21
Mai
2014

L’abeille médecin

Le miel serait bon en usage interne et externe.

Quand l’homme est apparu sur terre, l’abeille butinait déjà les fleurs et ramenait à l’essaim le nectar dont elle faisait du miel et du pollen très nourrissant. Ces produits, ainsi que la propolis (recueillie sur les arbres) et le venin des abeilles, ont été utilisés en médecine dans toutes les civilisations : c’est l’apithérapie, à laquelle le professeur Henri Joyeux a consacré un livre en 2012.

En usage externe, le miel désinfecte et cicatrise les plaies chroniques, suppurées ou non, désespérantes (plaies « sordides », écrivait Diderot) car résistant aux antibiotiques, les escarres, les gelures, les ulcères d’origines diverses. En 2009, le professeur Bernard Descottes, ancien président de la commission d’établissement du CHU de Limoges et de l’Association francophone d’apithérapie, avait soigné 3 000 malades, avec 90 % de bons résultats. Le miel agit en produisant de l’eau oxygénée et des protéines antimicrobiennes, en absorbant le pus, en maintenant le milieu acide, en sécrétant des antioxydants et en favorisant la croissance des cellules de cicatrisation.

En usage interne, l’utilisation du miel est populaire mais peu ou pas documentée. Aux convalescents et aux personnes fatiguées, le miel apporte surtout de l’énergie (320 calories pour 100 g). La gelée royale (produite par les abeilles) et surtout le pollen sont plus riches en protides, vitamines et sels minéraux. Le miel semble avoir une action favorable dans les maux de gorge et du larynx (il « éclaircit » la voix). Le pollen pourrait désensibiliser des personnes allergiques à d’autres pollens. Par ailleurs, on a indiqué en Algérie que manger du miel et mâcher de la cire d’abeille aidait au sevrage du tabac. Mais prudence : le professeur Henri Joyeux signale de possibles effets nocifs sur certains cancers du sein. Selon l’origine florale du miel, on lui attribue des propriétés particulières. Ainsi, l’effet supposé sur la fécondité et le tonus sexuel a fait la réputation et le prix du miel de jujubier du Yémen.

Le venin d’abeille soulagerait les crises de goutte et les douleurs dues aux arthrites et aux tendinites. Récemment, on a évoqué une action très hypothétique sur la sclérose en plaques. Il peut être administré en crème, en comprimés, voire par piqûre d’abeille comme faisait Charlemagne pour soigner sa goutte. Certains proposent de l’appliquer sur les points d’acupuncture. Attention : 2 % à 5 % de la population y est allergique. L’abeille est vraiment une amie de l’homme « au premier rang de tous les insectes » (Pline, an 80).

Source : www.jeuneafrique.com/l-abeille-medecin

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20
Mai
2014

Un Toit Pour Les Abeilles invité de Silence Ça Pousse ! sur France 5

Chers Marraines et parrains,

Nous avons le plaisir de vous informer que UN TOIT POUR LES ABEILLES sera l’invité de l’Emission Silence Ça Pousse ! sur France 5, demain soir.

Photo : Chers Marraines et parrains,Nous avons le plaisir de vous informer que UN TOIT POUR LES ABEILLES sera l'invité de l'Emission Silence Ça Pousse ! sur France 5, demain soir.Régis, Dirigeant d'Un Toit Pour Les Abeilles interviendra dans l'Emission de ce mercredi 21 mai qui débutera à 21h40.L'occasion pour Un Toit Pour Les Abeilles de remercier très vivement France 5 et Silence Ça Pousse de nous avoir proposé cette belle rencontre.------ Su Sommaire de l'Emission de demain ------Silence, ça pousse ! 21:40Magazine (47mn)- Rencontre : La pépinière Châtelain.- Découverte : Les cosmétiques et le végétal. - Visite : Le jardin de Bagatelle, à Paris. Situé dans le bois de Boulogne, le parc de Bagatelle est dédié à la rose : on y trouve quelque dix mille rosiers représentant 1200 espèces différentes. - Pas de panique : En Normandie.http://www.france5.fr/emissions/silence-ca-pousse/diffusionsFaites passer l'infos ....

Régis, Dirigeant d’Un Toit Pour Les Abeilles interviendra dans l’Emission de ce mercredi 21 mai qui débutera à 21h40.

L’occasion pour Un Toit Pour Les Abeilles de remercier très vivement France 5 et Silence Ça Pousse de nous avoir proposé cette belle rencontre

—— Su Sommaire de l’Emission de demain ——
Silence, ça pousse ! 21:40
Magazine (47mn)
– Rencontre : La pépinière Châtelain.
– Découverte : Les cosmétiques et le végétal.
– Visite : Le jardin de Bagatelle, à Paris. Situé dans le bois de Boulogne, le parc de Bagatelle est dédié à la rose : on y trouve quelque dix mille rosiers représentant 1200 espèces différentes.
Faites passer l’infos ….
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20
Mai
2014

Festival de Cannes 2014, «Les Merveilles»

 

«Les Merveilles», une ruche cinématographique d’Alice Rohrwacher  par Siegfried Forster

 

media«Le Meraviglie» (Les Merveilles) d’Alice Rohrwacher.ANSA
Un conte moderne sur le vivre autrement. Dans Les Merveilles, une famille d’apiculteurs en Ombrie habite et travaille dans une ferme délabrée à l’écart de la ville et de toute modernité. Un jour, un jeu télévisé débarque dans la région et met à rude épreuve leur façon d’être.

Une abeille se balade sur la bouche d’une fille, fière de son exploit. Gelsomina est le chouchou de son père, l’Allemand Wolfgang qui s’est reconverti à l’apiculture pour vivre avec sa femme italienne et ses quatre filles une vie en liberté et loin de la modernité jugée « décadente ».

Le prix de cette liberté est une organisation contraignante pour prendre soin des ruches, retrouver les abeilles qui s’échappent régulièrement et accepter le fardeau de la fabrication du miel en mode artisanal. Chaque enfant a un rôle à jouer dans cette répartition du travail. Et oublier de changer le seau sous la centrifuge qui libère le miel équivaut à une punition sévère de la part d’un père psychorigide. Tant bien que mal, cet ancien révolutionnaire essaie de tenir à distance les menaces diverses et variées qui planent sur leur petit paradis. Il y a le manque d’argent, les chasseurs qui tirent sur tout ce qui bouge, mais aussi l’administration qui les oblige à respecter les très coûteuses mesures d’hygiène dans leur atelier de fabrication de miel.

Et puis, de plus en plus, les désirs des filles grandissantes se manifestent, échappant au contrôle parental. Elles n’adhèrent pas à l’utopie laborieuse de l’autarcie et de vie en communauté de leurs parents. Elles n’ont plus rien à faire avec le chameau acheté par le père, un cadeau venu trop tard pour réaliser leur rêve d’enfance devenu désuet. Les jeunes ont envie d’entrer dans la modernité et de participer à un jeu de téléréalité nomméVillage des merveilles, situé sur une île près de leur maison. Il suffit de prendre les apparences d’une famille étrusque authentique pour pouvoir espérer d’obtenir des gains faciles. Un jeu de rôle aussi absurde que lucratif. Pour le père, un signe infaillible que la fin du monde (de leur monde) est proche, même s’il reste tout ébahi devant la beauté de la fée du jeu télévisé, incarnée par Monica Bellucci.

La réalisatrice Alice Rohrwacher est issue d’une famille italo-allemande, mais affirme que rien dans le récit ne serait autobiographique. Ce qui n’empêche pas que sa sœur joue brillamment cette mère qui oscille entre les univers et souffre de cet écart entre l’idéal et la réalité, entre les différentes cultures dans sa propre famille. Après des mois de préparation pour apprendre aux acteurs les gestes pour manipuler de véritables ruches et de vrais essaims, Rohrwacher a réussi à faire naître cette utopie d’une vie alternative sans encombrer l’horizon. Une petite histoire qui mène à l’échec, mais enrichit notre l’imaginaire.

Source : www.rfi.fr/les-merveilles-ruche-cinematographique

 

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09
Mai
2014

Atelier Découverte – Miellerie des Fontenelles

 

Atelier découverte du miel et du pollen chez Claude et Pascale, apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles, situés en plein cœur du Marais Poitevin!

 

coupon de Miellerie des Fontenelles La Rochelle

 

Thématique :

Le pollen, se présente sous la forme de minuscules grains jaunes. Pour germer, le grain doit atterrir sur une fleur et son transport se fait grâce au vent ou aux insectes. Miellerie des Fontenelles convie les curieux à redécouvrir le pollen. Tenue d’apiculteur, l’enfumoir à la main, possibilité d’ouvrir une ruche, et récolter soi-même le pollen tout frais. Un atelier des plus enrichissants pour 2 ou 4 personnes le vendredi ou samedi.

 

Miellerie des Fontenelles :

En plein cœur du marais poitevin se trouve une ferme apicole : Claude et Pascale ont chacun leur exploitation apicole, mais exercent sur le même site : la Miellerie des Fontenelles.

L’exploitation de Pascale s’appelle « Les butinades de Pacalou », elle est en conversion bio, avec 200 ruches, elle produit du miel, du pollen et des confimiels.

Claude a 700 ruches, il produit du miel et des colonies d’abeilles. Tous les deux proposent des animations, des visites de l’exploitation et des pauses gourmandes à la ferme.

La médaille de bronze des produits innovants a été obtenue par « Les butinades de Pacalou » au Concours des Produits de Vendée en 2011.

Pour participer :  www.groupon.fr/deals/la-rochelle/miellerie-des-fontenelles

 

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09
Mai
2014

Stages et Formations Apiculture – Chantal et Yves

Chantal Jacquot et Yves Robert, Apiculteurs Un Toit Pour les Abeilles, vous proposent des Stages et Formations apicoles.

