04
Juil
2016

Quelques inquiétudes au Rucher

Nous vous partageons les quelques inquiétudes de Pascal, notre apiculteur de Chécy, qui reflètent malheureusement très bien la conjoncture apicole du moment :

« Chers parrains,

Hier (dimanche 3 juillet 2016) j’ai passé mon après-midi à faire le tour des ruches. Je suis passé de désillusion en désillusion. La situation est très difficile. Les réserves abondantes laissées aux abeilles ont été consommées en quelques jours à peine. Les colonies ont déjà consommé les ¾ des réserves et le soleil quant à lui tarde à revenir.
Ce confinement trop long les rend même agressives. Elles attendent désespérément le soleil pour sortir des ruches. Elles en ont besoin !

Souvenez-vous, je vous avais évoqué lors de précédentes nouvelles, avoir placé des hausses, il y a quelques semaines pour récolter du Colza. Et bien impossible de les récupérer car il s’en est suivi 10 jours de pluies « non-stop ». Je n’allais pas ouvrir et mettre en péril mes colonies pour récupérer des hausses de miel ! Et ma visite d’hier m’a conforté, car je me suis aperçu que les abeilles ont commencé à désoperculer les hausses pour récupérer le miel et le consommer. Elles puisent sur leurs dernières réserves en ce moment…

La météo nous annonce deux très belles journées jeudi et vendredi avec des températures avoisinant les 32°. Voilà qui devrait leur donner un peu de souffle… Mais je ne me réjouis pas trop vite, car cette même météo annonce des orages samedi et dimanche prochain.
Et dire qu’on annonçait une belle année de récolte. Les conditions climatiques ont tout remis en cause.

J’en discute beaucoup autour de moi avec des apiculteurs et pour les plus anciens, ils me racontent que ce phénomène de très mauvaise météo s’est produit la dernière fois il y a 25 ans !
Plus de 40 % des ruches ont essaimé entre fin avril et le 15 mai, bizarrement juste avant cette saison chaotique ! Elles avaient senti ou pressenti que le temps allait fortement se dégrader. Les abeilles paraissent plus fiables que les prévisions de météo France ! Nous devrions plus observer la nature.

Sans alerte ou pessimisme, la récolte 2016 devrait être très réduite.

Je vous donnerai des nouvelles très prochainement. Merci à tous pour votre soutien
Pascal »

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01
Juil
2016

Espèces mellifères à planter en juillet

Nous débutons le mois de juillet. Voici quelques suggestions de plantations à réaliser durant ce mois et qui feront le bonheur de nos butineuses.

Alors à vos jardins ou  jardinières…

Bzzz !

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24
Juin
2016

Apiculture en ville fin d’un eldorado ?

En ville ou à la campagne, la présence d’abeilles favorise incontestablement la biodiversité environnante.

Néanmoins, il semble déjà que la place des abeilles dans un cadre urbain commence à montrer ses limites.

On entend souvent dire qu’en ville, ces dernières se plaisent à butiner aux balcons et dans les jardins publics alors qu’à la campagne, la monoculture contribue à leur mortalité.

On oublie cependant que les abeilles ont un besoin important de sources de nourriture (nectars, pollens) qui pour la plupart du temps, reste assez anecdotique en ville.
Avec un nombre de ruches encore marginal dans les zones urbaines, ces dernières ont encore de quoi butiner et favoriser à hauteur de leurs occupantes, la biodiversité locale.

Mais, la place des abeilles est-elle réellement en ville ?
Si on déplaçait un rucher de 200 ruches (taille minimum d’un cheptel pour un apiculteur professionnel), les comportements des abeilles et des hommes seraient différents.

Faute de nourriture suffisante par exemple, les abeilles essaimeraient (une partie de la colonie sort de la ruche et s’envole avec la vieille reine).

L’essaimage est par ailleurs un phénomène naturel qui se manifeste généralement entre Mai et Juin pour plusieurs raisons qui peuvent être l’âge de la reine, un confinement dû à des conditions défavorables,  une surexposition au soleil…

La gestion de l’essaimage pour l’homme est bien plus délicat dans un cadre urbain avec un environnement sollicitant et stressant pour lequel il doit savoir gérer les abeilles en « liberté » et la sécurité des habitants.

Par ailleurs, si on a identifié les facteurs d’affaiblissement des colonies d’abeilles comme le dérèglement climatique influant sur les floraisons, les pesticides, le commerce d’abeilles moins adaptées à leur environnement…il semble qu’en ville d’autres facteurs viennent s’ajouter.

Bien qu’il soit trop tôt pour connaitre les répercussions réelles, la pollution atmosphérique et lumineuse, les ondes électromagnétiques, les piscines traitées, le bruit ou encore la poussière viennent alimenter le stress des abeilles.

Mais ce qui est bien avéré comme néfaste pour les abeilles, c’est le frelon asiatique qui a envahi nos villes.
Agressif envers les hommes et véritable prédateur des abeilles, il semble que le mobilier urbain, les abribus et toutes les infrastructures qui soient potentiellement hébergeuses de nids de frelons lui soit propice.

Effectivement, en basse campagne, il est plus facile de gérer les frelons et la destruction de leurs nids alors qu’en ville, abeilles, apiculteurs et riverains sont bien plus exposés.

Les abeilles ont besoin d’un environnement serein avec une flore riche, variée et loin de tout facteurs de stress.

Chez Un toit pour les abeilles, nous installons ponctuellement et de manière raisonnée des ruches au sein d’entreprises désireuses de les accueillir lorsque le cadre végétalisé et mellifère s’y prête et après expertise de l’apiculteur.

Nous semons des fleurs pour apporter le couvert aux abeilles et choisissons de soutenir des apiculteurs qui privilégient le bien-être de leurs protégées en leur apportant une nourriture saine et variée autour des ruches tout en contribuant à la pollinisation comme maillon essentiel de la biodiversité.

Ruches chez François Gros

Abeilles en pleine nature chez François Gros, apiculteur dans le Var

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Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : L'abeille en danger | Tags : , Commenter cet article
21
Juin
2016

La sauvegarde des abeilles… L’Affaire de tous !

Sale temps pour les abeilles…

Elles sont malmenées chaque jour un peu plus par de nombreux facteurs que sont les pesticides, les infections parasitaires, les nouveaux prédateurs comme le frelon asiatique apparu en France en 2004.

Chaque année nous apporte son lot de nouveaux dangers pour l’abeille… Depuis quelques temps le dérèglement climatique est entré en scène. Nous sommes aujourd’hui le premier jour de l’été et le temps demeure gris, humide et même pluvieux dans certaines régions.

2016 marquera le pire printemps depuis 150 ans !

Les abeilles ne sortent plus, le cycle naturel des floraisons est totalement perturbé.  Mais où va t’on ?

