Déc
2010
Que meurent les abeilles pour les profits de l’agrochimie…
Par Olivier Bonnet (site Plume de Presse)
Le « Grenelle de l’environnement », ils n’ont que ça à la bouche, mais quand il s’agit de s’attaquer à l’agrochimie, il n’y a plus personne ! Prenez le fringant jeune homme qui aime l’agriculture et la pêche, Bruno Le Maire : « Le ministère de l’Agriculture a annoncé mercredi le renouvellement pour un an de l’autorisation de l’insecticide Cruiser, dont le retrait est réclamé par les apiculteurs et les associations de défense de l’environnement, en raison des conséquences sur les abeilles, nous informe Libération. (…) L’autorisation du Cruiser renouvelée pour la campagne 2010-2011 «fait suite à l’avis favorable de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) du 15 octobre 2010» selon laquelle l’usage de cet insecticide sur le maïs «ne présente pas de risque pour l’environnement», explique le ministère dans un communiqué. Le Cruiser est fabriqué par le groupe suisse Syngenta. » Pourtant les apiculteurs protestent depuis un bon moment. En février dernier, ceux « de la Confédération paysanne et la Fédération française des apiculteurs professionnels (FFAP) ont claqué la porte du comité de suivi du Cruiser, un insecticide controversé », nous apprend un autre article de Libé. Non sans un communiqué incendiaire : «Ce plan est une véritable mascarade, où l’administration fait semblant d’observer ce qu’elle ne veut pas voir, et ne tient pas compte des observations et des critiques des apiculteurs.» La fin de l’article est édifiante : « En décembre, le ministère avait décidé de prolonger pour un an l’autorisation de cet insecticide utilisé principalement pour la culture du maïs et jugé, par ses détracteurs, nuisible pour la biodiversité et les abeilles. Cette décision avait provoqué la colère des écolos et des apiculteurs, qui avaient déjà manifesté leur désaccord lors de la première homologation du Cruiser en janvier 2008. C’est pour calmer cette grogne que le ministère avait mis en place le comité de suivi post-homologation. » Ça fait donc un petit moment que les autorités s’amusent à ce petit jeu.
Du coup, « L’Union Nationale de l’Apiculture Française dénonce le renouvellement illégal de l’autorisation du pesticide Cruiser pour la quatrième année consécutive ! » Voici le vigoureux communiqué en ligne sur son site : « Encore une fois le gouvernement privilégie les intérêts financiers de l’agrochimie au détriment des insectes pollinisateurs et de l’apiculture. L’Unaf, Union nationale de l’apiculture française, est scandalisée par l’annonce de renouvellement d’Autorisation de mise sur le marché [AMM] pour un an du Cruiser 350, insecticide systémique utilisé en enrobage de semences de maïs. Un plan de surveillance a été mis en place par le ministère de l’Agriculture, il a fait apparaître des cas avérés d’intoxication des abeilles au thiametoxam (substance active du Cruiser), pourtant l’Afssa, comme d’habitude, réfute ce lien de causalité et invoque des causes multifactorielles. Pour la quatrième fois (2008, 2009, 2010 et maintenant 2011), cet insecticide bénéficie d’une AMM privilégiée d’un an, alors que les AMM doivent être accordées pour 10 ans et retirées dès que l’innocuité du produit n’est plus certaine. Ce procédé est un artifice juridique scandaleux destiné à contraindre les acteurs de l’Environnement à engager chaque année un nouveau contentieux pour contester l’AMM ! L’Unaf a déjà dû saisir trois fois le conseil d’Etat. Il s’agit d’une grossière fraude à la loi d’autant plus intolérable et insultante pour les citoyens qu’elle est commise par le ministère de l’Agriculture ! Son but est d’épuiser ceux qui se battent pour le respect de la législation limitant les pesticides, en les obligeant à multiplier les contentieux. Face à une législation qui n’autorise les pesticides qu’en cas de certitude de leur innocuité mais pour 10 ans, le ministère de l’Agriculture a inventé de toutes pièces un système d’autorisation annuelle indéfiniment renouvelable, en l’absence de certitude sur l’innocuité. Ce lamentable tour de « passe-passe » juridique au profit de l’agrochimie, instrumentalise le Conseil d’Etat dont le rôle est foulé au pied par le ministère de l’Agriculture. «Cette mystification administrative est la négation même de la