« Devenons acteurs d’une nouvelle relation avec la Nature »

Pour une agriculture respectueuse de la Nature… et des Etres humains

Contact : 06 87 14 90 66     Pour nous contacter

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Stage d’apiculture: initiation
« Les abeilles sont fascinantes et très attachantes »
Installer une ruche permet d’améliorer la pollinisation, de récolter du bon miel et d’agir concrètement en faveur de l’écologie. 

week-end Initiation à l’apiculture Bio

 

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24 et 25 mai 2014

21 et 22 juin 2014

5 et 6 juillet 2014

Thèmes abordés : connaissance de la colonie d’abeilles et de son fonctionnement, les principes de base de l’apiculture bio, caractéristiques de la ruche warré, principales interventions au rucher. Mise en pratique : découverte des abeilles, observations et ouverture d’une ruche, découverte de la flore mellifère.

Mode de participation : Réservation: 0687149066

Stage arboriculture et biodiversité
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20 septembre 2014 : quand et comment tailler les arbres fruitiers?
11 octobre 2014: Comment choisir les arbres fruitiers et les planter?
Mode de participation:
Réservation: 0687149066Yves Robert développe ce programme de formation au sein de la Coopérative d’activité L’Envol
Siret: 4802111920020
Agrément formation: 26210228121

Pour en savoir plus : www.culturenature71.com
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07
Mai
2014

Une charte pour sauver les abeilles

Laurent Bourdil, un président heureux, lors de la signature en présence du ministre de l’Agriculture

Quatre années de travail, douze versions dont huit en quelques mois seulement et une vingtaine de personnes pour «plancher» sur le dossier…

La première charte entre professionnels de l’apiculture et des semences oléagineuses vient enfin d’être signée. Un gros, gros travail dans lequel s’est impliqué sans compter Laurent Bourdil, président national de l’ANAMSO (agriculteurs multiplicateurs de semences oléagineuses). L’agriculteur de Villasavary ne cache pas sa satisfaction tout en rendant hommage au travail commun et à la collaboration historique des apiculteurs, agriculteurs multiplicateurs et semenciers.

«Nous avons besoin les uns des autres. Les premiers pour la pollinisation de nos cultures, les seconds pour avoir des lieux où poser leur ruche».

Tout ce petit monde est désormais lié par des engagements réciproques. L’agriculteur pour l’emplacement de la ruche, l’accessibilité des parcelles, le volet – primordial – phytosanitaire ; l’apiculteur, lui, dans l’état, la préparation des ruches avant la pollinisation… C’est par Bewappi, le site de rencontre apiculteurs-agriculteurs de l’Anamso que cela va se passer puisqu’avec la mise en relation des uns avec les autres, chacun s’engagera sur des bonnes pratiques.

«Tout ce qui est écrit sera réactualisé chaque année et mis à jour immédiatement en cas de nouvelle réglementation», explique Laurent.

Un engagement qui vaudra, en cas de litige, une assurance donc pour les deux parties et pour l’apiculteur, en plus, la certitude d’être payé dans des délais contractualisés tout en laissant les négociations entre apiculteurs et agriculteurs totalement libres…

«À terme, nous comptons travailler à mettre en place un paiement en ligne».

La charte signée va donc vers une totale transparence et a un but, le professionnalisme agricole et apicole. Sur ce dernier point, cela va dans le sens de la volonté du ministre qui veut doubler la production de miel.

La charte, applicable aux oléagineux, devrait s’ouvrir, dans le temps, à toutes les productions pour un meilleur service de pollinisation.

Une belle avancée dont se félicitent tous les acteurs -GNIS, groupement national interprofessionnel des semences, Anamso, UFS, l’union fédération des semenciers, ITSAP, l’institut de l’Abeille, d’autant que le ministère de l’Agriculture Stéphane Le Foll était présent à la signature — a reconnu le caractère exemplaire de leur initiative dans le cadre du plan de développement durable des abeilles.

Source : www.ladepeche.fr/une-charte-pour-sauver-les-abeilles

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06
Mai
2014

Chine : pollinisation manuelle

Chine : des femmes pollinisent les arbres à la place des abeilles

En Chine aussi, les abeilles disparaissent. À tel point que pour polliniser les arbres fruitiers, des femmes sont obligées de grimper dans les arbres pour faire le travail des abeilles à leur place. Quelques hommes le pratiquent également, comme le rapporte Le Monde.

Elles grimpent dans les pommiers ou les cerisiers dans des positons assez vertigineuses et elles pollinisent chaque fleur avec une sorte de bâton au bout duquel elles ont fixé un mégot de cigarette ou des plumes de poulet. Elles les trempent dans du pollen qui est récolté avant sur certains arbres, et vont le déposer dans chaque fleur.

Un phénomène qui touche tous les continents

C’est un travail minutieux, et parfois aussi dangereux (une branche peut casser), mais c’est devenu indispensable dans cette région du sud-ouest de la Chine, le Sichuan, où les agriculteurs ont utilisé tellement de pesticides que toutes les abeilles ont disparu… Sans abeilles, il faut bien trouver un moyen pour féconder les fleurs, produire des fruits et se nourrir.

Un tiers de ce que nous mangeons, les fruits les légumes, un tiers de la production agricole mondiale, dépend de la pollinisation par les insectes. La mortalité dans les ruches concerne désormais tous les continents.

10 personnes pour remplacer une ruche

Aux États-Unis, des chercheurs sont en train de travailler sur des abeilles-robots, des petits insectes mécaniques. Alors qu’en chine on fait faire le travail des abeilles par des humains… Mais cela risque de ne pas durer longtemps : le coût du travail augmente et il faut quand même dix personnes pour faire le travail d’une seule ruche.

Les jeunes préfèrent aller travailler en ville et les autorités réfléchissent plutôt à réintroduire les abeilles, donc à réduire l’usage des pesticides. Une méthode plus écologique et moins dangereuse que de grimper dans les arbres.

Source :www.rtl.fr/chine-des-femmes-pollinisent-les-arbres-a-la-place-des-abeilles

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05
Mai
2014

Les Bienfaits du Miel

LE MIEL – Un gommage du visage ?

Si ce n’est le savourer, sur une tartine, dans un yaourt ou sur le dos d’un chèvre chaud, que peut-on bien faire d’autre avec le miel ?

Bienfaisant en cas de grippe, d’enrouement ou de maux de gorge, il peut également s’avérer utile en cas d’ulcère d’estomac et de constipation grâce à son pouvoir légèrement laxatif. Antibactérien, il peut s’utiliser sur les écorchures mineures. Bon cicatrisant dans la mesure où il aide les cellules à se reconstruire, le miel peut être appliqué sur une petite plaie superficielle.

Envie d’un gommage – sucré – du visage ? Mélangez un peu de sucre en poudre et de miel pour obtenir la pâte. Massez délicatement la peau du bout des doigts, laissez agir quelques minutes pour bénéficier des bienfaits du miel et rincez à l’eau claire.

Et pour nourrir la peau, essayez un masque avec de l’avocat, de la carotte (cuite) et du miel. Une autre recette pour un masque de beauté : de la pulpe de banane bien mûre, une à deux cuillerées à soupe de miel et un peu de crème fraîche !

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05
Mai
2014

Biodiversité : 5 gestes simples pour protéger les abeilles

Les abeilles mellifères sont en danger mais il est possible de les protéger au quotidien, même en ville ! Pour préserver ces précieux pollinisateurs voici quelques gestes simples que vous pouvez appliquer dans votre jardin ou sur votre balcon.

Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles

Depuis quelques années, la population d’abeilles est en très forte diminution, avec une disparition totale dans certaines régions. Ce phénomène porte le nom de  » Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles  » ou CCD (Colony Collapse Disorder) et reste inexpliqué : subitement, les ruches se vident de leurs abeilles sans que l’on ne retrouve aucun cadavre à proximité. Ce syndrome est très préoccupant en raison de l’importance écologique de l’abeille en tant que pollinisatrice.

Les ruches Ecolutis, avec un toit pour les...
Les ruches Ecolutis, avec un toit pour les abeilles

1) Banir les engrais et herbicides

Cette mesure est essentielle ! Les études en cours montrent que parmi les causes les plus probables de la disparition massive des abeilles figurent les traitements pesticides. En effet, des abeilles soumises en laboratoire à des doses connues de certains pesticides développent des modifications au niveau des enzymes de leur cerveau. Or, ces modifications peuvent avoir un impact majeur sur le petit insecte pollinisateur: difficulté à voler, à s’orienter, à communiquer avec les membres de sa colonie.

De plus, sachez que pour que les abeilles puissent continuer à jouer leur rôle de pollinisateur, il faut favoriser le développement d’autres insectes et invertébrés nécessaires au cycle de vie des plantes. Dans votre jardin, faites donc place à la vie !

2) Semer des fleurs

Dans vos cours, balcons, terrasses, bords de fenêtres, toitures, privilégiez les plantes à fleurs mellifères (les plus fréquentées par les abeilles).

Si vous êtes l’heureux détenteur d’un lopin de terre, prévoyez une jachère de fleurs sauvages pour permettre à la biodiversité de se renouveler.