En parallèle, le projet de loi visant à interdire l’utilisation des pesticides néonicotinoïdes, tueurs d’abeilles n’a toujours pas été statué de manière concrète. Les hautes autorités de l’État, Sénat et Assemblée Nationale n’arrivent pas à se mettre d’accord… En attendant les pesticides n’ont jamais été autant utilisés et la mortalité des abeilles, en conséquence n’a jamais été aussi élevée.
L’année dernière, 300 000 colonies d’abeilles ont été décimées…
Cette semaine, mardi 21 et mercredi 22 juin 2016, l’Assemblée Nationale examine en nouvelle lecture le projet de loi, adopté par le Sénat, en deuxième lecture, pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. Nous espérons que ces deux jours de réflexion se clôtureront par une décision collégiale et unanime d’interdire les pesticides néocicotinoïdes dans les meilleurs délais.
En attendant nous gardons espoir car de plus en plus de personnes nous soutiennent au travers des pétitions que nous relayons ou du  parrainage de ruches. Nous avons créé, et ce grâce à vous, une communauté solidaire et engagée autour de la préservation des abeilles.
Jeudi dernier une pétition de près de 700 000 signataires souhaitant l’interdiction des pesticides a été remise à Ségolène Royal pour appuyer notre action !
Remise_pétition_Royal_Néonicotinoïdes_160616-k64-U10294723260oR-860x420@lafranceagricole.fr
La sensibilisation autour de ce drame écologique n’est plus l’histoire d’une poignée de personnes mais bien celle de milliers d’individus convaincus que nous pouvons agir concrètement pour la protection des abeilles. Et c‘est aussi pour cela que nous sommes fiers de la démarche que nous menons chez Un toit pour les abeilles !
Aujourd’hui les dangers autour de l’abeille sont devenus l’affaire de Tous… Petits et grands
Nous vous partageons avec une vive émotion et une grande fierté la photo de la classe de CM2 de l’école Louis Ravet de St-Laurent-du-Var. Les élèves ont parrainé durant une année l’apiculteur François Gros au rucher du Gapeau et ont reçu le cadeau des abeilles !
Un grand Bravo à leur maîtresse Lydie qui a mis en place ce beau projet de sensibilisation autour de l’abeille, sentinelle de notre environnement. Pour que nos enfants ne reproduisent pas les mêmes erreurs…
Photo classe Louis ravet - distribution du miel
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13
Juin
2016

Espèces mellifères à planter en juin

Vous avez été nombreux à nous demander quelles espèces mellifères planter pour les abeilles…
Voici quelques suggestions de plantations à réaliser en juin..
Elles feront sans nul doute le bonheur de nos petites butineuses !
 
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08
Juin
2016

L’abeille en Poésie

Nous vous partageons avec une vive émotion le poème écrit par l’une de nos marraines autour de cet insecte si fragile et pourtant essentiel qu’est l’abeille…

Un bel éloge à l’abeille…

Petit insecte et pourtant…

Ce petit corps sans vie
Qu’est-il ?
Qu’est ce qu’elle est?
Une créature du ciel et de la terre,
Toute velue
Étendue là, sur le sol.
Ce petit être
Qu’as t’ il fait?
Se promenant,
Butinant de fleurs en fleurs.
Mais qu’est-il donc arrivé?
Il cherché désespérément une chaleur amie.
Dans ce nectar le plus délicieux
Il en fut empoisonné.
Asphyxié par tant d’ingratitude!
De mépris et de stupidité!
Que vient-elle nous transmettre?
Un pardon, un retour à soi.
Elle se sacrifie pour que vous ouvriez enfin les yeux.
Qu’est-elle?
Une abeille parmi tant d’autres et pourtant…
Qui êtes-vous?
Un humain parmi tant d’autres et pourtant…
Une Vie, un Corps, un Sourire
Une Beauté, une Différence, une Unicité.
Regardez!
Elle brille, éclaire
Illumine
Nos cervelles endormies.
En gisant là sur le sol
Elle nous Sauve la Vie.

De Liloudaly

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Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : A lire sur les abeilles | Tags : Commenter cet article
03
Juin
2016

Merci à nos marraines et parrains d’abeilles

Vous avez été particulièrement nombreux à nous partager les photos de « votre récolte » !

Nous avons reçu des centaines de messages de remerciements et d’encouragements qui nous ont beaucoup émus et que nous avons partagé avec vos apiculteurs.

C’est pour nous un véritable bonheur chaque année, que de recevoir vos photos et vos messages.

Vous nous rendez fiers de ce qui nous faisons ! Vous témoignez à vos apiculteurs et vos abeilles une affection rare et précieuse, qui donne énormément d’espoir sur le fait qu’un jour, les choses évolueront positivement sur la protection des abeilles et le soutien à la filière apicole…

En attendant et comme nous ne cessons de le répéter, vous êtes toutes et tous, parrains d’abeilles, les « porte-paroles » de la cause que nous défendons…

Parlez à vos proches, vos voisins, vos amis de l’initiative d’Un toit pour les abeilles… Partagez des pots de miel ! Parlez autour de vous, sensibilisez sur l’enjeu autour de la sauvegarde des abeilles, essentielles à l’humanité.

Trop de personne ignorent encore que l’abeille est en danger… et avec elle, tout l’équilibre naturel ! Elle est un maillon essentiel de notre biodiversité.

Nous vous partageons avec beaucoup d’émotion des photos reçues de nos parrains. Peut-être reconnaîtrez vous les vôtres 🙂

Nous vous adressons également quelques témoignages !

Bravo et merci pour votre engagement solidaire, c’est grâce à vous tous, que la grand famille Un toit pour les abeilles s’agrandit chaque année, et continue son action environnementale.

#Viveslesabeilles

« Un grand merci a Wilfrid et à ses abeilles normandes. J’espère qu’elles continueront a nous donner tout leur bon miel : il est très très bon. » Dominique

 » Je suis fière de participer à cette action . Je vous souhaite une bonne continuation et surtout la réussite dans votre activité. » Yveline

« Je veux remercier François Gros pour les pots de miel (équipés d’adorables étiquettes) que j’ai reçu. Nous nous régalons !! Merci beaucoup. » Sylvie 

« Nous tenons à vous remercier pour votre colis qui nous fait vraiment plaisir. Nous faisons le maximum autour de nous pour faire connaître nos amies les abeilles. » Martine

« J’ai bien reçu les 6 pots de miel de la ruche Nole Blanche. Je souhaitais remercier Alexandre DURANTE et le féliciter pour sa production. » Philippe

« Je viens de recevoir mes pots de miel de mes petites travailleuses de Thierry Salavin un grand merci et je souhaite que votre action dure longtemps. » Nathalie

« Je viens de recevoir le miel de la ruche Izar que je parraine et tenais à vous remercier. Quel plaisir de l’avoir pour les fêtes.  » Marie-Christine

Et nous en avons reçu tant d’autres encore…  MERCI

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02
Juin
2016

Essaimage dans un jardin

Ce jour-là toutes les ruchettes étaient occupées par les essaims récoltés. Nous avons donc fait « grimper » les abeilles dans une poterie disponible, pour les installer ensuite…dans une autre poterie un peu plus grande. Merci au propriétaire pour leur bouteille de champagne !

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Ecrit par Régis dans : récolte essaim | Tags : Commenter cet article
30
Mai
2016

Visite au Rucher de Bernard, Apiculteur en Charente

Vendredi 27 mai dernier nous avons pu profiter d’une belle journée ensoleillée (qui l’eut cru ! ) pour nous rendre, avec une vingtaine de salariés de Courvoisier, et leur famille, sur le Rucher de Vaux Rouillac.

Au menu de la journée :

Un pique nique, improvisé dans l’exploitation apicole, avec des plats et des desserts « faits maison » concoctés par chacun. Un véritable moment de dégustation, d’échange et de discussions autour des abeilles et du métier d’apiculteur.

Notre apiculteur charentais, Bernard Breuil a évoqué durant le déjeuner les difficultés rencontrées autour de son métier…

Il a rappelé le rôle essentiel joué par l’abeille et les dangers auxquels elle doit faire face.

Michel Saunier était également présent. Michel est l’agriculteur sur les terres duquel les ruches sont installées et qui fait partie du projet des fleurs pour les abeilles. 12 hectares de jachères et essentiellement du sainfoin sont à disposition des abeilles grâce au financement des parrains…

Après le déjeuner, petit tour du propriétaire avec une visite de son exploitation et de son très joli potager. Présentation également des différentes machines (extracteur, cuves etc…)

Nous nous sommes ensuite tous dirigés vers le rucher où les salariés, vêtus de vareuses de protection sont allés rencontrer leurs abeilles : Les Butineuses de Courvoisier.