législation environnementale nationale et communautaire et elle expose naturellement la France à des sanctions de la Commission européenne», dénonce Henri Clément, Président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française. (…) Le ministre de l’Agriculture se dit préoccupé par les mortalités importantes et anormales d’abeilles, mais il encourage sans cesse les insecticides néonicotinoïdes tel le Cruiser 350 qui continuent à décimer les ruchers. En Italie, ces produits phytopharmaceutiques sont retirés du marché depuis 3 ans. Dans tous les pays du monde où se pratique l’agriculture intensive avec l’utilisation de ces insecticides, les apiculteurs déplorent des mortalités massives de leurs colonies d’abeilles. Le cheptel apiaire français ne cesse de diminuer et pourtant il est indispensable à la pollinisation et participe à l’économie agricole. L’Unaf exige que l’Etat prenne les mesures adéquates à la sauvegarde des abeilles. L’Unaf exige que les sociétés commerciales de l’agrochimie cessent d’être les interlocuteurs privilégiés des services de l’Etat et que les experts soient enfin indépendants. «C’est un constat pitoyable que de voir l’année de la biodiversité s’achever sur le renouvellement du Cruiser par le ministre !», déclare Henri Clément, Président de l’Unaf. »
Vous avez dit biodiversité ? « La survie ou l’évolution de 80% des espèces végétales dans le monde et la production de 84% des espèces cultivées en Europe dépendent directement de la pollinisation par les insectes. Ces insectes pollinisateurs sont pour l’essentiel des abeilles, dont il existe plus de 1 000 espèces en France. Partout dans le monde et plus encore dans les pays industrialisés comme la France, les populations de ces abeilles sont en déclin et de nombreuses espèces sont menacées », alertait dès 2005 Futura-Sciences. Donc sans abeilles, plus de biodiversité. « Depuis quelques années les populations d’abeilles ne cessent de diminuer avec des taux de surmortalité qui atteignent 30 à 35%, voir 50%. Pour Agir pour l’Environnement, le pesticide Cruiser est mortel pour les abeilles et hautement toxique pour les oiseaux et l’environnement, précisait Actualités news environnement en mai 2009. 80% des espèces végétales dépendent directement de la pollinisation par les insectes, et notamment les abeilles. (…) Pour Agir pour l’Environnement et le MDRGF, «en autorisant à nouveau le Cruiser, le ministère de l’Agriculture privilégie une fois de plus les intérêts des firmes agrochimiques.» En exergue de l’article, une citation attribuée à Albert Einstein : « Si les abeilles venaient à disparaître, l’humanité n’aurait plus que quatre années devant elle ». Au fait, qu’en dit Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie et du Développement durable ? En octobre 2008, alors seulement secrétaire d’État à l’Écologie, elle déclarait : « La subsistance quotidienne de plus des 2/3 de l’humanité ainsi que plus de 40% de l’économie mondiale dépendent directement de la conservation des écosystèmes. A cet égard, la pollinisation des cultures à l’échelle mondiale est évaluée à 153 milliards d’euros. Et encore, cette estimation ne tient pas compte du service vital que rendent les pollinisateurs à la nature toute entière. Il est temps de renouveler notre approche de la protection de la biodiversité en intégrant désormais sa valeur économique. Le Grenelle de l’environnement comme la Loi sur la responsabilité environnementale ouvre la voie à cette reconnaissance. » Avec Michel Barnier, ministre de l’Agriculture et de la Pêche de l’époque, elle présentait le plan d’action «Bâtir une filière apicole durable». Et aujourd’hui, à propos du renouvellement de l’AMM du Cruiser ? Nous avons cherché en vain. Rien. Elle ne dit absolument rien. « Le Grenelle de l’environnement comme la Loi sur la responsabilité environnementale ouvre la voie à cette reconnaissance » ?
Par Olivier Bonnet (site Plume de Presse)
Le film du blog pourunmondequichange.com
Le film du blog www.pourunmondequichange.com
Formation apiculture MAroc
18-20 octobre 2010 Formation apiculture pour les pêcheurs de Dikky, au Maroc.
Dans le cadre du développement d’activités de diversification, des pêcheurs
de la communauté de Dikky au Maroc, ont reçu une formation en apiculture durant
la semaine du 18 au 22 d’octobre.