Voici une liste non exhaustive des plantes à privilégier :  thym, bourrache, lavande, mélisse, menthe, origan, sauge, verveine, aster, gaillarde, hellébore, jacinthe, muscari, rose trémière, bruyère, cotonéaster, mélilot blanc, pyracantha, aubépine, berbéris, cognassier du Japon, groseillier sanguin, troène, lilas, seringat, mahonia, symphorine, houx, lierre (surtout en fin de saison), ronces, clématites, glycine, chèvrefeuille, vigne vierge

3) Construire des gites à insectes

Certaines espèces d’abeilles solitaires disparaissent aussi car elles ne savent plus où faire leur nid et élever leurs oeufs. Pour les aider, c’est tout simple : on peut construire un gîte à insecte, avec une bûche de bois ou des tiges de plantes creuses, et l’installer sur le balcon ou au jardin. Mode d’emploi : accrochez en hauteur un gros morceau de bois percé de trous de différents diamètres (7mm maxi) et 6cm de profondeur. Vous pouvez aussi protéger votre bois d’une planche pour éviter que l’eau ne fasse pourrir votre abri. Certains « hôtels à insectes » très élaborés sont vendus dans les jardineries.

4) Consommer le miel de sa région

Ca a l’air bête comme chou, mais c’est un des conseils les plus logiques. Si la consommation de miel diminue, le nombre d’apiculteurs aussi, et donc le nombre d’essaims. Privilégier du miel français c’est privilégier du miel a priori sans OGM et avec un bilan carbone moindre. N’oubliez pas que la consommation de miel ne se limite pas aux biscottes du matin ! On peut l’intégrer dans tout un tas de plats et recettes bio !

5) Parrainer une ruche

Apiculteur amateur est une activité passionnante. Si vous avez un grand jardin et un peu de temps, vous pouvez vous former dans les centres et associations spécialisés. Sinon, vous ou votre entreprise, pouvez toujours parrainer une ruche chez un apiculteur! Avec seulement quelques euros par mois,  » Un toit pour les abeilles  » vous propose de créer votre propre colonie d’abeilles, suivre l’évolution de votre ruche sur internet par le biais de photos et déguster votre miel bio à l’occasion de sa récolte. Sympa !

Pour en savoir plus sur  » Un toit pour les abeilles « : www.untoitpourlesabeilles.fr

Source : www.bioaddict.fr/5-gestes-simples-pour-proteger-les-abeilles

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03
Mai
2014

Un Monde sans Abeilles …

A quoi ressembleraient nos supermarchés sans les abeilles ?

Comme souvent, une seule photo peut être plus parlante que de longs rapports. Dans une communication efficace, la chaîne de supermarchés américaine Whole Foods, spécialisée dans le bio et l’équitable, a imaginé à quoi ressembleraient nos étals si les abeilles venaient à s’éteindre. L’un de ses magasins, situé à Providence (Rhode Island), a temporairement enlevé tous les produits venant de plantes pollinisées par des abeilles et autres insectes pollinisateurs. Résultat : 237 des 453 produits proposés à l’accoutumée, soit 52 % des récoltes, ont disparu. Parmi eux : les pommes, oignons, carottes, citrons, brocolis, avocats ou encore concombres.

En réalité, un tiers de notre nourriture dépend des abeilles, rappelle l’enseigne de distribution. « Les pollinisateurs naturels sont un maillon essentiel de notre chaîne alimentaire. Plus de 85 % des espèces végétales de la terre, dont beaucoup composent les aliments les plus nutritionnels de notre alimentation, exigent des pollinisateurs pour exister. Pourtant, nous continuons à assister à un déclin alarmant de ces populations, regrette Eric Mader, directeur adjoint de la Xerces Society, une ONG qui protège les abeilles. Notre organisation travaille avec des agriculteurs pour les aider à recréer un habitat sauvage et adopter des pratiques moins intensives en pesticides. Ces stratégies simples peuvent faire pencher la balance en faveur de retour des abeilles. »

Près d’un tiers des colonies d’abeilles aux Etats-Unis ont été décimées au cours de l’hiver 2012-2013, selon une étude réalisée par le ministère de l’agriculture américain et des associations professionnelles, publiée le 7 mai, qui souligne aussi les conséquences « désastreuses » pour une économie du miel qui pèse 30 millions de dollars outre-Atlantique.

Si les autorités américaines évoquent des raisons multiples, comme « les parasites, les maladies, les facteurs génétiques, une mauvaise nutrition et l’exposition aux pesticides », cette dernière est majoritairement citée par les scientifiques pour expliquer la surmortalité des pollinisateurs domestiques et sauvages (bourdons, papillons, abeilles sauvages, etc.).

L’Union européenne a ainsi annoncé, le 29 avril, la suspension pour deux ans, à compter du 1er décembre, de l’utilisation de trois insecticides impliqués dans ce déclin. Ces molécules, l’imidaclopride, le thiaméthoxame et la clothianidine appartiennent à la famille des néonicotinoïdes, insecticides parmi les plus utilisés au monde en agriculture et que l’on retrouve dans des dizaines de produits tels le Cruiser, le Gaucho, le Poncho ou le Cheyenne.

L’application de cette interdiction ne sera pas évidente tant ces substances persistent dans l’environnement, comme je l’avais expliqué dans un précédent papier. Mais elle est essentielle si l’on veut éviter de connaître la même réalité qu’en Chine, abordée par l’excellent documentaire Des abeilles et des hommes, où des milliers de paysans pollinisent les fleurs à la main, à partir de pollen qui leur est envoyé d’autres régions où les butineuses vivent encore.

Source : http://lemonde.fr/a-quoi-ressembleraient-nos-supermarches-sans-les-abeilles

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02
Mai
2014

L’Europe en grave déficit d’abeilles pour polliniser ses cultures

L’Europe affiche un déficit de 7 milliards d’abeilles pour correctement polliniser ses cultures.

 L’Europe affiche un déficit de 13,4 millions de colonies d’abeilles, soit 7 milliards d’individus, pour correctement polliniser ses cultures. Ce sont les conclusions de chercheurs de l’université de Reading (Royaume-Uni), publiées mercredi 8 janvier dans la revue Plos One.

La cause ? En raison du développement des cultures oléagineuses notamment utilisées dans les agrocarburants, les besoins de pollinisation ont crû cinq fois plus vite que le nombre de colonies d’abeilles entre 2005 et 2010.

D’où, aujourd’hui, une situation de déficit : « L’Europe a seulement deux tiers des colonies d’abeilles dont elle a besoin », indiquent les auteurs. Dans la moitié des 41 pays étudiés, « il n’y a pas assez d’abeilles pour polliniser correctement les cultures, notamment en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Italie », précisent-ils.

Stock d’abeilles nécessaires à la pollinisation par pays en 2010. | PLOS one

Le cas de la Grande-Bretagne est particulièrement préoccupant avec moins d’un quart des abeilles nécessaires à la pollinisation. En France et en Allemagne, entre 25 et 50 % des colonies d’abeilles nécessaires sont présentes.

Lire la note de blog : A quoi ressembleraient nos supermarchés sans les abeilles ?

AGRICULTURE DÉPENDANTE DES POLLINISATEURS SAUVAGES

Du coup, soulignent les scientifiques, l’agriculture est de plus en plus dépendante des pollinisateurs sauvages (bourdons, etc.), des espèces qui peuvent se révéler vulnérables, notamment dans le cas de monocultures.

Lire (édition abonnés) : Le déclin des insectes pollinisateurs menace les rendements agricoles

« Cette étude montre que la politique européenne en matière d’agrocarburants a pour conséquence imprévue de nous rendre plus dépendants des pollinisateurs sauvages », relève Tom Breeze, l’un des auteurs de l’étude. Selon son collègue Simon Potts, « nous allons vers une catastrophe à moins d’agir maintenant : les pollinisateurs sauvages doivent être mieux protégés ».

« Il y a une déconnexion entre les politiques environnementales et agricoles en Europe : les agriculteurs sont encouragés à cultiver des oléagineux, mais il n’y a pas suffisamment de réflexion sur la manière d’aider les insectes à assurer la pollinisation », estime M. Potts.

Source : http://lemonde.fr/l-europe-en-grave-deficit-d-abeilles-pour-polliniser-ses-cultures

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01
Mai
2014

Le choix des jardins désordonnés

Certaines abeilles solitaires vivent dans de petites cavités creusées dans le sol, dans de la terre légère. Mais d’autres recherchent des cavités hors-sol, qui peuvent se faire rares dans certains jardins et parcs où les «déchets» végétaux sont évacués, comme des tiges et troncs morts.

Pour aider les centaines d’espèces solitairesà s’installer et à faire leur nid dans votre jardin, verger, potager ou vos champs, des petits nichoirs appropriés peuvent être dispersés.

Pas d’hôtel, mais un «studio privé»

Les hôtels à insectes sont à la mode ces dernières années. Mais ces jolies structures vendues dans le commerce ou bricolées ne sont pas idéales pour les abeilles. «C’est décoratif et pédagogique, mais l’ennui est qu’un hôtel met en concurrence les différentes abeilles qui y cohabitent, prévient Jean-Sébastien Rousseau-Piot, du service éducation et sensibilisation de Natagora. On conseille plutôt d’éparpiller de petites structures différentes aux quatre coins du jardin.»

À chacune son entrée

Les abris doivent varier en matériaux et présenter des trous de tailles différentes, pour accueillir toutes les tailles d’abeilles, d’œufs et de larves: de 2 mm à 10 mm (lire ci-contre). Les orifices du refuge doivent être protégés des intempérieset orientés entre le sud et l’est de façonà recevoir les rayons du soleil le plus longtemps possible. Ouvrir un abri à insectes est utile à tout moment. Avant l’hiver, il pourra accueillir certains insectes cherchant à se protéger du froid. Au début du printemps, il permet d’accueillir les pontes et larves. En toute logique, le refuge à insectes s’intègre dans un jardin respectant la biodiversité et aménagé de haies, d’arbustes indigènes et variés, bordé d’un pré fleuri et non traité par des produits chimiques! Il est tout à fait possible également d’installer un refuge sur un balcon d’appartement.

