Et on demande à maman son incroyable recette de confiture, ou mieux encore, elle nous fait des confitures maison parce que c’est bien connu, une maman, ça sait tout faire  ;-)

– Et pour finir… allez vous avez deviné ? Le dernier truc super tendance ? Mais si…On offre un Livre à Jouer de Mademoiselle Cartonne ! Pourquoi ? Parce que c’est l’occasion à la fois, de donner du plaisir aux enfants et du travail aux grands, pardi !

Source : http://livreajouer.eu/Blog/10-trucs-astuces-etre-super-tendance-eco-citoyen/

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28
Mai
2014

de drôle d’animaux dans la paille

De drôles d’animaux se sont installés dans la paille à proximité de l’un de nos ruchers

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Ecrit par Régis dans : Nos actions | Commenter cet article
27
Mai
2014

Des abeilles utilisées pour repérer les mines

Deux chercheurs, un Français et un Croate, ont eu l’idée de faire appel aux abeilles pour aider les hommes à repérer les mines antipersonnelles.

Les abeilles pourraient aider l’homme à détecter les mines anti-personnelles.

« On savait déjà les abeilles sensibles à certaines odeurs, celles du géranium ou du néroli (NDLR : fleur d’oranger). Le défi c’est de leur apprendre à repérer le TNT, un explosif », explique Yves Le Conte, directeur de l’unité Abeille et Environnement à l’Institut national de recherche agronomique (Inra) à Avignon (Vaucluse).

Du sucre au TNT

Sollicité il y a quatre ans par Nikola Kesic, un chercheur de l’Université de Zagreb (Croatie), l’idée est venue d’utiliser l’abeille domestique Apis mellifera pour détecter les mines anti-char – de larges et épaisses galettes – et antipersonnel – petites et légères, grosses comme une orange – toujours emprisonnées dans les sols de Croatie (90 000 mines) ou de Bosnie (120 000 mines) et que les glissements de terrain consécutifs aux récentes pluies diluviennes risquent de dégager en surface.

Dotée de capteurs chimiques hypersensibles contenus dans ses antennes, l’abeille domestique est capable, outre les informations qui lui sont communiquées lors de la danse des abeilles au sein de la ruche, de trouver des fleurs et du pollen riches en sucres de façon à les butiner pour en faire du miel. Comment donc lui donner l’habitude d’aller aussi flairer des engins explosifs remplis de TNT ? « Il s’agissait de déclencher un réflexe de type pavlovien chez l’abeille », explique Yves Le Conte.

L’expérience a consisté à dissimuler sous du sable du TNT seul et du TNT recouvert de sirop pour appâter les butineuses. Très vite, les abeilles ont foncé sur l’explosif ! Mais elles sont aussi vite devenues indifférentes quand elles ont compris qu’il n’y avait plus de sucre.

Les chercheurs ont alors forcé l’apprentissage, en rajoutant du sucre sur le TNT de façon qu’elle mémorise de plus en plus fortement l’odeur seule de TNT. « Cette substance chimique, le trinitrotoluène, plus stable que la nitroglycérine qu’on voit dans le film Le salaire de la peur, sent l’amande amère », explique André Picot, chimiste honoraire au CNRS.

Des démineurs encore sceptiques

Des expériences de suivi des déplacements et des arrêts des abeilles ont eu lieu dans des champs de mines recouverts de végétation au moyen d’un radar infrarouge couplé à une caméra permettant de photographier la scène toutes les dix secondes. Comme elle dégage de la chaleur, les abeilles sont repérées par les signaux infrarouges, ce qui permet de fouiller une zone précise et de déminer. D’autres expériences sont prévues cet été en Croatie « avec une colonie entière d’environ 30 000 abeilles, grâce à des financements européens », explique Nikola Kesic.

Des progrès restent à accomplir car les abeilles se posent plus sur les cibles au DNT (dinitrotoluène) que sur le TNT ! Mais la méthode étant « très simple et très rapide, nous espérons maintenant convaincre les spécialistes du déminage avec des résultats », poursuit le chercheur croate.

L’animal doué d’odorat au service de l’homme

Les abeilles sont également valorisées pour détecter les explosifs ou la drogue dans plusieurs aéroports ou centres de recherche. Une démarche qui rappelle le dressage du « rat de Gambie », gros mais très docile, utilisé en Tanzanie avec l’aide de l’ONG belge Apopo pour dépister la tuberculose à partir de la salive de patients ou bien des mines dans la nature. Ou bien encore les chiens de la police technique et scientifique d’Ecully (Rhône) qui, après un entraînement assez strict, sont capables d’identifier « l’odeur corporelle » d’un suspect.

Source : www.la-croix.com/Des-abeilles-utilisees-pour-reperer-les-mines

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Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : A lire sur les abeilles,Bon à savoir | Tags : Commenter cet article
26
Mai
2014