Les ruches étaient particulièrement populeuses et en bonne santé. Un réel plaisir pour nous tous de voir de plus près les petites protégées de Courvoisier. Les salariés ont pu voir les Reines, mais aussi des larves d’abeilles et des ouvrières en pleine activité.

Nous vous proposons de retracer en image cette journée et remercions l’ensemble des salariés de Courvoisier, qui participent activement à la sauvegarde des abeilles en parrainant des ruches et qui ont concrétisé leur engagement en venant rencontrer leur apiculteur et leurs abeilles.

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30
Mai
2016

La jeune apicultrice, les abeilles et le supermarché

Quelle drôle d’idée ont eu ses abeilles de venir s’installer en plein samedi après-midi devant l’entrée d’un supermarché ! Tout d’abord, un grand merci aux responsables de la sécurité pour avoir rapidement mis en place un périmètre de protection et fait en sorte d’orienter les personnes pour qu’il n’y ait aucune piqûre (mission accomplie).
Cette récolte a été l’occasion de travailler avec Maud, 4 ans, élue plus jeune apicultrice de France et d’inviter quelques familles, venues faire des courses, à passer la tenue d’apiculteur et vivre le moment magique de la récolte d’un essaim.
Les abeilles ont ensuite été installées dans une magnifique ruche en argile (www.ruche-terrecuite.com).

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Ecrit par Régis dans : récolte essaim | Tags : Commenter cet article
27
Mai
2016

Des abeilles dans la salle de bain

Quelques photos de la récolte d’un essaim venu s’installer entre la fenêtre et le volet d’une salle de bain. Bravo à la courageuse propriétaire qui a souhaité passer la tenue d’apiculteur et participer à l’opération avec nous. Les abeilles vivront une vie paisible dans une ruche tronc installée sur le rucher de Fouras.

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Ecrit par Régis dans : récolte essaim | Tags : Commenter cet article
24
Mai
2016

Loi Biodiversité : recul sur la loi contre les pesticides

Les rebondissements de ces dernières semaines autour de la loi visant à interdire les pesticides de la famille des néonicotinoïdes, a provoqué l’appel à soutien de centaines d’apiculteurs sentant leur activité en danger et souhaitant intégrer notre réseau.

Aujourd’hui plus qu’hier, la filière apicole française a besoin de soutien. De 35 000 tonnes de miel récoltés dans les années 90, nous sommes passés à 10 000 tonnes en 2014 (la pire année apicole jamais vécue en France), pour remonter légèrement en 2015 avec 17 000 tonnes.

Malgré cela, le texte de loi qui avait été voté à la mi-mars dans le cadre de la loi Biodiversité par l’Assemblée Nationale, interdisant l’utilisation des néonicotinoïdes au 1er septembre 2018 semble de nouveau compromis.

Après la lettre ouverte distribuée par Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture à l’ensemble des députés, les appelant à ne pas prendre de « décision brutale » au niveau national…

Après de nombreuses vidéos de Syngenta diffusées sur les réseaux sociaux mettant en avant les témoignages d’agriculteurs évoquant un pseudo retour en arrière « de l’iPad vers le Minitel « …

indexVidéo à découvrir ici.

A présent, c’est au tour du Sénat de faire marche arrière en votant le retour au texte initial voté en première lecture et qui prévoit qu’un arrêté du ministre de l’Agriculture, définisse les conditions d’utilisation de ces produits. Bref plus de mention « d’interdiction » !
L’interdiction, si elle était confirmée, se verrait appliquée quant à elle non plus en 2018 mais en 2020… Encore un recul !

Devant autant d’actions mises en place pour ne pas interdire l’utilisation de ces produits tueurs d’abeilles Un toit pour les abeilles milite chaque jour activement à éviter l’extinction pure et simple de cet insecte qu’est l’abeille, pourtant essentiel à l’humanité.

« Sans les abeilles, l’homme ne pourrait vivre que 4 ans! « 

Cette citation prêtée à Albert Einstein » et qui ne cesse d’être clamée à qui veut l’entendre, ne semble pas éveiller les consciences…
Un toit pour les abeilles à l’ambition, d’agir, à son niveau, et grâce au soutien de milliers de parrains à la sauvegarde des abeilles et au soutien à la filière apicole française en difficulté. Un apiculteur qui ne renouvelle pas ses colonies cessera son activité en quelques années à peine…

A ce jour, un toit pour les abeilles compte plus de 2030 ruches installées partout en France, chez les 50 apiculteurs qui ont intégré le réseau.
Près de 14000 particuliers et 700 entreprises sont devenus des parrains actifs et engagés qui soutiennent la démarche environnementale d’un toit pour les abeilles !

www.untoitpourlesabeilles.fr : parrainez une ruche pour sauver les abeilles !

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23
Mai
2016

Des abeilles dans la cuisine

C’est dans la mignonne pointe de la fenêtre de cette cuisine que les abeilles avaient élu domicile. Mais c’était sans prendre en compte l’avis de Thierry, qui n’étant pas d’accord avec ce projet, a décidé de nous appeler pour une opération sauvetage.
Les abeilles étaient têtues et c’est après plusieurs tentatives infructueuses, que Thierry a proposé de boucher le cadre de la fenêtre avec des journaux, pour empêcher les abeilles de se regrouper et les orienter vers la ruche. Thierry, merci pour cette brillante idée !
Encore un bel essaim qui est allé rejoindre les ruches tronc de notre rucher.

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Ecrit par Régis dans : récolte essaim | Tags : Commenter cet article
20
Mai
2016

Essaimage de pentecôte

C’est le soleil magnifique de ce lundi de pentecôte qui a incité les abeilles à quitter leur ruche d’origine pour fonder une nouvelle colonie. Un grand merci aux propriétaires qui nous ont contacté pour récolter ce bel essaim.

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Ecrit par Régis dans : récolte essaim | Tags : Commenter cet article
17
Mai
2016

Le premier essaim de l’année

Ça y est, la saison 2016 des essaimages a débuté.
Notre première récolte d’abeilles a eu lieu le 27 avril à Fouras (Charente-Maritime).
Merci à la police municipale pour nous avoir prévenu et fait découvrir la cachette des abeilles. Ces dernières ont été interpelées et mises en ruche en comparution immédiate !

Merci aussi au propriétaire pour son accueil chaleureux et ses boissons fraîches…

Nous avons installé les abeilles dans une ruche en terre cuite réalisée par le potier Jean-François Bourlard et décorée de pâte vénitienne et lapis lazuli par le mosaïste Jérôme Clochard.

La ruche est allée rejoindre notre rucher du Bois Rond (17).

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11
Mai
2016

L’Essaimage naturel

Le printemps est souvent annonciateur d’essaimage pour les abeilles…

Cette semaine sur la Région, plusieurs appels concernant des essaims venus s’installer sur des propriétés, sans qu’on ne les y ait conviés.

essaimage-fouras17

Qu’est-ce que l’essaimage ? Comment ce phénomène s’explique-t-il ? et comment l’éviter ?  En cas d’essaimage chez vous, comment réagir ?

Qu’est-ce que l’essaimage ?

Vous avez probablement déjà vu la formation d’essaims dans la nature. Des milliers d’abeilles regroupées sous forme de grappe uniforme ! Il s’agit d’un spectacle impressionnant.

Le ballet d’abeilles au-dessus de la ruche qui se prépare à quitter la colonie l’est tout autant.

ballet-d-abeilles

Elles partent se regrouper ainsi sur la branche d’un arbre, ou encore dans le cadre d’une porte de garage par exemple ou dans le coin d’une fenêtre.

On les voit également parfois se loger dans des lieux beaucoup plus insolites encore…

essaimagesThierry COLIN, apiculteur Un toit pour les abeilles nous explique les différents facteurs d’essaimage :

« Il y a plusieurs raisons qui expliquent la fièvre de l’essaimage.