Source : http://www.lavenir.net/article/jardins-désordonnés

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30
Avr
2014

Traiter « au coucher du soleil ou après »

Un arrêté, qui sera publié « d’ici trois à quatre mois », imposera de traiter les cultures en floraison au « coucher du soleil et durant les trois heures après le coucher du soleil », a déclaré Stéphane Le Foll à l’occasion de la signature, lundi au ministère de l’Agriculture, d’une charte de bonnes pratiques agricoles et apicoles en pollinisation.

 Le futur arrêté viendra préciser l’arrêté du 28 novembre 2003 relatif aux conditions d’utilisation des insecticides et acaricides à usage agricole en vue de protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs.

Stéphane Le Foll a indiqué qu’une étude de l’Anses venait de démontrer la sensibilité des abeilles à la lumière. « La luminosité fait sortir les abeilles », a-t-il souligné, ce qui devrait au minimum conduire à éviter les épandages en matinée.

La charte de bonnes pratiques agricoles et apicoles en pollinisation, cosignée par les semenciers (Gnis, UFS, Anamso), l’Institut de l’abeille (Itsap) et les réseaux de développement apicole (ADA France), énonce une série d’engagements réciproques des apiculteurs et des agriculteurs-multiplicateurs.

Elle dispose notamment que « le multiplicateur […] se montrera extrêmement vigilant sur les conditions de traitement, notamment en période de floraison ». Ainsi est-il « recommandé » au multiplicateur « de n’opérer de traitement sur fleurs pendant le butinage des abeilles, que lorsque les abeilles sont absentes, à la tombée de la nuit ou lorsque d’autres conditions (température, hygrométrie) sont réalisées », par référence au plan de développement durable de l’apiculture.

Source : www.lafranceagricole.fr/abeilles-phytosanitaires-traiter-au-coucher-du-soleil-ou-apres

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30
Avr
2014

1 minute 1 idée

Olivier Demaegdt qui a collaboré étroitement au projet Un toit pour les abeilles explique pour la section L’entreprise du journal L’express, le principe de parrainage en 1 minute .

 

Retrouvez également le blog d’Olivier quotidiendurable.com

 

 

 

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29
Avr
2014

Apithérapie : Miraculeux, le venin d’abeille ?

Connaissez-vous l’apithérapie ? Il s’agit de traitements à base de produits de la ruche, comme la cire, le miel, la gelée royale, mais également le venin d’abeille. Oui, le venin !

Peut-être surprenant, l’utilisation de venin remonte à des temps très anciens. Des textes chinois datant de 2000 ans avant J.-C. en feraient mention. Hippocrate lui-même prescrivait ce poison pour traiter l’arthrite. On l’utilise pour soigner les rhumatismes, l’arthrite chronique et la sclérose en plaques. On étudie actuellement ses effets dans le cas de la maladie de Parkinson.

Administré à même les piqûres d’abeille ou, dilué, via des seringues, on applique généralement le venin sur les zones à traiter. On parle aussi d’apipuncture, soit l’acupuncture utilisée avec le précieux venin, utilisée le plus souvent comme traitement de l’épilepsie et de l’incontinence.

Efficace, le venin ? Pour la sclérose en plaques, ça reste à démontrer. D’ailleurs, certaines études montrent plutôt des symptômes aggravés lors d’apithérapie chez l’animal. Et puis, il faut considérer le danger que représente le potentiel allergène du venin. L’AFA, une association internationale, vise à faire reconnaître le sérieux de cette approche alternative dans le monde médical. Bientôt un «buzz» qui fait «bzzz» ?

Source : http://blogues.lapresse.ca/sante/miraculeux-le-venin-dabeille

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24
Avr
2014

20ème Fête du Miel à Mouans-Sartoux

fete-miel-2014

Dimanche 27 avril 2014, Mouans Sartoux accueille la 20ème Fête du Miel qui met à l’honneur la lavande et les lavandiculteurs.

 


FÊTE MIEL MOUANS SARTOUX –  La Fête du Miel de Mouans Sartoux invite le public à découvrir l’apiculture depuis les plantes mellifères jusqu’à l’extraction du miel tout en évoquant, bien entendu, le rôle que jouent les abeilles dans la pollinisation. Les apiculteurs invitent, cette année, les lavandiculteurs de Provence auxquels ils apportent leur soutien car les lavandes sont en péril, menacées par le dépérissement à phytoplasme, une maladie qui freine le développement des cultures. Les lavandiculteurs tiendront un stand sur lequel ils vendront des produits issus de la lavande (fleurs séchées, essence, huile essentielle AOC…) et pratiqueront des démonstrations de distillation de lavande. Une conférence sur « La lavande, son histoire, ses utilisations » est programmée à 11 h et 15h30 et les visiteurs pourront (re)découvrir cette plante mellifère emblématique de Provence grâce à une grande exposition photos.
Le chef Gui Gedda vous initiera à la cuisine au miel. De nombreuses animations se dérouleront toute la journée.

20ème Fête du Miel
La lavande et les lavandiculteurs à l’honneur !
Dimanche 27 avril 2014
Mouans-Sartoux (06)

PROGRAMME
Toutes ces activités sont gratuites et se déroulent de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h.

 

– Le jardin mellifère : une partie du parc du Château de Mouans-Sartoux sera spécialement aménagé pour accueillir un parcours au milieu de la flore mellifère et pollénifère provençale. Cet espace, animé par des apiculteurs botanistes passionnés, sera organisé autour de zones illustrant la diversité florale de la région (collines de maquis, garrigues, cultures agricoles, parcs et jardins). Les lavandes y occuperont une place toute particulière.

 

– L’initiation à la dégustation pour partir à la découverte de la diversité des miels de Provence, diversité obtenue grâce à la transhumance des ruchers. Chaque participant pourra ainsi, en utilisant tous ses sens, apprendre les techniques de dégustation des miels. Cette initiation rencontre toujours un véritable succès auprès du public.

 

– L’extraction de miel de romarin, réalisée en direct dans la salle du conseil municipal de la mairie de Mouans-Sartoux, permettra au public de comprendre la méthode d’élaboration du produit. L’occasion pour les visiteurs d’avoir un contact privilégié avec les producteurs.

 

– Les démonstrations de cuisine aux miels de Provence : Chef provençal reconnu, Gui GEDDA, accompagné de sa fille Mireille, feront découvrir cette facette de plus en plus connue et reconnue de la gastronomie française. Ils cuisineront directement sur place de nombreux plats que le public pourra déguster : Suppi à la sauce dite américaine, miel de romarin ; pâtes fines au jus de crustacés ; et pour finir un Royal chocolat, sauce caramélisée au miel de lavande.
 Le monde des abeilles présenté aux enfants à travers des ateliers ludiques : pour apprendre tout en s’amusant, la « pêche aux pollens » fera découvrir aux enfants la relation qui unit la fleur à l’abeille. Des animatrices proposeront aussi aux enfants de s’initier à la pâtisserie au miel en confectionnant des cup-cakes « abeille » ou « ruche ». Un quizz, divers ateliers autour de collages, découpages et coloriages, ainsi qu’un atelier dédié à la fabrication et à la décoration de bougies en cire d’abeille seront également proposés.

– Un stand sur la gelée royale : animé par le groupement des producteurs de gelée royale (http://www.geleeroyale-gpgr.fr), ce stand permettra aux visiteurs de tout connaître sur ce produit mystérieux de la ruche, trésor de vitalité.

Nouveautés 2014

 Grand concours photos sur le thème « Autour du Miel » (apiculteurs, abeilles, ruches, miel, butinage…) a été organisé. Le principe est simple : huit des photos envoyées, du lundi 3 février au mercredi 27 mars 2014, par des participants ont été sélectionnées par un jury. Elles seront exposées à la médiathèque ainsi que dans les abribus des rues mouansoises durant les trois semaines qui précèderont la manifestation. Le public votera alors pour la photo de son choix à la médiathèque ou sur la page Facebook créée à l’occasion. Le photographe lauréat remportera, grâce aux votes du public, un panier garni de produits du miel. Il pourra ultérieurement récupérer son cliché imprimé au format abribus (120 x 176 cm).

– Un rucher d’artistes en herbe. Dans le cadre des ateliers de l’Espace de l’art concret de Mouans-Sartoux, les élèves de l’établissement ont créé des oeuvres d’art sur la base d’une ruchette en bois ; toutes seront exposées dans le parc du château de Mouans-Sartoux. Ces créations côtoieront le Rucher d’artistes élaboré lors du 10ème anniversaire de la fête avec des oeuvres de Marcel ALOCCO, Martin CAMINITI, Anthony GRIPON, Gottfried HONEGGER, Bernard PAGES, BEN, Jean-Philippe ROUBAUD, Laurent SEPTIER, Cynthia LEMESLE, Cédric TESSEIRE, MIJARES, Anne PERRET, Olivier REYBOZ, Laure ZANDERIGO et Sandra ZIRILLI.

Enfin, l’association KOKOPELLI, Semeur de Vie depuis 1999, présentera un stand de semences potagères et aromatiques Bios, dont certaines mellifères, libres de droit et reproductibles (non-hybrides F1 et non-OGM)

Pour en savoir plus sur le Miel et les abeilles, découvrez le livre « Miel, l’art des abeilles, l’or de la ruche » en cliquant ICI

Les Apiculteurs en Provence en quelques mots

4 500 apiculteurs provençaux exploitent près de 165 000 ruches dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, première région française a possédé le plus grand nombre d’apiculteurs professionnels (350). La production en miel de Provence s’estime autour 2 000 tonnes par an, soit 8 % de la production nationale. La principale production de miel de Provence est le miel de lavande qui représente en année normale plus de la moitié de la production totale. Ambassadeurs passionnés, les apiculteurs réalisent 60 % de la distribution de miel en vente directe. L’apiculture provençale, très dynamique, s’organise notamment autour du SAPP (Syndicat des Apiculteurs Professionnels de Provence), de l’ADAPI (Association pour le Développement de l’Apiculture Provençale) et du SYMPAS (Syndicat des Miels de Provence et des Alpes du Sud).