Grâce à cette formation organisée et financée par le projet ArtFiMed, les
pêcheurs vont apprendre un nouveau métier qui va leur permettre de
progressivement disposer de revenus complémentaires à ceux générés par la
pêche.
Pour ce faire et pour faciliter le developpement de cette activité, le
Projet va, durant les prochains mois, organiser un encadrement technique et appuyer
les pêcheurs à s’organiser.
ArtFiMed remercie Monsieur C.Poirot et « Un toit pour les abeilles » pour
l’assistance apportée pour l’organisation et la réussite de cette
formation.
http://www.faoartfimed.org/
Nov
2010
Allumer le feu !
Le froid est là, les abeilles s’endorment peu à peu, les apiculteurs se réchauffent à l’ancienne…
Quelles abeilles… sans les plantes ?
A l’issue de cinq années d’études portant sur 4000 espèces végétales il apparaît que 22% doivent être classées comme « menacées », c’est ce que nous apprend un communiqué de l’Agence France Presse relayé par le site Cyberpresse : « Une plante sur cinq menacée de disparition ».
4% de ces 4000 végétaux sont «en danger critique», 7% «en danger» et 11% «vulnérables», essentiellement à cause des comportements humains (81% de responsabilité attribuée à nos actes contre 19% pour les phénomènes naturels).
On apprend dans cet article que « 33% des espèces ne sont pas assez connues pour établir un état de conservation » et que « 20 à 30% des plantes sur Terre n’ont pas encore été répertoriées, et les chercheurs craignent que certaines disparaissent avant même d’avoir été découvertes ».
Le travail a été effectué en collaboration avec l’UICN, qui publie « La Liste rouge mondiale des espèces menacées » : un tiers des amphibiens, un huitième des oiseaux, un cinquième des mammifères, un quart des conifères sont menacés d’extinction mondiale.
Il y a certes eu de tous temps des disparitions d’espèces mais le rythme semble s’être considérablement accéléré.
Cette nouvelle liste constitue un progrès important par le fait qu’elle embrasse un spectre plus large que les précédentes études, elle permettra un meilleur suivi dans le temps.
Mais pouvons-nous nous contenter d’observer, même avec précision, l’évolution des choses sans rien faire qui soit d’une ampleur suffisante pour stopper l’hémorragie ?
« La communauté internationale «a échoué dans l’objectif qu’elle s’était fixé en 2002» de freiner d’ici 2010 la perte de biodiversité, a reconnu Craig Hilton Taylor, représentant de l’UICN à la conférence de presse mardi. »
Les abeilles souffrent, leur butin maigrit…
Août
2010
Coopérative de femmes au Maroc
Abderrahmane MEKKAOUI, le président de l’ONG « Le Forum Avérroes » nous a fait l’honneur d’une visite les 26 et27 Août à La Rochelle. Monsieur MEKKAOUI est un journaliste et écrivain Marocain. Il est aussi docteur en droit international, enseigne à l’université de Casablanca et donne régulièrement des conférences sur l’économie solidaire dans de nombreux pays.
Ces rencontre ont lieu dans le cadre d’un partenariat en L’ONG marocaine et « Un Toit Pour Les Abeilles ».
Les deux entités se sont associées pour soutenir des femmes marocaines en situation précaire.
Le projet consiste à créer une coopérative de femmes dans les montagnes du Moyen Atlas, à financer le matériel et l’installation d’une miellerie puis à les former à être apicultrices.
Cette action s’inscrit aussi dans un démarche de préservation de l’abeille mellifère.
Les entreprise et particuliers peuvent participer concrètement en parrainant les ruches de ces femmes (il suffira de choisir ‘Maroc’ au moment de l’inscription. chaque parrain disposera d’une ruche à son nom, d’un espace internet permettant de suivre l’avancée du projet, et recevra un miel à son nom.
Les premiers formateurs partiront pour le Maroc fin septembre 2010. Un premier rucher de 10 ruches sera mis en place à cette occasion.
Abeilles et autres invités sur les lavandes
Lors d’un déplacement dans le Lot-et-garonne, nous avons pris quelques photos d’insectes sur des lavandes en fin de floraison.
Abeilles à contre-jour
Voici quelques photos prises sur notre rucher de Fouras par Xavier Léoty. Cliquez sur les photos pour les agrandir.