La plupart du temps, ce phénomène est lié à une trop grosse population au sein de la ruche et pas assez de phéromone.

De nouvelles reines sont élevées et un conflit se créée alors, au sein de la colonie avec la « vieille reine » et la (ou les) nouvelle(s) reine(s) potentielle(s). Tout dépend du nombre de cellule royale. Si à l’issu de « l’affrontement » aucune reine ne remporte de victoire, alors l’une des reines, le plus souvent l’ancienne, quitte la ruche avec une partie des ouvrières. L’opération se répète ainsi, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que quelques centaines d’abeilles et une seule reine.

On parle d’alors d’essaimage naturel.

C’est aussi une méthode naturelle pour remplacer les vielles reines. Les abeilles décident de « changer » de reine, et en font de nouvelles qui la remplaceront. Il faut aussi savoir que même s’il existe des cellules royales, ces dernières ne sont pas certaines de voir le jour. La Reine en place pourra les tuer au travers des parois pour éviter « un coup d’état » !

Nous vous proposons cette vidéo d’une intervention de Thierry sur son rucher, venu récupérer des abeilles ayant essaimé dans la nature pour les installer dans une nouvelle ruche !

Comment présager d’un essaimage à venir ?

Il existe des signes annonciateurs d’un essaimage éventuel à venir.

Parmi ces indices :

Le ralentissement de l’activité d’une colonie forte au demeurant, ou un manque de dynamisme général.

Un groupement d’abeilles, formant une grappe immobile au niveau de la planche d’envol sera également un signe annonciateur. Les abeilles se préparent à quitter la ruche. On dit alors que la ruche « fait la barbe ».

C’est pour éviter ce genre de phénomène que l’apiculteur ajoutera des hausses. Cela permet de donner du « souffle » à la colonie qui commence à se retrouver à l’étroit.

Enfin si des cellules royales sont présentes, c’est que de nouvelles reines vont bientôt voir le jour et vouloir légitimer leur place au sein de la colonie.

Qui prévenir en cas d’essaimage chez vous ?

Un toit pour les abeilles a créé un site de collecte d’essaims : http://www.recuperation-essaim-abeilles.com/

Ce site permet la mise en relation entre des particuliers qui ont un essaim d’abeilles venu s’installer sur leur propriété et des apiculteurs de la région qui souhaitent récupérer ces essaims.

L’enjeu est double : vous permettez de sauver des abeilles parties de leur ruche et qui ont besoin d’un abri pour les protéger.

Et vous offrez à l’apiculteur proche de chez vous la possibilité d’avoir un nouvel essaim !

Nous vous proposons deux rubriques sur le site :

Pour les particuliers : Vous avez un essaim chez vous ? Trouver un apiculteur  qui vous permet de sélectionner et contacter l’apiculteur de votre secteur.

Pour les apiculteurs : Vous êtes apiculteur ? Inscrivez-vous ! Il permet aux apiculteurs qui souhaitent être alertés d’un essaimage proche de chez eux de s’inscrire pour être prévenus.

L’essaimage est donc naturel chez les abeilles, c’est une histoire de « suivi » au sein de la ruche.

Quand il n’y a pas assez de place, elles décident « naturellement » de quitter leur abri.

Le rôle de l’apiculteur est de vérifier qu’il y a toujours de la place au sein de la ruche et d’ajouter des hausses si besoin. Il vérifie également durant chaque visite qu’il n’y a pas d’élevage de reine en cours.

En cas d’élevage constaté il profitera du phénomène pour faire des « nucleïs » ce qui lui permettra d’augmenter le cheptel ou de palier à la mortalité de certaines colonies.

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Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : récolte essaim | Tags : , Commenter cet article
27
Avr
2016

Ruche Connectée… Le monde apicole à l’air du numérique

Il est de coutume de dire que chaque « Révolution » petite ou grande, apporte son lot d’évolutions positives aux hommes, mais avec elles, son lot de contraintes et de limites.

A l’air du numérique, c’est une petite révolution qui secoue depuis quelques semaines déjà le monde apicole et qui promet de révolutionner ce dernier sur bien des points !

Cette révolution porte un nom : La ruche connectée !

Nous vous proposons de découvrir Beezbee ce nouveau concept de ruche intelligente qui fait du bruit. Nous mettrons en lumière les atouts concrets qu’apporte ce nouvel outil informatique et nous ferons un parallèle avec le monde agricole qui a déjà amorcé son évolution vers le numérique. Nous évoquerons ensuite les contraintes mais aussi les limites d’un tel projet, en nous appuyant sur les arguments et avis des apiculteurs de notre réseau.

A vous ensuite de vous faire un avis…

Beezbee la ruche connectée

beezbee la ruche connectée

On sait les abeilles intelligentes, c’est maintenant la ruche qui se veut « smart » et connectée…

L’entreprise Green & Connect a déjà vendu plus d’une centaine de balances. Ces dernières installées sous les ruches permettent aux apiculteurs de les gérer à distance via une application.

Si au lancement du concept il s’agissait pour Green & Connect de mettre en place un système d’alerte permettant aux apiculteurs de se prémunir des essaimages potentiels de printemps, aujourd’hui la balance connectée permet de répertorier sur les ruches, des informations stratégiques permettant à l’apiculteur de savoir si les ruches se portent bien ou si une intervention est nécessaire.

Ce sont autant d’indicateurs concernant le poids des ruches, la température ou encore l’hygrométrie (humidité).

Les atouts concrets d’un tel outil sont nombreux et permettent notamment d’optimiser les interventions sur les ruches et d’économiser ainsi temps de trajets et gazole pour se rendre sur les ruchers (souvent situés sur des zones éloignées).

Autre atout, l’apiculteur qui saura lire les indices reçus par sms de sa balance connectée, pourra notamment estimer la période de début de miellée. Il pourra également anticiper l’ajout des hausses en cas de forte miellée etc…

Les apiculteurs qui transhument peuvent grâce à ces indicateurs transhumer au bon moment sur les zones de fortes floraisons pour obtenir un miel de cru par exemple…

Bref la balance connectée promet un gain concret de temps et de productivité sur les ruches.

Prix moyen 300€, auquel il faut ajouter l’abonnement mensuel aux réseaux de transmission longue distance (LoRa ou Sigfox).

Le monde agricole déjà en marche vers le numérique

La révolution est déjà en marche dans le monde agricole !

Les agriculteurs doivent concilier rendement, qualité et traçabilité…
Nombre d’entre eux ont déjà pris la vague internet de plein fouet et profite des leviers associés au numérique dans leur activité.

agriculture connectéeParmi ces leviers de croissance :

Le développement des circuits-courts : Aujourd’hui plus qu’hier, les habitudes des consommateurs évoluent vers de l’achat en local. On privilégie la relation directe avec l’agriculteur. « La Ruche qui dit oui » s’est développée de manière considérable ces derniers mois. Il existe aujourd’hui également des drive-fermiers etc…

Plus de 20% des ventes des agriculteurs se font en circuits cours. Aujourd’hui beaucoup de cantines scolaires par exemple souhaitent être fournies par des partenaires locaux « Du champs à l’assiette ».

Le numérique permet outre un développement en local, de mieux tracer l’alimentation dans nos assiettes. Des capteurs permettent de tracer l’origine mais aussi la composition et le bilan écologique des aliments qui nous consommons. Des applications existent déjà « Open food facts », « Notéo » entres autres…

Enfin les systèmes de financement participatifs se développent de plus en plus et permettent aux agriculteurs de développer leur activité. Ces plateformes de « cross founding » trouvent un bel écho notamment sur les réseaux sociaux. Internet là encore est un levier d’accroissement direct pour le monde agricole.

Les limites de la ruche connectée et du numérique

Faire du métier ancestral d’apiculteur un nouvel enjeu de rentabilité et d’accroissement de la production à tout prix, met en péril l’essence même du métier à savoir : L’amour et le Respect des abeilles.