Source : www.nicerendezvous.com/mouans-sartoux-fete-miel-2014-lavande

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23
Avr
2014

Au jardin ce week-end : semez des fleurs pour les abeilles


Butineuses et butineurs ont besoin de disposer en permanence d’un solide garde-manger ! Plantez pour cela des mélanges de fleurs des champs «spécial pollinisateurs» ou bien laissez pousser quelques herbes sauvages.

Il suffit juste de tendre un peu l’oreille. Dans la glycine en fleurs, telle un océan aux vagues mauve clair, un vrombissement continu perturbe le silence de la campagne endormie sous ce chaud soleil d’avril. Des centaines d’abeilles mais aussi de bourdons sauvages butinent inlassablement les fleurs de cette belle grimpante au faîte de sa splendeur. Il y a les fameuses abeilles charpentières, ou bourdons bleus (Xylocopa violacea), impressionnantes de par leur taille mais absolument inoffensives, qui nichent dans du bois mort, mais aussi, comme leur nom l’indique, dans les charpentes des maisons. Plus classique, le bourdon terrestre (Bombus terrestris), reconnaissable au bout de son abdomen blanc surmonté de deux raies, noire et jaune d’or, creuse son nid dans la terre tout comme le bourdon des champs (Bombus pascuorum), qui vit en colonies d’une centaine d’individus. Sans parler des anthophores, osmies, mégachiles et anthidies, toutes sauvages et solitaires, mais aussi d’apis mellifera, l’abeille domestique. En récoltant pollen et nectar pour nourrir leurs larves, ces infatigables hyménoptères contribuent à féconder les fleurs d’un grand nombre de plantes.

L'abeille charpentière.
 

L’image est rassurante, réjouissante même, mais ne doit pas faire illusion. Car sur les 865 espèces d’abeilles et de bourdons sauvages recensées en France, un grand nombre sont menacées de disparition. Insecticides utilisés sans discernement mais aussi parasites, destruction des habitats, baisse de la biodiversité végétale liée à l’expansion des monocultures rendent ces précieux auxiliaires du jardinier particulièrement vulnérables.Peut-être avez-vous déjà installé un «hôtel à insectes»dans lequel cette minuscule gente ailée à six pattes va pouvoir nicher en toute sécurité et reconstituer ses rangs par trop clairsemés.

Pour compléter la panoplie, installez des bandes fleuries même de quelques mètres carrés, dans votre jardin et sur votre pelouse, car la glycine, mais aussi les pommiers ou l’arbre de Judée, ne resteront pas éternellement en fleurs. Or abeilles et bourdons, que la disette menace à certaines périodes de l’année, ont besoin de disposer en permanence d’un solide garde-manger! Semez pour cela, en situation bien exposée, des mélanges de fleurs des champs «spécial pollinisateurs» disponibles dans toutes les bonnes jardineries ou bien laissez pousser quelques herbes sauvages dont butineuses et butineurs raffolent: mélilot blanc, trèfle violet, lotier corniculé, mauve, centaurée, lamier, etc. Vous aurez également la surprise d’y admirer quantité de papillons, friands, eux aussi, de nectar sucré.

● Au potager

Fleur de courgette.
 

Semez les cucurbitacées sous abri. Sauf dans les régions du Midi où il est possible de les installer dès à présent en pleine terre, vous pouvez gagner du temps en semant courgettes, concombres, pastèques, courges et potirons dans des godets en plastique ou en tourbe (7 à 8 cm de diamètre) que vous placerez dans votre châssis, votre serre, votre véranda ou sous un tunnel plastique. Remplissez les récipients au trois quarts avec du terreau «spécial semis», déposez trois ou quatre graines, recouvrez avec du terreau puis arrosez délicatement en pluie. Veillez à ce que vos semis soient bien exposés à la lumière (placez-les près d’une fenêtre le cas échéant) et ne manquent jamais d’eau. Dans trois semaines à un mois, les jeunes plants seront prêts à être installés à leur emplacement définitif dans votre jardin.

Repiquez les semis de tomates. Dès qu’elles ont atteint le stade quatre feuilles, les jeunes tomates que vous avez semées en terrine il y a quelques semaines doivent être repiquées dans des godets individuels de taille comparable à ceux utilisés pour les cucurbitacées (voir plus haut).Sélectionnez les plus belles plantules puis déterrez-les soigneusement à l’aide de la lame d’un couteau rond en évitant au maximum de mettre les racines à nu. Replantez-les ensuite chacune séparément au centre d’un godet que vous remplirez de terreau spécial semis. Arrosez jusqu’à saturation, puis emmagasinez vos plants sous abri à côté des semis de cucurbitacées. Vous mettrez tout ce petit monde en pleine terre après les saints de glace (11, 12 et 13 mai).

● Dans vos massifs

Des jonquilles.
 

Tressez narcisses et jonquilles. Ce n’est pas parce que ces belles liliacées ont cessé de fleurir qu’il faut les couper à ras! Pour donner naissance à de nouveaux bulbes qui leur permettront de refleurir au prochain printemps, narcisses et jonquilles ont besoin de toutes leurs feuilles. Ces capteurs solaires on ne peut plus naturels fabriquent en effet, par le truchement de la photosynthèse, les sucres dont vos narcisses ont besoin pour reprendre des forces et assurer leur descendance. En même temps ces touffes vertes, un peu défraîchies, prennent de la place et ne sont pas du plus bel effet dans vos massifs de fleurs. Pour joindre l’utile à l’agréable, Muriel de Curel, propriétaire du domaine de Beauregard (Essonne), propose ni plus ni moins de tresser les feuilles de vos narcisses et jonquilles: ces derniers pourront ainsi continuer à «photosynthétiser» tout leur saoul sans nuire à la beauté de vos parterres!

Source : www.lefigaro.fr/au-jardin-ce-week-end-semez-des-fleurs-pour-les-abeilles.

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22
Avr
2014

Visite de la Ruche MARS DRINKS

Le 16 avril dernier, Alain LEVIONNOIS, apiculteur passionné d’Ile de France, a ouvert aux salariés de MARS DRINKS, les portes de son Rucher du Cours Doux, situé en plein cœur de la Région de la Brie Verte à Féricy.

          

L’occasion pour la quarantaine de participants MARS DRINKS de visiter le Rucher et découvrir les petites butineuses de la Ruche qui porte leur nom.

Au programme de cette journée :

Présentation du métier d’Apiculteur historique et actuel

 

Explications techniques et théoriques sur cette profession dans La Salle des Fêtes de Féricy.

Présentation et démonstration du matériel apicole (ruches, cadres, en-fumoir…)

 

Sensibilisation sur les problèmes que rencontre l’abeille aujourd’hui

Présentation des produits de la Ruche et dégustation de miel

  

Découverte de la ruche – visite de la ruche MARS DRINKS

Dans un second temps, les salariés de MARS DRINKS, ont pu profiter de conditions météos très favorables pour aller visiter le Rucher d’Alain LEVIONNOIS et découvrir leur Ruche. Une fierté pour l’ensemble des salariés MARS DRINKS qui contribue, par leur parrainage, à la sauvegarde des abeilles!

  

Chacun a pu, muni de sa tenue de protection, découvrir et toucher la Ruche MARS DRINKS. Alain LEVIONNOIS a pu également répondre aux différentes questions des salariés très intéressés par le monde curieux des abeilles !

                   

L’occasion pour Un Toit Pour Les Abeilles de remercier MARS DRINKS, ainsi que l’ensemble de ses salariés, pour leur engagement solidaire pour la sauvegarde de l’abeille et leur intérêt durant cette journée conviviale de partage.

 

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19
Avr
2014

Piqûre d’abeilles : les zones les plus sensibles ?

C’est à cette question, des plus originales, qu’a tenté de répondre un étudiant de l’Université de Cornell. Le résultat de son classement se base sur le Schmidt Sting Pain Index, une échelle de classement de la douleur.

Pour les besoins d’une étude scientifique, plutôt atypique, Michael Smith a fait la désagréable expérience de tester les différentes parties anatomiques sur lesquelles une abeille pouvait vous piquer, avant d’attribuer une note de 1 à 10 à chacune de celles-ci en fonction de la sensibilité à la douleur.

Un classement effectué à partir de la « Schmidt Sting Pain Index », que le journal scientifique PeerJ publie dans son édition du 4 avril.

Après avoir sélectionné 25 zones clés, et à raison de 5 piqûres quotidiennes testées sur sa propre anatomie pendant 38 jours, l’étudiant de l’Université de Cornell a réussi son objectif. « Les résultats, dit-il, ne sont pas toujours similaires à ce que l’on pourrait penser« . Ainsi, le pénis, qui arrive, avec la note de 7, n’est pas en pole position des pires zones. Il se situe juste derrière le scrotum et à égalité avec la joue. La narine, bien plus sensible, atteint la note de 9, tout comme la lèvre supérieure. Au contraire, le crâne et la partie supérieure du bras occasionnent moins de douleurs.

Suivant la localisation de la piqûre, la perception de la douleur diffère, explique Michael Smith. Un effet psychologique qui joue très sûrement dans l’appréhension de la douleur ressentie.

« Heureusement, ajoute l’étudiant, et cela est bon à savoir, les abeilles ne sont pas réputées être agressives envers l’homme« , conclut-il.