Juil
2010
Abeilles sur tournesols bio
Le tournesol est enfin en fleur !
Lorsqu’il est cultivé en bio, le tournesol est une source de nourriture abondante et sure pour les abeilles.
Voici quelques photos de nos ruchers au nord de la Charente-maritime en plein coeur d’une exploitation bio.
Le butin attire de nombreux autres butineurs !
Juil
2010
Récupération d’essaims sauvages
Un toit pour les abeilles s’engage dans la récupération d’essaims sauvages en Charente Maritime.
un partenariat avec la société APINOV nous permet de récupèrer ces colonies d’abeilles qui sont placées en ruchettes (petites ruches).
Ces essaims sont ensuite offerts aux adhérents de la fédération apicole de la Charente Maritime (FACM).
Découvrez les photos de votre ruche et le portrait de votre apiculteur
L’espace parrains pour les particuliers a évolué !
Vous pouvez désormais visualiser la majorité des ruches qui ont été installées en Charente Maritime.
Pour les autres ruchers (Vosges, Drôme, Vendée..), encore un peu de patience cela ne serait tarder.
RDV sur votre espace :
https://www.untoitpourlesabeilles.fr/engages-sauvegarde-abeille-particuliers.php
Un moteur de recherche a aussi été ajouté pour vous aider à retrouver plus facilement votre ruche (tapez son nom, votre nom ou prénom).
Maroc – région de Zagora : ruches murales / ruches sur les toits / Dadant
Ruches murales
Les ruches murales sont quasi invisibles. Des ouvertures sont créés lors de la construction du mur. Ces ouvertures sont ensuite obstruées par une planche recouverte d’argile et de paille. Une ouverture est laissée permettant le passage des abeilles. Parfois le passage se fait de l’autre côté du mur par une pièce de terre cuite percée de plusieurs trous. La récolte, si elle peut avoir lieu, permet d’obtenir environ 6 à 8 kg de miel par an sur une ruche.
Ruches sur les toits
Le toit de certaines maisons est habité par les abeilles. Des ruches en terre ( non cuite) sont construites. La récolte se fait en éventrant la ruche pour accéder aux rayons, puis en refermant cette dernière avec de l’argile fraiche. Sur ces toits la température est très élevée en été, mais l’abeille semble bien résister.
Tentative avec des ruches Dadant
Ibrahim a tenté d’élever quelques colonies dans des ruches Dadant, mais sans succès. Les ruches qu’il a pu se procurer sont de mauvaise qualité et certaines cotes fondamentales comme l’écartement entre chaque cadre n’est pas constant. N’ayant pas eu de formation sur l’utilisation de ce type de ruche, cette tentative n’a rien donnée…il est donc revenu à l’apiculture traditionnelle et perpétue ainsi ce savoir faire ancestral.
Apiculture dans la région de Zagora : ruches mobiles en terre cuite
Ibrahim est notamment apiculteur. Il nous fait découvrir ses ruches peuplées d’abeilles sahariennes. Cette abeille est jaune et de petite taille. Le grand savoir faire de l’apiculteur et la douceur des abeilles nous ont permis de passer une demi-journée à ouvrir les ruches sans aucune piqure (à l’inverse des abeilles noires de l’Atlas qui plus agressives ont parfois attaquées à plus de 30 mètres de la ruche). Les colonies sont assez petites. La récolte se fait en cassant quelques rayons de miel si la vitalité de la colonie le permet. En cas de récolte, une ruche donne environ 6 kg de miel par an. La récupération du miel se fait à la main en pressant les rayons. Le miel obtenu est de couleur ambré avec la consistance d’un sirop épais. Son gout particulier en fait un miel réputé.
L’étanchéité entre la ruche et son « couvercle » se fait avec de la bouse de vache qui en séchant assure l’étanchéité. Elle a aussi un rôle bénéfique sur la colonie et permet d’éviter certaines maladies.
Jeudi 20 mai – Sahara – Région de Zagora
Après 20 heures de trajet en voiture, nous arrivons enfin à Beni Zouli à proximité de Zagora dans la zone saharienne.
Au milieu de ce territoire désertique l’oasis de Beni-zouli permet la pratique de l’apiculture. Selon les apiculteurs locaux, le palmier dattier est la principale ressource mellifère.