Attention à ne pas se retrouver dans le schéma de ces vidéos qu’on voit tourner sur internet de ces « pseudos apiculteurs américains » qui ont oublié l’essence même de ce métier artisanal et ancestral et qui tout au long de la journée appliquent des gestes quasi industriels de divisions de colonies et récolte de miel dans l’irrespect total de l’équilibre de celles-ci…

Il ne s’agit pas d’objets ou de matériels mais bien d’être vivants fragilisés par un monde extérieur rude et que l’apiculteur, par sa relation étroite et par sa connaissance du métier protège…

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Malgré les apports concrets d’un tel système, il n’en reste pas moins que le métier d’apiculteur c’est avant tout une étroite relation entre les abeilles et l’homme…

Poussons encore plus loin l’image autour de ces « indicateurs intelligents » et imaginons un système d’alerte similaire sur les nourrissons par exemple. Un schéma monstrueux où les parents seraient alertés qu’il est l’heure de nourrir l’enfant ou encore de le changer ou de lui donner le bain…

Plus de contacts intermédiaires, plus de relations affectives « inutiles »…

Le risque finalement n’est-il pas de briser ce lien fort entre l’abeille et l’apiculteur ?

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Outre ce point, nous n’avons pas encore de recul suffisant nous permettant de juger des risques concrets sur les colonies qu’engendre l’intégration d’un système informatique nécessitant notamment une portabilité wifi. Qu’en est-il des ondes sur la ruche ?

On sait de source sure que les ondes à fortes doses sont nocives pour les hommes…

A connecter les abeilles, l’homme ne prend-il pas le risque d’ajouter encore un facteur d’affaiblissement des colonies ?

wifiEnfin On connait l’enjeux des « BIG DATA » (croisement de données météos, agronomiques, …) couplée à des objets connectés (capteurs de surveillance des cultures et des élevages) et leurs actions directes sur les rendements agricoles notamment.

Il suffirait que ces éléments de BIG DATA passent sous les mains de grands groupes comme Monsanto pour accroître sa maîtrise sur le monde agricole ! Monsanto a déjà racheté pour des montants exorbitants plusieurs sociétés de datas climatologiques …

Pourquoi ? Accroitre encore la dépendance des agriculteurs vis-à-vis des solutions MONSANTO !

Attention qu’il n’en soit pas de même pour les abeilles et le monde apicole !

 

Finalement la ruche connectée comme les évolutions numériques dans le monde agricole peut apporter ses solutions d’aide au métier d’apiculteur. Il n’en reste pas moins, qu’encore une fois c’est l’utilisation qu’en fera l’homme qui déterminera si c’est un bien ou un mal pour les abeilles…

Source :

www.lesechos.fr/beezbee-la-ruche-connectee-1212236.php

magazine.laruchequiditoui.fr/faut-il-avoir-peur-de-lagriculture-connectee/

 

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22
Avr
2016

Livraison de vos petits pots de miel …

Il y a une période que les parrains attendent avec impatience…

C’est la livraison des pots de miel, cadeaux des abeilles pour vous remercier de votre soutien. Lorsque vous parrainez vous faites un geste concret de soutien à la filière apicole, au travers de l’apiculteur que vous parrainez.

Vous faîtes également un geste concret de protection et de sauvegarde des abeilles en parrainant tout ou partie d’une ruche. Chaque année vous nous permettez de reconstituer les cheptels de nos apiculteurs (en moyenne 30% de ruches décimées chaque année en France).

Vous nous permettez également de développer de nouvelles colonies d’abeilles, essentielles à la vie !

Depuis sont lancement, Un toit pour les abeilles a pu ainsi installer 2000 ruches partout en France, sur les ruchers de nos apiculteurs ou sur les sites de nos entreprises engagées.

La Campagne de Printemps vient tout juste de démarrer et les parrains concernés par cette Campagne (parrainages entre le 15/08/15 et le 14/01/16) vont bientot recevoir leur précieux « Or jaune » !

Les livraisons ont démarré le 15 avril dernier et se poursuivront jusque fin avril, début mai, en fonction du nombre de colis à envoyer et de l’activité des apiculteurs sur les ruchers (visites de printemps…). Patience, ça arrive…

Nous apprécions beaucoup lorsque nos parrains d’abeilles partagent avec nous ces petits moments de grâce et de joie, en nous adressant des photos de leurs pots de miel. Nous avons même créé cette année un tableau avec toutes vos photos, mais aussi vos messages d’encouragement, les dessins de vos enfants ou petits enfants etc…

Nous aimons regarder ce tableau qui nous rappelle chaque jour qu’Un toit pour les abeilles, ce n’est pas seulement  un groupe de 6 personnes et 50 apiculteurs !

C’est une famille de plus de 13 000 parrains particuliers et 650 entreprises !

Alors merci et bravo pour votre action concrète, menée aux côtés d’Un toit pour les abeilles. Et surtout n’oubliez pas de partager vos photos en utilisant le hashtag #vivelesabeilles sur nos pages

Facebook untoitpourlesabeilles

Twitter @1tpla

Instagram @untoitpourlesabeilles

www.untoitpourlesabeilles.fr : Parrainez une ruche pour sauver les abeilles !

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11
Avr
2016

Bilan apicole National et Régional

Vos apiculteurs Vendéens, Claude POIROT et Pascale LEROY-AILLERIE, vous ont dressé un bilan national et régional de l’activité apicole en 2015, que nous vous partageons ci-dessous :

Au niveau National …

La saison redémarre pour de nouvelles aventures en 2016 !
Après un hiver d’une douceur exceptionnelle, nous avons eu un mois de mars des plus difficiles pour les abeilles, avec des vents tournés au Nord Est, ce qui n’a pas facilité le développement des colonies.
Grâce à cette douceur, les mortalités hivernales sont de l’ordre de 5 à 10%, avec sur certains secteurs de grandes disparités. Ainsi lorsque nous aurons fait le cumul sur l’année, nous serons toujours et malheureusement dans la moyenne nationale des 30% de pertes sur les cheptels. Ce sont 300 000 colonies d’abeilles décimées partout en France et qu’il nous faudra reconstituer. Qui peut accepter de travailler dur en sachant déjà à l’avance, qu’au terme de l’année il aura perdu 30% de son cheptel… C’est décourageant pour nous. On essaie de limiter la casse tout en sachant qu’autour de nous rien est fait pour nous aider ! Pesticides, dérèglements climatiques, parasites, prédateurs etc… sont autant de facteurs qui participent à la disparition des abeilles.

Nous pouvons toutefois saluer le courage de nos députés qui ont su une nouvelle fois voter en faveur de l’interdiction des pesticides de la famille des néonicotinoïdes. On peut bien entendu regretter la date de mise en application reportée à septembre 2018, mais on se doit d’apprécier cet acte concret en faveur de la protection des abeilles… Depuis le temps qu’on l’attendait !

Ces produits (pesticides néonicotinoïdes), si on les compare au DDT (qui a été interdit), sont 10 000 fois plus toxiques et peuvent persister pour certains jusqu’à 30 ans dans les sols. Il n’y a vraiment plus de temps à perdre et plus tôt ces molécules disparaîtront, plus vite les abeilles pourront recommencer à « respirer un peu ».

Pour l’instant, rien a changé, et avec les premières journées de soleil, les tracteurs équipés de pulvérisateurs réapparaissent. Pas un jour sans rencontrer un à plusieurs pulvérisateurs, fongicides, insecticides, herbicides…..

Quelle chance de survie pour nos abeilles ?… Et pour nous ? Qu’en est-il ? Les années se suivent et se ressemblent.

Déjà au printemps 2015, nous vous alertions sur notre page Facebook « Zapis contre Pestis » sur les épandages intempestifs de produis toxiques pour les abeilles, et pour nous consommateurs !