Source : sante.doctissimo.fr/Piqure-d-abeilles-zones-les-plus-sensibles

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18
Avr
2014

Le Sénat reconnaît l’abeille comme bio-indicateur

Les Sénateurs ont adopté un amendement à la loi sur l’avenir de l’agriculture reconnaissant l’abeille comme un bio-indicateur dans le cadre de la surveillance des produits phytopharmaceutiques.

Vue en gros plan d’un abeille tueuse. AP/SIPA

« L’abeille est un bio-indicateur particulièrement performant, puisqu’elle est quotidiennement en contact de plusieurs éléments biotiques et abiotiques des écosystèmes tels que les végétaux, l’eau, le sol et l’air », a souligné l’auteur de l’amendement, Alain Fauconnier (PS).

« Son corps couvert de poils lui permet de conserver les éléments avec lesquels elle est en contact. Son activité de butinage lui fait exercer une fonction de prélever sur des centaines de points par jour et sur une aire de plusieurs kilomètres de rayon ».

Dans ces conditions, elle entre parfaitement dans le cadre du système de surveillance des produits phytopharmaceutiques mis en place par le projet de loi, a ajouté le sénateur de l’Aveyron.

Cet amendement est cohérent avec le plan de développement durable de l’apiculture qui dispose notamment qu’il faut diminuer l’impact des pesticides sur la santé des colonies d’abeilles et promouvoir leur rôle d’indicateur des atteintes à la biodiversité et à l’environnement, a précisé M. Fauconnier.

Les sénateurs ont également voté les articles pour un meilleur encadrement de l’utilisation des antibiotiques vétérinaires, avec comme objectif de réduire des antibiotiques critiques pour éviter le développement de bactéries multi-résistantes.

Adopté par les députés en première lecture en janvier, le projet de loi ambitionne de « verdir ». Son examen au Sénat, commencé mercredi, doit s’achever dans la nuit de mardi à mercredi 16 avril.

Source : www.challenges.fr/le-senat-reconnait-l-abeille-comme-bio-indicateur

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17
Avr
2014

Animation Apicole chez Leroy Merlin France

Intervention de Luc, Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles.
Le 3 avril dernier, Luc Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles de la région Nord, est allé à la rencontre du Parrain Entreprise LEROY MERLIN France.
L’occasion pour les salariés, de découvrir avec curiosité le monde des abeilles, et le travail d’un apiculteur passionné.
                    
Au programme de cette journée découverte :
   
     – Exposition de différents types de ruches

     – Présentation du matériel apicole : cadres, enfumoirs, cire, vareuse, etc.

     – Explications techniques et théoriques autour de la ruche

     – Echanges avec les salariés sur le métier d’Apiculteur et sur le monde des abeilles

     – Fabrication de bougie à partir de cire d’Abeilles

     – Présentation d’un essaim dans une ruchette vitrée

 

En prime :

     – Dégustation des différents type de miel récoltés par Luc

     – Dégustation de pains d’épices au miel

          

L’occasion pour Un Toit Pour Les Abeilles de remercier vivement LEROY MERLIN France pour son soutien et son engagement en faveur des abeilles. Egalement un grand merci à toutes celles et ceux, qui sont venus rendre visite à Luc et ont permis de créer une vraie interaction entre le monde des abeilles et les hommes …

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17
Avr
2014

Les abeilles et la vie

Elles étaient sur Terre bien avant nous. En les voyant butiner pour fabriquer du miel, nos ancêtres ont découvert le principe de l’agriculture.

C’est grâce à elles que la plupart des fleurs sont pollinisées, et c’est ainsi que nous pouvons manger chaque jour des légumes et des fruits.

C’est par une danse frétillante combinant des demi-cercles, des mouvements d’abdomen et des variations de bourdonnement que les exploratrices indiquent, de retour à la ruche, la direction et la distance de la source d’approvisionnement qu’elles ont découverte. Un véritable langage. Ces conclusions de Karl von Frisch, contestées depuis leur publication en 1943, ont été confirmées en 1992 au moyen d’une abeille robot.

L’abeille possède quatre mémoires. La mémoire de travail, la mémoire immédiate, la tardive et la permanente. Pour Randolf Menzel surnommé par ses pairs «l’homme qui murmure à l’oreille des abeilles», c’est cette mémoire permanente qui opère la synthèse entre l’acquis et l’inné (c’est-à-dire l’acquis des générations précédentes), et gouverne ces facultés incroyables observées chez l’abeille: sens de l’orientation, calcul des distances, horloge interne et transmission de l’information.D.W.

«Les abeilles et la vie», Didier Van Caulewaert, Michel Lafon

Source : http://www.lavenir.net/article/les.abeilles.et.la.vie

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15
Avr
2014

Cire d’abeille : 5 bienfaits à connaître !

Issue de la ruche, la cire d’abeille est un remède utilisé depuis plus de 2000 ans, notamment pour soigner les problèmes de peau. Aujourd’hui disponible partout, on aurait tort de s’en priver !

Pour des mains rajeunies

 A force d’utiliser nos mains, elles s’usent ! Elles sont sèches, rugueuses, rougeâtres… et vous en avez un peu honte ! Essayez la cire d’abeille. Grâce à sa richesse en vitamine A, elle hydrate et protège la peau des agressions, sur le long terme.

En pratique : Au bain-marie, faire chauffer 10g de cire d’abeille avec 15g de beurre de karité. Dès que la préparation est fondue, la sortir du feu et laisser refroidir. La mettre dans un pot et y ajouter 5g de glycérine, 5 gouttes d’huile essentielle de lavande et 5 gouttes d’huile essentielle de santal. Mélanger et appliquer sur les mains.
Pour accélérer la cicatrisation

 La cire d’abeille est conseillée en cas de cicatrices. D’abord, elle possède des propriétés anti-inflammatoires qui apaisent la blessure. Ensuite, comme elle est riche en vitamine A, elle nourrit la peau et facilite la cicatrisation.

En pratique : Faire fondre de la cire d’abeille au bain-marie et y ajouter 10 ml d’huile d’amande douce. Une fois la préparation bien liquide, la verser dans des petits contenants. Appliquer sur la cicatrice fermée en massant pour faire pénétrer.
Pour ne plus avoir la peau sèche
L’hiver, la peau est agressée par le froid. Heureusement la cire d’abeille est là ! Parmi ses vertus thérapeutiques naturelles, il y a l’imperméabilité. Comme elle est occlusive, elle retient l’eau et forme un film étanche sur la peau. Une stratégie nourrissante naturelle et efficace contre le froid.

En pratique : Mélanger une cuillère à café de cire d’abeille blanche et deux cuillères à soupe de lanoline. Ajouter trois cuillères à soupe d’huile d’olive, une cuillère à soupe de gel d’aloe vera et deux cuillères à soupe d’eau de rose. Faire chauffer le tout au bain-marie et retirer dès que la cire est fondue. Mettre la préparation dans un pot et badigeonner la peau.

Pour de jolies lèvres toute l’année

 Parmi les secrets de beauté naturels issus de la ruche, il y a le baume à lèvres à la cire d’abeille. Très hydratant, il soigne les gerçures fréquentes en hiver. En été, son action imperméable sert de protection contre le vent et le soleil. Une solution naturelle intemporelle !

En pratique : Faire fondre de la cire d’abeille au bain-marie et y ajouter 10 gouttes d’huile d’amande douce. Une fois la préparation bien liquide, la verser dans des petits contenants. Appliquer sur les lèvres dès que nécessaire.
Pour soigner l’eczéma sec

Rougeurs, démangeaisons, croûtes… L’eczéma est une maladie inflammatoire de la peau qui touche 2 à 6% de la population. La cire d’abeille est l’un des composants principaux du « cérat de galien » appelé aussi « cold cream » recommandé pour les personnes atteintes de cette maladie. Inventée au IIe siècle, ce remède est connu pour la fraîcheur qu’il laisse sur la peau. Il soulage rapidement les démangeaisons et soigne les affections cutanées. Il se fabrique aisément à la maison.

En pratique : Dans un récipient, mélanger 7g de cire d’abeille, 17g d’amande douce et 26 gouttes d’huile florale de rose. Mettre le tout à chauffer à feu doux au bain-marie et retirer dès que la cire est fondue. Fouetter la préparation et verser le tout dans un pot. Mettre au frais. Appliquer sur les démangeaisons à volonté.
Attention : Vérifier l’état de la crème régulièrement avant usage car elle se conserve mal. Il ne faut plus l’utiliser si elle est rance.

Laquelle choisir ?

Composant de nombreux produits cosmétiques, la cire d’abeille est aussi utilisable pure et à la maison. Il en existe deux types.
La cire d’abeille jaune : Elle doit sa couleur au pollen des fleurs butinées par les abeilles. Naturelle et pure, c’est celle qu’il faut choisir pour les soins de la peau.
La cire d’abeille blanche :  Elle est surtout utilisée dans les produits industriels pour lustrer les meubles, le bois. Pour la créer il y a deux moyens. Le premier est naturel : on la blanchit à la lumière. La deuxième blanchit la cire chimiquement à l’aide d’agents oxydants.
Où s’en procurer : Pour un produit naturel et non chimique il vaut mieux se procurer de la cire d’abeille à sa source c’est-à-dire, à la ruche. De nombreux apiculteurs en vendent, ils sauront vous conseiller. Sinon la cire d’abeille est aussi vendu dans les magasins biologiques..

Source : www.medisite.fr/medecines-douces-cire-dabeille-5-bienfaits

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14
Avr
2014

Apithérapie : L’abeille est mon amie

 

Les abeilles, exemples de propreté.

On connaissait les abeilles travailleuses, voici les abeilles guérisseuses . Les scientifiques s’intéressent de plus en plus aux produits issus de la ruche. Antiseptique, fortifiant, agent protecteur ou encore vasodilatateur, ces derniers ont des qualités thérapeutiques assez surprenantes. La prochaine fois que vous croisez une abeille, remerciez-la.