Language des Abeilles

Quand l’INRA écoute aux ruches

Les abeilles se parlent-t-elles? Une équipe de l’INRA d’Avignon a isolé des vibrations particulières émises dans les ruches, comme un claquement sec, qui correspondraient à une forme de communication avec une poignée de « mots ».
Pour Yves Le Conte, directeur de l’unité Abeilles et Environnement à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), « cela voudrait dire qu’elles disposent d’un autre mode de communication que celui des phéromones », le langage des hormones.
Pour passionné qu’il soit, le biologiste ne s’avance pas à parler de « sons » mais envisage l’hypothèse d’un « profil vibratoire » de cinq à six « mots » échangés dans la ruche, enregistré grâce à des capteurs hyper-sensibles.
Une fois modélisées, ces vibrations indétectables à l’oreille forment une émouvante bande-son sur l’écran de son ordinateur, des « kak kak » proches des sons du criquet, qui semblent se répondre et dont le chercheur conserve jalousement l’enregistrement en laboratoire dans l’attente d’une publication prochaine de ses travaux.
« Si elles font ça c’est forcément pour communiquer, reste à trouver ce qu’elles se disent et comment elles émettent cette vibration particulière », juge-t-il.
Cette découverte s’est faite grâce à sa collaboration avec un physicien de l’université de Nottingham, en Angleterre: Martin Benzick, spécialiste des vibrations, pensait possible de prédire à l’avance certaines activités des abeilles.
M. Benzick a mis au point le « SwarMonitor » qui permet de prévoir à l’avance quand la colonie est prête à essaimer. Quand l’essaimage se produit, explique Yves Le Conte, il cause de lourdes pertes à l’apiculteur: il voit partir l’ancienne reine avec la moitié de ses abeilles pour se reproduire ailleurs en formant un essaim dans les arbres, ou sous les toits.

– Mouchards et caméras –

« L’idée était de permettre à l’apiculteur de prévenir l’essaimage, par exemple en séparant sa colonie en deux. On a décidé de s’en servir plus largement pour prédire la santé des colonies » reprend le biologiste.
Avec l’aide d’un apiculteur « compteur d’abeilles », il a pu installer capteurs et caméras sur les ruches. Didier Crauser a marqué ses abeilles selon un code couleur correspondant à leur état: des minuscules pastilles rouges, bleues ou vertes (malade, traitée ou en bonne santé), collées sur leur dos permettent de suivre chaque battement d’aile dans et autour de la ruche depuis l’ordinateur.
A une centaine de mètres du laboratoire, dans les champs de sainfoin, les ruches sont désormais bardées de mouchards qui enregistrent les vibrations, les entrées et les sorties des abeilles, la durée du butinage. Plus une balance pour évaluer le poids de pollen rapporté dans la ruche par les butineuses.
« Deux fois par mois, on ouvre la ruche pour vérifier l’éventuelle présence de prédateur et ou de maladie » précise M. Le Conte.
« A terme, l’idée est de permettre à chaque apiculteur de s’équiper. Pour un prix modique qui sera sans doute de 2 ou 3 euros par capteur, il pourra être directement alerté par l’activité des abeilles en cas de problème. Elles enverront elles-mêmes le signal: je suis malade, je suis attaquée », prédit le chercheur.
Didier Crauser a déjà déposé deux brevets pour ses inventions qui permettent de surveiller l’impact des modifications environnementales sur les abeilles.
L’inquiétant déclin des abeilles pollinisatrices, avec une mortalité hivernale des ruches de 30 à 30% en France et 40% en Belgique ou en Suède, a justifié une vive riposte de la communauté scientifique.
A Avignon, l’Inra dispose de 400 colonies de 30.000 à 50.000 abeilles chacune dans un rayon de 50 kilomètres, pour étudier leur comportement et les menaces qui pèsent sur elles, combinaison de virus et de prédateurs dans un environnement dégradé par les pesticides et le bétonnage pour mieux les contrer.
« L’affaire est devenue politique », souligne M. Le Conte alors que l’Europe subit déjà un déficit de 13,4 millions de colonies pour ses cultures.

Source : www.leparisien.fr/langage-des-abeilles-quand-l-inra-ecoute-aux-ruches

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22
Mai
2014

« Au royaume des abeilles » Livre

Les abeilles vont envahir les écoles

Les abeilles vont envahir les écolesGérard Freyssenge veut faire partager sa passion aux enfants des écoles 
« Au royaume des abeilles » est un livre jeunesse qui fait le buzz ! Publié aux éditions Empreinte, cet ouvrage à la fois ludique, pédagogique et écologique a été écrit par Gérard Freyssenge, auteur toulousain et également apiculteur. Il interviendra le vendredi 23 à Arès, en milieu scolaire, pour faire découvrir la vie des abeilles aux enfants et sera en dédicace au centre Leclerc le lendemain samedi 24 mai. Il répond à quelques questions :

« Sud Ouest ». Comment est née cette passion pour les abeilles ?Gérard Freyssenge. Le monde des abeilles m’a toujours attiré mais il y a quelques années, un film sur la vie des abeilles m’a profondément touché. J’ai voulu en savoir davantage et peu de temps après j’ai suivi une formation d’apiculture. C’était le début d’une belle passion que, en écrivant ce livre, j’ai voulu partager avec petits et grands.

C’est un livre écologiste ?Ce livre sans être pessimiste, lance un cri d’alarme à l’homme qui, souvent sans en avoir conscience, peut anéantir des milliers d’abeilles, mais aussi des plantes, et tout simplement l’humanité !

J’ai voulu faire un livre ludique mais sérieux qui permette de comprendre facilement la vie des abeilles et qui sorte du schéma traditionnel des livres d’enfants que je trouve souvent trop romancés. Soyons clairs : ce n’est pas « Maya l’abeille » ! Pour ma part depuis que je connais mieux les abeilles, je ne vois plus du tout les fleurs et la nature de la même façon.

Ce livre a sa place à l’école ?Ce sont les enseignants qui le disent après avoir lu « Au royaume des abeilles ». Ils me sollicitent pour que je vienne dans leurs classes, comme par exemple à Arès ce vendredi, y présenter la vie des abeilles en gardant le livre comme fil conducteur.

Je rends visite aux enfants avec une ruche pédagogique, une vidéo-projection, des posters imagés et je termine mes rencontres par une distribution de petits pots de miel. J’essaie le plus simplement possible de faire connaitre aux enfants le monde passionnant des abeilles tout en les sensibilisant à la fragilité de notre environnement. En espérant qu’après ils crieront : « Vive les abeilles, à bas les pesticides »

Source : www.sudouest.fr/les-abeilles-vont-envahir-les-ecoles

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