Au niveau de la Région…

C’est le début de printemps. Les abeilles ont plutôt bien passé l’hiver ; Un hiver doux et humide.

Peu de colonies sont mortes. Nous voilà rassurés ! Quand en effet nous descendions à pied, cet hiver, jusqu’au rucher de la Cabane, nous avions toujours une sourde inquiétude dans le silence du rucher, devant les boites muettes.

Que se passe t il à l’intérieur ? Une souris est-elle entrée ? a-t-elle fait son nid douillet de feuilles mortes dans le centre de deux ou trois cadres ? a-t-elle mangé tout le miel et le pollen ?

Dans le cœur de l’hiver, lorsqu’elles sont toutes agglutinées en grappe pour se tenir au chaud, les abeilles ne peuvent lutter contre cet envahisseur…
Alors, lorsque le soleil et un peu de chaleur sont enfin revenus, nous y sommes retournés… Quel véritable bonheur ce premier retour au rucher ; L’odeur de l’enfumoir, l’odeur des ruches, juste à l’ouverture. Cette odeur chaude, douce et épicée à la fois, mélange de propolis, de miel et de cire.

3-ruche-bouvreuil_39_2014-11-19_21-42-31Les abeilles ont déjà repris le chemin des fleurs, et elles reviennent bourdonnantes, du pollen plein les pattes. Déjà, à l’intérieur, de jeunes abeilles sont nées, toutes grises, ébouriffée, nous y avons même vu un ou deux jeunes mâles… Le cycle reprend !
Nous remercions tous nos parrains qui nous suivent depuis des années, ainsi que les nouveaux venus. Nous avons vraiment apprécié le partage lors de nos journées Portes Ouvertes en 2015. Nous vous espérons nombreux cette année, pour des échanges très fructueux !

Claude et Pascale

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Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Actualités apicole | Tags : , Commenter cet article
01
Avr
2016

Bienvenue aux nouveaux apiculteurs Un toit pour les abeilles

Cette année (fin d’année 2015 et tout début 2016) aura été particulièrement intense pour Un toit pour les abeilles. Grâce à votre soutien, nous avons pu intégrer six nouveaux apiculteurs, passionnés et amoureux des abeilles que nous soutenons au travers du parrainage de ruches.

Parmi nos nouveaux apiculteurs, trois femmes, et trois hommes !

Une belle parité…

Justine, Aude et Isabelle mais aussi Eric, Baptiste et Benjamin ont intégré notre réseau d’apiculteurs et ont ouvert leurs ruchers aux parrainages.

Pour découvrir leur portrait n’hésitez pas à cliquer sur ce lien :

https://www.untoitpourlesabeilles.fr/decouvrez-apiculteurs.html

Pour accéder au portrait de l’apiculteur ou à la présentation du Rucher il vous suffit de cliquer sur son nom ou sa région.

La famille Un toit pour les abeilles s’agrandit donc, avec un réseau qui s’étoffe encore et qui devrait très bientôt atteindre 50 apiculteurs partout en France. C’est aussi pour nous, l’opportunité de proposer aux parrains de parrainer des ruches sur des Régions sur lesquelles jusqu’alors nous n’étions pas présent :

La Corse, La Bretagne, ou encore la Région Lyonnaise.

La prochaine étape sera d’intégrer un nouvel apiculteur, ou une nouvelle apicultrice du côté de Lille. Et nous projetons également d’intégrer un nouveau partenaire en Région Parisienne, où les ruchers des apiculteurs adhérents se remplissent particulièrement et où nous allons pouvoir accompagner un nouvel apiculteur.

Si vous êtes vous-même apiculteur en région Lilloise ou en Ile de France, ou si vous en connaissez, n’hésitez pas à nous contacter !

Nous souhaitons une nouvelle fois la bienvenue à nos six apiculteurs et leur souhaitons une longue Vie avec vous, parrains, et avec Un toit pour les abeilles !

Nouveaux apis2016

 

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16
Mar
2016

Forte mortalité des abeilles malgré une meilleure récolte !

Malgré une meilleure production en 2015 avec 17 000 tonnes de miel récolté contre 10 000 tonnes l’an passé, il n’en reste pas moins que la production demeure faible. 2014 a été la pire année apicole jamais enregistrée par la filière en France et ne permet pas une véritable comparaison.

La récolte de cette année s’inscrit finalement dans la moyenne des 15 000 à 17 000 tonnes récoltées au niveau national chaque année. On reste bien loin des 35 000 tonnes qu’on récoltait jadis, dans les années 90.

Cette éclaircie dans la récolte de miel en France demeure positive et permet aux apiculteurs de « souffler un peu  » après une année 2014 catastrophique.

La mortalité des abeilles, quant à elle, demeure très élevée avec une moyenne de 30% à 50% des ruches décimées chaque année.

Dérèglement climatique, parasites type varroa, frelon asiatique, pesticides… sont autant de prédateurs pour nos abeilles ! C’est beaucoup plus qu’elles n’en peuvent supporter.

« Chaque année, ce sont 300 000 colonies d’abeilles qui meurent et qui doivent être reconstituées. Aucune filière n’accepterait de perdre 30% de son cheptel », déplore Henri Clément, Porte parole de l’UNAF (Union Nationale de l’Apiculture Française), dans Le Figaro du 12 mars dernier.

Un toit pour les abeilles continue son action en permettant aux particuliers et aux entreprises de développer de nouvelles colonies d’abeilles et soutenir une filière apicole en souffrance.

Bientot 75 000 000 d’abeilles parrainées partout en France avec plus de 1900 ruches installées sur les ruchers de nos 40 apiculteurs Un toit pour les abeilles !

chiffres-utpla

Nous vous partageons le reportage réalisé par Var Matin (15/03/16) chez notre apiculteur du Rucher du Gapeau François Gros,  évoquant la démarche Un toit pour les abeilles.

Un grand merci à Var Matin, Sophie Donsey et Guillaume Aubertin pour ce beau reportage !

Vidéo Var Matin

Sources :

Var Matin : video-var-matin-un-toit-pour-les-abeilles

www.varmatin.com/video-et-si-vous-parrainiez-une-ruche-varoise-pour-sauver-les-abeilles

LeFigaro.fr : www.lefigaro.fr/malgre-une-forte-mortalite-les-abeilles-produisent-un-peu-plus-de-miel

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03
Mar
2016

« Paroles d’écoliers » : Témoignage d’une classe sur le parrainage d’abeilles

Nous vous partageons la vidéo émouvante des élèves d’une classe de CM2, parrains de 4000 abeilles chez notre apiculteur François Gros.

À voir les témoignages de ces enfants d’à peine 9 ou 10 ans, on se dit que l’on a beaucoup à apprendre de nos enfants !video ecole

Nous vous livrons également le témoignage de la maîtresse de Classe, Lydie qui a reçu les journalistes de Nice Matin et a participé activement à la réalisation de ce beau reportage.

« Oh la la c’était génial !!!

Deux journalistes sont venus à la maison, avec appareil photo, micro et caméra.  Ils ont installé un véritable studio d’enregistrement !
Les enfants ont été interrogés, filmés et photographiés à tour de rôle avec pour arrière-plan, les affiches de « Un toit pour les abeilles ».

Sophie et Christophe, les journalistes, m’ont dit qu’ils avaient recueilli des informations très intéressantes à propos des abeilles, et que les enfants avec leurs mots avaient exprimé un grand intérêt pour la sauvegarde de ces insectes. Une maman qui était restée chez moi a également été interviewée.

Elle a expliqué que les enfants s’étaient transformés en de véritables messagers et avaient rapporté à la maison tout ce que nous avions pu aborder en classe à propos de l’importance des abeilles.