L’homme cultive les produits de la ruche depuis l’antiquité. Par pur plaisir ? Non. Certes, le miel fait partie de ces choses goûteuses que la nature nous offre et a longtemps été utilisé pour conserver les aliments. Néanmoins les produits de la ruche possèdent bien des propriétés thérapeutiques qui font de cette dernière une véritable pharmacie naturelle. Cela a donné naissance à l’apithérapie, une médecine alternative qui utilise exclusivement le miel, la gelée royale, la propolis mais aussi le venin pour soigner les malades.

Le plus consommé

Le miel, nutriment sucré obtenu à partir du nectar ou du miellat est sûrement le produit de la ruche le plus connu pour ses qualités thérapeutiques. Il est un puissant antioxydant qui permet de mieux lutter contre des maladies communes comme le rhume ou la grippe en renforçant le système immunitaire. Cette qualité, couplée au sucre, aux vitamines, aux minéraux et oligo-éléments contenus dans le miel en fait un « combustible » idéal pour le cerveau.

D’autre part, son acidité, son taux de sucre très élevé, ses enzymes et sa faible teneur en eau font du miel un antiseptique par excellence. À ce titre, le miel est un cicatrisant reconnu par les scientifiques et est couramment utilisé pour se débarrasser de bactéries indésirables nichées dans le tube digestif.

Un repas royal

Des abeilles autour d'une alvéole de gelée royale

Des abeilles autour d’une alvéole de gelée royale

La gelée royale est un savant mélange de pollen et de sécrétions hormonales des nourrices, utilisée pour nourrir les plus jeunes larves et la reine. Elle est un descompléments alimentaires les plus riches que l’on puisse trouver dans la nature. Produit selon les besoins de la ruche, ce liquide blanchâtre est difficile à récolter, un prélèvement trop important mettant en péril la survie de la ruche. Elle est un concentré de protéines diverses, d’acides aminés, de lipides, de sucre, d’oligo-éléments et de vitamines (elle est le produit naturel ayant une teneur en vitamine B5 la plus élevée que l’on puisse trouver dans la nature).

La gelée royale est donc idéale en cas de fatigue physique ou mentale ou lors d’une période de convalescence.

Propolis : la multifonctionnelle

La propolis est une substance gommeuse issue d’un mélange de cire d’abeilles de résine végétale et de différents produits trouvés dans la nature. Contrairement au miel ou à la gelée royale, la qualité de la propolis dépend directement de l’environnement de l’abeille, à ce titre il convient de faire attention à sa provenance en cas de consommation. Utilisée initialement comme enduit sur les parois de la ruche pour désinfecter cette dernière, la propolis est aussi un antibactérien et un puissant conservateur – les égyptiens s’en servaient pour leurs momies.

Les huiles essentielles qu’elle contient ont un effet anesthésiant, c’est pour ces raisons entre autres que la propolis est utilisée pour assainir et cicatriser les plaies en usage externe et contre différents types d’infections internes, de la gingivite à l’otite en passant par l’angine.

Ce qui ne tue pas rend plus fort

L'abeille est retirée délicatement à la suite d'une piqûre médicale pour ne pas la tuer.

L’abeille est retirée délicatement à la suite d’une piqûre médicale pour ne pas la tuer.

Le venin, composé en partie de mellitine (ou melittine), favorise la circulation du sang en régulant la pression sanguine et en augmentant la production de globules rouges. La mellitine a par ailleurs une action anti-inflammatoire qui, couplée aux effets analgésiques des autres composantes du venin, en fait un traitement naturel contre les inflammations des articulations, des muscles et des tendons. Il possède en outre des propriétés antiseptiques – à la fois bactéricide, antifongique et antibiotique.

Le venin d’abeille est utilisé pour traiter des maladies inflammatoires comme la tendinite, des affections rhumatismales et arthritiques chroniques ou encore la sclérose en plaque.

L’apithérapie, toujours considérée comme une médecine alternative à déjà ses adeptes, y compris chez les scientifiques. À ce titre, la Roumanie fait figure de pionnière puisque depuis 1974, elle dispose d’un Institut de recherche et de développement apicole. Elle est par ailleurs un des rares pays au monde où des cours d’apithérapie sont proposés dans les formations médicales classiques.

Source : www.allo-medecins.fr/apitherapie-l-abeille-est-mon-amie

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09
Avr
2014

Les abeilles meurent plus dans les pays du nord de l’Europe

Pire destination pour les abeilles? La Belgique. La mortalité des abeilles est plus importante dans les pays du nord de l’Europe, selon le premier rapport EPILOBEE de la Commission européenne. 

 
Les abeilles meurent davantage au Nord de l’Europe qu’au Sud. C’est ce qui ressort du rapport EPILOBEE dévoilé lundi par la Commission européenne à Bruxelles.
 
La Belgique apparaît comme le territoire le plus touché, avec un taux de mortalité de 42,5 % sur les périodes hivernales et estivales. Notre voisin est suivi par le Royaume-Uni (38,5 %), la Suède (31,1 %) et la Finlande (29,8 %). La France se retrouve en cinquième position avec un taux de mortalité à 27,7 %.

Le problème est moins inquiétant pour les pays du Sud comme la Grèce (9,1 %), l’Italie (7,6 %) ou l’Espagne (16,3 %), toujours sur la moyenne des périodes hivernales et estivales.

Selon le rapport, la France est le mauvais élève concernant la période apicole, entre le printemps et l’été 2013. La mortalité des abeilles y est la plus élevée : 13,6 %. Elle est le seul pays à franchir la barre des 10 % sur les dix-sept États de l’étude. En France, la production de miel est passée de 33 000 tonnes par an en 1995 à un peu moins de 15 000 tonnes en 2013, selon Le Monde.

Pour mener à bien cette enquête pilotée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), et estimer au mieux la mortalité des abeilles, 1 354 « inspecteurs des abeilles » ont visité 31 832 colonies placées dans 3 284 ruches de 17 pays de l’Union européenne. Des ruches qui ont été visitées trois fois : à l’automne 2012, au printemps 2013 et l’été 2013.

Pourquoi un tel écart de mortalité ? Les pesticides (encore) suspectés

Pourquoi un tel écart de mortalité ? Les pesticides sont  (encore) suspectés. C’est la première fois qu’a lieu une enquête d’une telle importance sur le déclin des abeilles, ces insectes pollinisateurs indispensables à 84 % des végétaux cultivés en Europe. Mais associations et syndicats d’apiculteurs reprochent au rapport de ne pas faire mention une seule fois, dans la trentaine de pages, des pesticides et des insecticides qui favorisent la mortalité des abeilles.

« Le projet n’a pas intégré la détection de pesticides »

En réponse, l’ANSES a tenu a rappeler que « EPILOBEE a centré son travail, pour ses deux premières années de fonctionnement, sur la mise en place de critères harmonisés de mesure de l’affaiblissement des colonies ». L’Agence, qui explique que le projet « n’a pas intégré, à ce stade, la détection de pesticides », reconnait toutefois qu’il devrait « être complété pour prendre en compte l’ensemble des facteurs potentiellement à l’origine des phénomènes de mortalité constatés » comme le type d’agriculture pratiqué près des ruches.

Le prochain rapport EPILOBEE pourrait donc prendre en compte l’impact des pesticides ainsi que les résultats du moratoire, entré en vigueur le 1er décembre, qu’a pris Bruxelles à l’encontre de trois insecticides impliqués dans le déclin des abeilles, comme le rappelle Le Monde.

Il manquerait 7 milliards d’abeilles

Le rapport EPILOBEE sort quelques jours après la Troisième semaine européenne de l’abeille et de la pollinisation qui a eu lieu du 31 mars au 2 avril 2014. L’occasion de rappeler qu’il manquerait 7 milliards d’abeilles pour polliniser les champs européens.

Vidéo à voir : https://www.youtube.com/video/abeilles

Source : www.sudouest.fr/les-abeilles-meurent-plus-dans-les-pays-du-nord-de-l-europe

 

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Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : L'abeille en danger | Tags : Commenter cet article
07
Avr
2014

Miel, l’art des abeilles, l’or de la ruche

Miel, l'art des abeilles, l'or de la ruche

Trésor de la nature, symbole de douceur, de prospérité et d’abondance, le miel est une merveille. Mais savez vous comment travaillent les abeilles pour produire ce délicieux nectar ? C’est ce que vous proposent de découvrir les éditions de l’Homme avec l’ouvrage Miel, l’art des abeilles, l’or de la ruche.

Vous y découvrirez tout ce que vous devez connaître des abeilles et de leur organisation qui aboutit à la production du miel. Vous serez sans doute surpris de découvrir l’extraordinaire variété de plantes et de fleurs butinées qui donnent des miels aux couleurs, aux textures et aux saveurs si différentes. Et le miel n’est pas le seul trésor de la ruche. Propolis, cire, gelée royale, pollen sont autant de sources de bienfaits pour notre santé.

L’ouvrage vous propose également de découvrir les joies de la cuisine au miel à travers une cinquantaine de recettes délicieuses et n’imaginez pas qu’il ne s’agit que de desserts ! Vous retrouverez le miel dans des boissons, des entrées, des plats et des desserts évidemment. Vous y apprendrez également les merveilleux accords entre miel et fromages.

Un ouvrage à se procurer de toute urgence pour comprendre pourquoi il est si important de protéger les abeilles et les trésor qu’elles produisent au quotidien. En cette semaine du développement durable, apportez votre pierre à l’édifice en consommant bio ou en jardinant sans utiliser de pesticides.

par Nicolas Depardieu, Jeudi 3 avril 2014

Source : www.zegreenweb.com/miel-l’art-des-abeilles-l’or-de-la-ruche

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31
Mar
2014

Parrainer une ruche, c’est possible !