Au milieu de cette zone aride, l’ombre et la fraîcheur de l’oasis sont vraiment bienvenues ! Une fois de plus, nous sommes accueillis dans les familles avec beaucoup d’attention et de chaleur humaine. Cette visite sera l’occasion de découvrir l’apiculture locale qui se pratique principalement dans des ruches en terre cuite.
Un Toit Pour Les Abeilles au Maroc – Mardi 18 mai- Moyen Atlas
En circulant dans la vallée, on découvre plusieurs ruches très vivaces laissant penser que l’abeille noire se plait ici (climat continental).
Un Toit Pour Les Abeilles au Maroc – 18 mai – Moyen Atlas
Nous sommes aujourd’hui à Ahermoumou qui se situe dans la zone montagneuse du moyen Atlas à 2 heures de voiture de Fès.
On trouve sur ce territoire préservé de nombreuse plantes mellifères et aromatiques tels que le thym ou le romarin.
Les habitations sont réalisées avec des matériaux locaux (terre/ paille).
Un Toit Pour Les Abeilles au Maroc – 18 mai – Réunion (création d’une coopérative de femmes)
Rencontre avec les élus locaux et les futures apicultrices à Ahermoumou (Ribat El Keir). Tous les acteurs sont ici très motivés par le projet qui représente la possibilité d’apprendre un nouveau métier et de générer une nouvelle source de revenu. Peu de personne parlent ici le français aussi la traduction a été assurée par Hamid HOUACHE.
Cette journée a été fantastique, et nous a permis de constater que la tradition d’accueil des Marocains ainsi que la qualité (et la quantité !) de leur cuisine ne sont pas des légendes.
Mai
2010
Un Toit Pour Les Abeilles au Maroc – 18 mai.
A Rabat et Salé sur la côte Atlantique du Maroc.
Nous avons rencontré aujourd’hui M’Hamed Aboulal apiculteur au Maroc depuis 1986. Monsieur Aboulal est notamment engagé dans un programme de protection de l’abeille saharienne et a reçu cette année le prix du meilleur apiculteur marocain, remis par le Roi Mohammed VI.
Un Toit Pour Les Abeilles au Maroc – journée du 17 mai.
Cette première journée à Casablanca a été l’occasion de rencontrer le président du Forum Averroès et de définir les grandes lignes du projet ainsi que les bases d’une convention de partenariat. Le président Abderrahmane Mekkaoui nous a présenté les principaux acteurs du projet : Hamid HOUACHE et Fatima JAMOUR. Le soir nous sommes chaleureusement accueillis dans la famille de Monsieur ZANA, autre membre du Forum.
Durant cette semaine, nous visiterons deux sites possibles d’installation de la coopérative : l’un se situant dans les montagne du moyen Atlas (abeilles noires), l’autre dans une oasis saharienne (abeilles sahariennes). Le séjour sera aussi l’occasion de rencontrer les apiculteurs locaux et d’échanger sur les différentes pratiques.
Mai
2010
Un Toit Pour Les Abeilles au Maroc
Du 16 au 23 mai, « Un Toit Pour Les Abeilles » est au Maroc.
Ce déplacement s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec le « Forum Euroméditerranéen Averroès pour la Paix, la Citoyenneté et le Développement ». Depuis des années, cette association marocaine ne cesse de créer et d’inventer des activités génératrices de revenus pour les populations les plus pauvres.
Il s’agit ici de rencontrer une trentaine de femmes venant de milieux défavorisés et de créer une coopérative d’apicultrices. Les futures apicultrices seront formées par nos soins. Tout le matériel d’apiculture leur sera offert et une miellerie leur appartenant sera installée sur place. D’ici peu, nous vous proposerons de parrainer ces nouvelles ruches et de soutenir ces femmes dans leur recherche d’indépendance.
Mai
2010
Abeilles et apiculture au Tadjikistan
Fabrice est en mission au Tadjikistan, au cours d’une de ses expeditions il est tombé sur un rucher ! Voici quelques photos ainsi que le message qu’il nous a fait parvenir.