Et cela a bien fonctionné puisque des familles ont parrainé des parties de ruche, ont cherché à connaître les moyens de protéger les abeilles et s’impliquent désormais dans cette action.
J’ai partagé un moment extraordinaire avec mes élèves. Ils étaient impressionnés mais tellement fiers à la fin ! Et quelle joie de voir que tout ce que j’ai dit et expliqué en classe, ils l’ont non seulement retenu mais ils l’ont aussi transmis.
J’ai vraiment eu la confirmation hier, que les enfants sont de merveilleux vecteurs de toutes ces valeurs, et que notre rôle d’enseignants va au-delà de tout ce qui peut être fait en classe. »

Un toit pour les abeilles tient à remercier Nice-Matin pour la réalisation de cette vidéo. Nous remercions également Lydie, la maîtresse de Classe ainsi que nos petites vedettes : Mélissa, Lilou, Camille et Antoine !

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02
Mar
2016

La légende du colibri

Connaissez-vous la métaphore du Colibri ?

Une nouvelle marraine nous a appelé, ravie de faire partie de l’aventure mais désolée de n’a pas pouvoir parrainer au-delà de 4000 abeilles…

Nous lui avons alors rappelé la légende du Colibri que nous vous livrons aujourd’hui au travers de cette image.
Il n’y a pas de petite contribution… Chaque parrainage nous permet de soutenir concrètement les apiculteurs Un toit pour les abeilles partout en France et de développer de nouvelles colonies d’abeilles, essentielles à la vie !

Alors merci à vous tous pour vos soutiens nombreux… Vous êtes les petits colibris d’Un toit pour les abeilles.

« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux, terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes aves son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : »Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! ». Et le colibri lui répondit : »Je le sais, mais je fais ma part ». »

#jefaismapart

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28
Jan
2016

Calendrier de plantation et semence des fleurs préférées des abeilles

Vous nous aviez demandé à quelle période semer les fleurs mellifères qui apportent nectar et pollen à nos abeilles.
Nous vous proposons un calendrier illustré des fleurs à semer pour nos précieuses butineuses…
N’oubliez pas que sur le www.untoitpourlesabeilles.fr vous pouvez parrainer des ruches mais aussi des mètres carrés de fleurs pour nos abeilles…

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06
Jan
2016

Un partenariat qui prend soin de la biodiversité

 

Feeling Jardins est une entreprise du Paysage basée en Soane et Loire qui a l’ambition de proposer à ses clients, la création et l’entretien de leurs espaces verts, dans une démarche écoresponsable et raisonnée en proposant un véritable plan de gestion.

Consciente de l’importance de notre écosystème, du rôle des insectes dans la nature (dont les abeilles) et de la menace qui pèse sur elles, Feeling Jardins s’engage aujourd’hui aux côtés d’Un toit pour les abeilles, autour d’un partenariat solidaire et respectueux de cette nature fragile.

« Nous voulons aller plus loin dans notre démarche, en créant une véritable synergie entre les aménagements paysagers raisonnés et engagés que nous proposons et la prise en compte de la biodiversité dans ces derniers. Notre moyen pour y parvenir : Le parrainage de ruches en partenariat avec Un toit pour les abeilles.
C’est la raison pour laquelle nous avons initié un partenariat avec Un Toit Pour Les Abeilles, ayant comme point commun la signature d’une volonté et d’un engagement responsable tourné vers la protection de la biodiversité !
 » évoque Francis DALARY, Président de Feeling Jardins.

L’entreprise propose de véritables solutions paysagères adaptées et respectueuses de la Nature.

Elle accompagne ses entreprises clientes dans le choix de la conception de leur aménagement paysager ou sur le choix du mode de gestion de leur espace vert d’entreprise.

Elle propose en outre de mettre en place de véritables actions raisonnées en faveur de la biodiversité, des actions déterminantes s’inscrivant dans le cadre de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).
En prenant soin de la qualité des extérieurs de ses clients, Feeling Jardins leur permet d’instaurer un véritable équilibre entre couvert végétal et la faune indispensable à notre écosystème.
Elle met en place, pour cela, des protocoles favorables :
– Lutte alternative
– Zéro phyto
– Prairie fleurie
– Toitures végétalisées
– Murs végétalisés
– Installation et parrainage de ruches avec l’expertise d’Un toit pour les abeilles…

Chaque entreprise pourra ainsi intensifier son engagement en faveur de la biodiversité et notamment en faveur de la protection des abeilles, en parrainant une ou plusieurs ruches à ses couleurs, directement sur le site même de l’entreprise ou bien sur le rucher d’apiculteurs partenaires au plus proche de l’entreprise.
Et pour affirmer son engagement, elle bénéficie de l’ouverture d’un espace dédié sur le site www.untoitpourlesabeilles.fr sur lequel elle peut présenter son activité et afficher ses valeurs environnementales. L’entreprise reçoit chaque mois une note d’information sur la vie des abeilles et l’activité apicole à chaque période de l’année.

L’installation de ruches permet également d’obtenir 100 pots de miel de 125grs aux couleurs de l’entreprise marraine (avec le logo par exemple) par ruche parrainée : un moyen de communication gourmand et original, marquant son engagement en faveur de la protection des abeilles.
« Parce qu’il est important que vous puissiez communiquer sur vos engagements concrets en faveur de l’environnement !
Nous voulons donner du sens aux actions que nous menons : Agir pour demain en faveur de l’équilibre entre la faune et la flore, mais également en permettant aux entreprises d’aller vers une charte environnementale en étant accompagnées par des professionnels engagés.

Ensemble, choisissons Votre solution paysagère ! » conclue Francis DALARY, Feeling Jardins

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25
Nov
2015

Un toit pour les abeilles vous expose les enjeux de la COP21

LE 30 novembre prochain, 196 pays se retrouveront à Paris pour tenter de conclure un accord sur la réduction des gaz à effet de serre.

Après le dernier sommet qui s’est tenu à Copenhague il y a six ans, au terme duquel aucune action concrète n’a vu le jour, la 21ème Conférence des Parties (COP21) est un rendez-vous primordial.

Le principal enjeu de ce sommet est d’aboutir à un « accord ambitieux et contraignant » qui doit permettre de réduire de 2 degrés la hausse moyenne des températures pour limiter les conséquences dramatiques du dérèglement climatique.

Eaux diluviennes, montée des eaux, inondations, mais aussi tempêtes, sécheresses, pollution, déforestation, appauvrissement de l’écosystème et perte de biodiversité, sont autant de catastrophes qui nous guettent si nous n’agissons pas.


On pense bien entendu et naturellement aux conséquences de ces dérèglements sur le monde que nous allons laisser aux générations à venir.

Mais au-delà des dangers pour les hommes, c’est toute notre biodiversité que nous ébranlons, mettant en péril l’équilibre naturel de notre écosystème.

Les abeilles et autres insectes pollinisateurs représentent par leur action la reproduction de plus de 80 % des espèces végétales. Depuis quelques années déjà elles souffrent  de tous ces dérèglements. La production de miel est ainsi passée de 35 000 tonnes dans les années 90 au seuil critique de 10 000 tonnes en 2014.

Les dérèglements climatiques sont à l’origine de la forte diminution des ressources nectarifères, essentielles aux abeilles. Les floraisons sont peu généreuses et de moins en moins diversifiées.

La météo capricieuse dérègle en outre l’équilibre fragile des colonies. Les hivers trop doux font sortir les abeilles de leur ruche. Elles demeurent actives, malgré des ressources nectarifères moins nombreuses, à une période où elles devraient se regrouper en grappe et économiser leurs réserves.

Les carences en pollens et nectars influent également sur la vitalité des colonies. La ponte de la reine est déréglée et les cycles de renouvellements des générations ne se fait pas correctement.

Outre ces facteurs directs d’appauvrissement des colonies, la sécheresse, les feux de forêt, les pluies diluviennes, sont de véritables facteurs de danger pour les abeilles.