Parrainer une ruche, c’est possible !

 Article du 28/03/2014 paru dans MesCoursesPourLaPlanète.com

 

« On sait l’importance capitale des abeilles pour l’équilibre des écosystèmes et le rendement de l’agriculture. Pourtant, ces pollinisatrices sont chaque jour un peu plus menacées. En cause : l’utilisation des pesticides dans une agriculture toujours plus intensive. Alors qu’un label vient d’éclore pour promouvoir les systèmes de production respectueux des pollinisateurs, d’autres initiatives se développent pour enrayer la disparition progressive des abeilles. Citons la start-up rochelaise Un Toit pour les Abeilles qui, depuis 2010, permet aux particuliers et entreprises de parrainer des ruches. Il vous en coûtera au moins 8 euros par mois (96 euros sur une année) pour parrainer 4 000 abeilles, soit 10% d’une ruche. En échange, on reçoit 6 pots de miel par an avec son nom inscrit dessus et un suivi de sa ruche – localisée à la Rochelle ou ailleurs dans l’Hexagone. Bonne nouvelle ! Le concept a séduit de nombreuses entreprises : elles sont désormais 300 à avoir déjà parrainé une ruche. Parmi elles : la marque de cosmétiques bio Pulpe de Vie, Picard… et bien d’autres. Au total, 998 ruches ont trouvé leurs parrains grâce à Un Toit pour les Abeilles et les apiculteurs, sous contrat, sont encouragés à poursuivre leurs activités. Les abeilles travailleuses de cette start-up ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin : il se chuchote qu’une marque de cosmétiques à base de miel verra bientôt le jour… En attendant, on se régale de cette initiative qui a le goût du changement ! »

Mescoursespourlaplanete.com, Le premier guide pratique en ligne de la consommation responsable

Source : www.mescoursespourlaplanete.com/Parrainer_une_ruche.html

 

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27
Mar
2014

La Famille d’Apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles s’agrandit

 Nouveaux Apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles…

 Découvrez le Portrait d’Alexis et Boris, Apiculteurs de la Région Languedoc-Roussillon et venez nombreux, parrainer des ruches chez nos nouveaux apiculteurs.

 Le Rucher du Pas de l’Ase

             
 

Aux abords du Parc National des Cévennes, à 600 mètres d’altitude, dans un petit hameau, la ferme Lo Pas de l’Ase domine les premiers lacets des sources du Vidourle.

 

Ici point de cultures intensives, les châtaigneraies d’autrefois, se mêlent aux ronces, aux bois de chênes et d’acacias, face au soleil, sur un versant sud granitique sculpté de faïsses (cultures en étages).

Le miel récolté est le reflet du paysage cévenol, dont il suit les variations et les floraisons : acacia, ronce, châtaignier, et fleurs de montagnes.

Pressé artisanalement  pour en préserver les arômes, c’est un liquide crémeux doté d’un arôme poly floral de caractère.

Notre rucher, attenant aux jardins et à la maison, se décline en ruches warré et « bruscs », ruches traditionnelles en troncs de châtaignier.

Boris et Alexia ont fait le choix de l’Abeille Noire (apis mellifera mellifera), une abeille rustique, locale, bien adaptée à son environnement, mais aussi par volonté de participer activement à sa préservation.

«  Notre apiculture (bio*) s’inscrit dans un respect complet de l’abeille, le respect d’un équilibre ».

* Demande en cours pour 2 labels,  Nature et Progrès, Ecocert

 

Les abeilles noires sont les meilleures alliées d’Alexia et Boris qui cultivent des variétés anciennes de légumes et des fruits rouges, aidées par leurs 2 ânes.

Un engagement concret dans la préservation de la biodiversité !

Boris et Alexia, l’association complémentaire de l’apiculture et du maraichage bio…

 

      

Boris renoue avec ses racines familiales  en se passionnant pour les pratiques apicoles traditionnelles de la ruche tronc, le « Brusc » cévenol.

Il se forme à l’apiculture au Rucher Ecole du Civam Bio du Gard, puis se reconvertit rapidement.

Il expérimente avec petit rucher d’une vingtaine d’essaims, une apiculture biologique dédiée à l’Abeille Noire, locale, « sauvage » , ou issue de conservatoires, .

Alexia développe une exploitation de maraichage ciblée sur des variétés anciennes, et travaille des terres grâce à ses deux ânes, « fayou » et « castagne ».

Issus d’un environnement paysan, Alexia et Boris se rejoignent sur des centres d’intérêt et des valeurs communes : l’Education Populaire, les savoirs faires paysans, les enjeux écologiques.

Convaincus de la nécessité de « vivre et travailler au pays », au travers d’une approche écologique pensée, qui permet à chacun de développer sa spécificité, tout en travaillant ensemble, ils s’implantent tous deux en Cévennes il y a 2 ans dans une vallée gardoise très préservée.

Ils y trouvent des relations humaines chaleureuses, et surtout un potentiel local fait de terres à l’abandon.

Boris et Alexia se lancent dans leur projet de ferme bio, avec l’appui de quelques amis et voisins.

 

Un lieu dont la vocation sera ouverte à moyen terme sur l’accueil et le partage d’une alternative agricole.

Bienvenue à Alexias et Boris dans la grande famille d’Un Toit Pour Les Abeilles !

 

 

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24
Mar
2014

QUE SONT-ILS DEVENUS ? Les parrains d’abeilles restent fidèles

Malgré une production de miel qui a chuté en 2013 à cause d’un printemps trop peu ensoleillé, Yves et Chantal ont pu maintenir leur concept de parrainage d’abeilles.  Photo N. B.

Malgré une production de miel qui a chuté en 2013 à cause d’un printemps trop peu ensoleillé, Yves et Chantal ont pu maintenir leur concept de parrainage d’abeilles. Photo N. B.

 Yves Robert et Chantal Jacquot, apiculteurs basés à Sennecey-le-Grand, développent en partenariat avec Un Toit Pour Les Abeilles, entreprise rochelaise, un concept original, visant à la sauvegarde des abeilles :
Le parrainage de ruches.
Participer à la sauvegarde des abeilles et au développement des colonies grâce au parrainage de ruches : un concept étonnant que proposent Yves Robert et Chantal Jacquot, apiculteurs basés à Sennecey-le-Grand.

Concrètement, tout particulier ou entreprise soucieux de la condition de ces insectes peut effectuer une donation régulière (de 8 € par mois pour 4 000 abeilles, à 25 € pour 16 000 abeilles), qui permet aux apiculteurs de développer les ruches. En contrepartie, les donateurs se voient offrir, une fois la récolte effectuée, des pots de miel étiquetés à leur nom ou logo. Des parrains qui peuvent ainsi suivre, puis savourer, le fruit du travail de leurs milliers de filleules noir et or.

Yves et Chantal, qui étaient soutenus par 80 parrains l’an passé, ont réussi à maintenir ces partenariats, sans toutefois en développer davantage en raison d’une saison jugée atypique et difficile. « À cause de la météo très pluvieuse et de l’absence de soleil durant tout le printemps 2013, nous n’avons pu réaliser que la moitié de notre production habituelle. Nous avons donc dû limiter nos engagements vis-à-vis de nouveaux parrains », livre Yves Robert, la récolte de miel se faisant généralement de mai à août.

Une année difficile pour l’apiculture

Les quelque 200 ruches gérées par Yves et Chantal comptaient chacune, l’an passé, une population de 20 000 abeilles en moyenne, contre 40 000 habituellement. « On a pu toutefois limiter les pertes de production avec un miel d’été de bonne qualité, les abeilles ayant pu butiner sur d’autres choses intéressantes comme du tilleul, du trèfle, du châtaignier », rassure Yves, qui se dit optimiste pour cette année 2014, marquée par un printemps en avance et pour l’instant très ensoleillé. La production pourrait ainsi retrouver des couleurs et satisfaire de nouveaux parrains…

Outre la production de miel, Yves et Chantal proposent des stages d’initiation à l’apiculture, formation qu’ont suivie tout récemment les paysagistes de la ville de Mâcon, sensibilisés sur les bonnes pratiques respectueuses des abeilles.

« L’apiculture, tout comme l’agriculture au sens large, devrait être plus artisanale, plus humaine, et se rapprocher davantage des gens. C’est elle qui nous nourrit et entretient les paysages… », rappelle l’apiculteur passionné.

Contact www.untoitpourlesabeilles.fr et www.culturenature71.com. Tél. 06.87.14.90.66. Le prochain stage d’initiation à l’apiculture bio se déroulera les 24 et 25 mai.

Source : http://les-parrains-un-toit-pour-les-abeilles

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24
Mar
2014

POURQUOI LE MIEL SE CONSERVE-T-IL « ÉTERNELLEMENT » ?

 

 En produisant du miel, les abeilles retirent une grande quantité d’eau du nectar récolté sur les fleurs, ce qui permet d’éviter la fermentation.

 Mais le miel contient surtout plusieurs facteurs antibiotiques naturels, qui empêchent le développement des bactéries.

C’est donc le seul aliment qui ne périme jamais, à condition qu’il soit conservé dans un endroit sec.

On raconte même que du miel vieux de 2000 ans retrouvé dans les pyramides égyptiennes est encore propre à la consommation (même s’il n’a plus aucun goût).

Après plusieurs années de conservation, le miel a simplement tendance à se solidfier, mais il suffit de le chauffer pour lui rendre son aspect liquide.

Ainsi, la date limite d’utilisation optimale indiquée sur les pots de miel est purement conventionnelle.

 

Source : http://pourquoi-le-miel-se-conserve-t-il-eternellement

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