Depuis la mi-avril l’hiver s’éloigne du Tadjikistan et la période des premières miellées s’ouvre. D’une semaine à l’autre ces hautes vallées se couvrent de milles fleurs comme après l’orage dans les déserts chauds et les grandes plaines africaines. Un phénomène très particulier. Les apiculteurs locaux transhument souvent leurs ruches dans les vallées accessibles uniquement par la route à mesure de l’évolution des floraisons. J’ai eu la chance de gouter quelques-uns de ces nectars, frais et fruités à la fois, un délice.
Légalisation de l’apiculture urbaine à New-York
Les apiculteurs New-Yorkais sont réjouis ! Le département de la santé a légalisé l’apiculture urbaine depuis l’interdiction de 1999 par l’administration Giuliani.
Le maire avait fait interdire plusieurs espèces d’insectes et animaux jugés dangereux pour l’Homme. En plus des abeilles, les furets, les serpents, les crocodiles et curieusement les zèbres ont été bannis.
Malgré une pénalité tutoyant les $2 000, de nombreux apiculteurs new-yorkais ont installé ou ont continué à entretenir des ruches dans leur jardin ou sur leur rooftop, profitant d’une application laxiste de la loi.
Avec la médiatisation croissante des bienfaits de la production de miel en ville, notamment la pollinisation des espaces verts et l’installation par Michelle Obama d’une ruche sur la pelouse de la Maison Blanche, la communauté apicole de New York avait des arguments de poids pour demander la fin de l’interdiction.
D’autres villes avaient d’ailleurs sauté le pas bien avant New York : Paris notamment a fait installer des ruches sur le toit du Grand Palais et dans le Jardin du Luxembourg.
Source : Le Ben Franklin post, article du 18/03/2010
Spectacle « Qui Miel me suive »
La compagnie La Parlotte propose le spectacle « Qui Miel me suive ».
Spectacle burlesque et éducatif , il permet de connaître davantage la vie sociale des abeilles tout en mettant l’accent sur les dangers qu’elles rencontrent.
La compagnie La Parlotte propose d’apporter lors de vos manifestations une animation ludique en interagissant avec tout type de public.
Un spectacle qui apporte une prise de conscience quant à la préservation de l’environnement et plus spécifiquement des abeilles tout en montrant l’importance d’adopter des comportements protecteurs à leur égard.
Pour plus de renseignements sur la mise en place de ce spectacle et consulter les autres spectacles proposés :
Compagnie La Parlote
créatrice et productrice de spectacles à orientation écologique.
Avenue de Lançon – 84400 Apt – Tél 04.90.74.58.89
PRODURABLE
Un toit pour les abeilles et Ecolutis sont au salon PRODURABLE depuis hier et jusque ce soir
Paris La Défense CNIT, STAND B1
Venez nous voir !
Mar
2010
Un album ludique et pédagogique sur la disparition de l’abeille
Voici notre coup de cœur du jour présenté en avant première.
Alerte à la ruche !
Édité par Arthur et Cie et en vente dès le 22 mars
Auteur et illustratrice: Séverine Dalla
Prix public TTC : 8,60€
Cet album est éco-conçu :
– papier issu de forêts gérées durablement (PEFC),
– encres à base d’huile végétale,
– imprimeur labellisé Imprim’Vert et certifié ISO 14001.
Un petit résumé :
Clara, jeune abeille rebelle, part à la recherche de pollen et découvre en chemin des ruches désertes…
Ce petit album se propose, sans dramatiser, de sensibiliser les enfants à la disparition des abeilles, un phénomène d’une importance capitale.
Il est complété par des informations pédagogiques, un jeu détachable sur la vie de l’abeille , ainsi qu’un sachet de graines de fleurs sauvages mellifères
pour que les éco-citoyens de demain puissent agir eux aussi. Car la disparition des abeilles n’a rien d’une fatalité !
Mar
2010
Tempête à la ruche
Le 28 Février dernier, la tempête Xinthia s’abattait sur l’Ouest de la France.
Cette nuit-là, le vent souffla fort sur les ruches de Fouras.
Au lendemain, l’équipe Un toit pour les abeilles était sur place pour constater les dégâts.
Ruches retournées, déplacées par le vent, fort heureusement pour nos amies les abeilles, ces dernières n’avaient pas encore investi leurs nouvelles demeures.
Une remise en état et en ordre s’est tout de même imposée mais plus de peur que de mal !
A la sortie de l’hibernation et ce, dès l’arrivée des beaux jours, elles pourront enfin emménager dans les ruches de leurs parrains.