Les abeilles n’ont jamais réellement été épargnées par la nature… varroa, frelon asiatique, pesticides… Les dérèglements climatiques viennent sonner le glas d’une espèce qui ne pourra pas tenir davantage si nous restons inactifs !

Aujourd’hui des chiffres clairs sont mis en lumière : il nous faudrait réduire de 70% les émissions à effet de serre avant 2050. 60 pays sur les 196 engagés dans la COP21 ont déjà chiffré leurs efforts dont les pays premiers pollueurs : Les Etats-Unis et la Chine. La tenue des engagements pris lors du sommet deviendra un enjeu majeur et primordial pour les années à venir.

S’il faut donner une valeur marchande aux abeilles pour que les instances gouvernementales se rendent compte de l’enjeu de cette COP21, la chaîne BBC Earth a évalué financièrement les éléments de la nature. Selon elle, les Abeilles valent 143,3 milliards d’euros !

Certaines Provinces de Chine l’ont appris à leur dépend. Les abeilles ont déserté ces zones et les hommes effectuent eux-mêmes à la main, la pollinisation des arbres fruitiers. Voilà qui donne à réfléchir…

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Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Evénements | Tags : Commenter cet article
21
Oct
2015

Vidéo de Présentation TedX – Un toit pour les abeilles

Voici enfin la vidéo de l’intervention de Régis LIPPINOIS, Fondateur Un toit pour les abeilles aux TEDx de Rennes.
Pour ceux qui connaissent Un toit pour les abeilles et Régis, ou pour tous ceux qui les découvrent au travers cette vidéo, vous allez comprendre l’essence même du projet Un toit pour les abeilles.
Une passion des abeilles et une idée qui essaime un jour : le parrainage de ruche…
Découvrez le projet ambitieux d’un amoureux des abeilles qui croit que tous ensemble nous pouvons et devons agir pour elles!

 

 

Photo de un toit pour les abeilles.
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12
Oct
2015

Absolut Mosaïque : L’Art au service de la COP21

En juin dernier le mosaïste Jérôme Clochard habillait de Lapis Lazuli la ruche réalisée par le céramiste Jean-François Bourlard. Ruche qui a été installée dans le rucher du Bois Rond sur la Presqu’île de Fouras.
Ce partenariat de valeurs entre les mondes de l’abeille, et celui de l’art s’exprime à nouveau à l’occasion de la conférence sur les changements climatiques (COP 21) qui aura lieu le du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris.

Jérôme a eu la chance de plonger sur des vestiges archéologiques submergés et a conservé une vive émotion de cette expérience merveilleuse et inquiétante. La montée des eaux liée aux changements climatiques et les risques de submersion qu’elle pourrait engendrer lui ont suggéré une installation très symbolique : L’artiste a  immergé une mosaïque dans les eaux tropicales de l’Aquarium de la Porte Dorée à Paris pour sensibiliser  le public à la préservation de notre planète.
Il souhaite ainsi attirer l’attention d’une façon insolite et très personnelle sur les enjeux de la COP 21.
Le geste de l’artiste vise à surprendre, émouvoir et interroger.
Ce visage féminin, grandeur nature, nous invite à contempler le magnifique espace aquatique de l’aquarium qui symbolise la beauté de la nature.
Ce regard énigmatique nous suggère de prendre conscience de cet équilibre unique, précieux, menacé par les changements climatiques et d’agir à titre individuel et collectif.
Le visage de Cléopâtre, réalisé par Jérôme Clochard  en pâtes de verre vénitiennes, est une copie de la magnifique mosaïque crée par le maître Gian Domenico Facchina (vers 1890). Son oeuvre était elle même inspirée d’une fresque du peintre Giambattista Tiepolo  » La rencontre de Cléopâtre et Antoine » (photo) qui ornait la demeure de Facchina à Venise : le Palais Labia ». (Source Maryse de Stephano).
Pour découvrir l’artiste et ses œuvres rendez vous sur son site : http://www.absolutmosaique.com

« Ce regard énigmatique nous suggère de prendre conscience de cet équilibre unique, précieux, menacé par les changements climatiques et d’agir à titre individuel et collectif.

L’œuvre sera exposée du 17 octobre 2015 au 03 janvier 2016

Palais de la Porte Dorée – Aquarium Tropical 293 avenue Daumesnil 75012″

Pour découvrir l’artiste et ses œuvres rendez vous sur son site : http://www.absolutmosaique.com

Source : http://www.absolutmosaique.com/actualite_absolut_mosaique.php?ref=14

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Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Autres initiatives | Tags : , Commenter cet article
30
Sep
2015

La butte auto-fertile qu’est-ce que c’est ?

Sur le rucher de la Presqu’île de Fouras, nous avons installé un potager « sauvage » ainsi qu’un verger.
« Sauvage » veut dire que nous ne retournons pas la terre, que nous paillons abondamment, que nous n’arrosons jamais, car il n’y a pas de point d’eau sur le terrain et que nous n’utilisons aucun intrant chimique comme les pesticides ou engrais à base de nitrates. Bref, on travaille à la main et on laisse un peu les plantes se débrouiller toutes seules…

En dehors de l’absence de point d’eau sur le terrain, la difficulté réside dans la nature du sol.
La couche de terre est très mince. Dès 15 cm de profondeur on trouve une couche de calcaire (la banche) d’environ 10 cm d’épaisseur, puis une couche d’argile, puis une nouvelle couche de calcaire. Les couches de calcaires sont fendues et les racines arrivent à trouver un passage avec le temps.
Le résultat, c’est qu’en été le terrain est très sec avec l’argile qui devient dure et laisse peu de chance aux jeunes racines d’avancer. En hiver ou au printemps c’est l’inverse, l’argile se gorge d’eau, devient étanche et les plantes ont les pieds dans l’eau.
Nous avons découvert la butte auto-fertile qui semble être une solution permettant de conserver l’humidité en été, d’être au-dessus de l’eau qui stagne en hiver, tout en apportant des nutriments aux plantes et créant de la vie dans la terre.

Nous avons donc décidé de créer deux buttes qu’il faudra laisser vivre quelques années avant qu’elles fonctionnent à plein régime.
Le principe est simple :
Nous entassons
– une couche de bois pourris (carbone) comme des troncs d’arbre morts attaqués par les champignons ou des vieilles souches,
– une couche de déchets verts, compost, feuilles (azote) et fumier (de poule dans notre cas)
– une couche de terre
– un paillage

Peu à peu la vie s’installe dans la butte : cloporte, vers de terres, champignons…et elle devient fertile sur du long terme au fur et à mesure du processus de dégradation de la matière entassée.
En été le bois en pourri reste gorgé d’eau et permet aux plantes de trouver de l’humidité en cas de sècheresse. Les plantes en hauteur sur la butte, reste au sec durant l’hiver.

Nous vous tiendrons au courant de l’évolution des buttes.
Voici toujours quelques photos de la butte en cours de réalisation :

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23
Sep
2015

Portes Ouvertes Un Toit Pour Les Abeilles

Samedi 19 septembre dernier se sont tenues deux portes ouvertes, respectivement au Rucher de Féricy ( 77) et en Isère (38).

Un véritable moment d’échange avec vos apiculteurs et le plaisir d’aller titiller vos abeilles… Nous avons été particulièrement heureux de pouvoir aller à la rencontre de nos marraines et parrains qui chaque année poursuivent leur soutien et l’action à nos côtés. Nous vous partageons avec plaisir les photos des deux évènements !

Visite à Féricy, chez vos apiculteurs Alain et Nicolas et Visite chez Thierry SALAVIN en Isère !

Encore Merci pour votre présence et votre gentillesse !

 

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Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Autres initiatives,Non classé | Tags : Commenter cet article

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